23/07/2016, 23:56
(Modification du message : 24/07/2016, 00:11 par Shamutanti.)
Deux AVH dans la même session de mini YAZ ça donne envie de comparer… Par rapport à la Pierre doit être sculptée le style est bien meilleur. On sent d’entrée que Skarn a soigné ce point : ce doit être important. Comme il réfléchit à tout, voyons pourquoi.
Sans surprise – ou plutôt si ! – le sujet est original. Mais il me botte moins que le précédent. Ca a l’air plus calculé et moins intime (mais je me trompe peut-être). Ce sera des choix de dialogue. A voir si la mécanique prend un tour original.
En tout cas ça commence bien : les choix sont tous censés. C’est dur de choisir, mais c’est ça qu’est bon ! J’aime aussi les titres qui titillent notre imagination.
Nombre de choix n’apportent rien en termes de jeu, mais offrent le plaisir d’agir à notre guise. C’est bien aussi de pouvoir errer dans un jeu.
Au fur et à mesure l’intrigue se construit. Les hors-case sont de simples marginaux où des X-Men ?
L'incident des Fleurs Écarlates est vraiment flippant.
Y aura-t-il un lien entre tous ces personnages ? Les codes pris avec l’un aura-t-il des conséquences avec les autres ? Plus tard je verrai que oui pour les codes, mais pas pour les personnages. L’intrigue ne porte que sur l’héroïne. L’intrigue (ou plutôt découverte ?) se résout en faisant des choix qui débloquent plus d’infos ou en recommençant l’avh. Celle-ci s’adresse donc plus au lecteur qu’au rôle de héros qu’il va endosser. D’ailleurs, si le lecteur devenait vraiment Hope, toute l’info viendrait d’un coup, comme dans le début de Consomption ! Le fait d’être le héros de cette aventure est donc écarté par principe, alors que le réalisme nous y conduit malgré tout. Ben… comme dans un roman en fait !
Le passage avec la groupie montre clairement que chaque patient est l’occasion d’en apprendre davantage sur l’héroïne. D’un côté je suis déçu de cette routine qui s’installe mais l’intrigue, toujours desservie par un très bon style, me captive. Après avoir levé le nez, je me replonge dans la lecture.
24. La groupie m’a fait une référence en hanakotoba. Je cherche dans mes souvenirs... ah oui, c’était sa phrase avec le houx ! Wikipedia donne pour le houx « Je suis là (célibataire et "--") ». Voyons voir… Ah mince : « problèmes relationnels »…
La partie « groupie » m’a paru plus ardue à résoudre. Bon stress. Un peu déçue de la fin en queue de poisson. Même sentiment pour le comptable où on conclut froidement avec certains choix.
30. Le choix est très bon. Du coup je me suis fait les trois chemins. Leur lecture a confirmé que même sans influence sur le jeu, le fait de faire vivre un truc différent au héros a vraiment son importance. C’est une expérience de jeu. Après tout, être le héros du livre, c’est ça. Je me sens plus héros ainsi qu’en appliquant des règles de jeu.
Pour la dernière visiteuse, le « Tu es littéralement en train de te parler à toi-même ! » sonne faux puisqu’elle semble le faire tous les soirs. Même s’il permet d’expliquer, il faudrait un truc plus subtil.
L’enchainement des paragraphes suivant les codes est intéressant à lire (j’ai refait l’avh pour tous les lire et savoir comment on y arrive) mais sa fonction de bilan est trop évidente.
J’ai refait l’aventure en « cassant la gueule » et me suis rendu compte que sans ce choix on passe à côté de bon moments. Le fameux code violence !
Ah ! pour le houx j’ai l’impression que ma source avait bon finalement… Cool ce passage.
Conclusion
Malgré un thème qui ne me touchait pas, la qualité du style et le réalisme des dialogues et des situations m’ont fait me couler dans la peau de Hope, au point qu’au début j’écrivais cette critique au féminin ! Je salue d’ailleurs l’imagination de Skarn. Encore une fois je me suis dit : « Mais comment il pense à ça ? » Il nous emmène sur des pistes toujours étonnantes et innovantes.
Mais la fonction de chaque partie de l’avh est trop évidente. Avec les premiers visiteurs l’aspect très réaliste maintenait l’immersion, tandis qu’avec la dernière patiente le bilan à coup de codes m’a complètement fait lever le nez pour commencer à décortiquer l’avh avant même de l’avoir finie.
Côté rejouabilité, une lecture prend moins de 50% des paragraphes. Bonne donc.
Pour revenir à la comparaison avec La pierre doit être sculptée : j’ai préféré cette dernière avec son thème encore plus original et sa spontanéité.
Merci à toi Skarn pour ces deux lectures très prenantes.
Mon parcours
Fautes
6 « sans avoir en adopter tous les codes »
14 « elles n'en aliment pas moins votre rage »
28 « vous soupiez intérieurement »
40 « m'avoir diagnostiqué, à peu de choses » il manque une virgule. Et pourquoi des guillemets ?
Sans surprise – ou plutôt si ! – le sujet est original. Mais il me botte moins que le précédent. Ca a l’air plus calculé et moins intime (mais je me trompe peut-être). Ce sera des choix de dialogue. A voir si la mécanique prend un tour original.
En tout cas ça commence bien : les choix sont tous censés. C’est dur de choisir, mais c’est ça qu’est bon ! J’aime aussi les titres qui titillent notre imagination.
Nombre de choix n’apportent rien en termes de jeu, mais offrent le plaisir d’agir à notre guise. C’est bien aussi de pouvoir errer dans un jeu.
Au fur et à mesure l’intrigue se construit. Les hors-case sont de simples marginaux où des X-Men ?
L'incident des Fleurs Écarlates est vraiment flippant.
Y aura-t-il un lien entre tous ces personnages ? Les codes pris avec l’un aura-t-il des conséquences avec les autres ? Plus tard je verrai que oui pour les codes, mais pas pour les personnages. L’intrigue ne porte que sur l’héroïne. L’intrigue (ou plutôt découverte ?) se résout en faisant des choix qui débloquent plus d’infos ou en recommençant l’avh. Celle-ci s’adresse donc plus au lecteur qu’au rôle de héros qu’il va endosser. D’ailleurs, si le lecteur devenait vraiment Hope, toute l’info viendrait d’un coup, comme dans le début de Consomption ! Le fait d’être le héros de cette aventure est donc écarté par principe, alors que le réalisme nous y conduit malgré tout. Ben… comme dans un roman en fait !
Le passage avec la groupie montre clairement que chaque patient est l’occasion d’en apprendre davantage sur l’héroïne. D’un côté je suis déçu de cette routine qui s’installe mais l’intrigue, toujours desservie par un très bon style, me captive. Après avoir levé le nez, je me replonge dans la lecture.
24. La groupie m’a fait une référence en hanakotoba. Je cherche dans mes souvenirs... ah oui, c’était sa phrase avec le houx ! Wikipedia donne pour le houx « Je suis là (célibataire et "--") ». Voyons voir… Ah mince : « problèmes relationnels »…
La partie « groupie » m’a paru plus ardue à résoudre. Bon stress. Un peu déçue de la fin en queue de poisson. Même sentiment pour le comptable où on conclut froidement avec certains choix.
30. Le choix est très bon. Du coup je me suis fait les trois chemins. Leur lecture a confirmé que même sans influence sur le jeu, le fait de faire vivre un truc différent au héros a vraiment son importance. C’est une expérience de jeu. Après tout, être le héros du livre, c’est ça. Je me sens plus héros ainsi qu’en appliquant des règles de jeu.
Pour la dernière visiteuse, le « Tu es littéralement en train de te parler à toi-même ! » sonne faux puisqu’elle semble le faire tous les soirs. Même s’il permet d’expliquer, il faudrait un truc plus subtil.
L’enchainement des paragraphes suivant les codes est intéressant à lire (j’ai refait l’avh pour tous les lire et savoir comment on y arrive) mais sa fonction de bilan est trop évidente.
J’ai refait l’aventure en « cassant la gueule » et me suis rendu compte que sans ce choix on passe à côté de bon moments. Le fameux code violence !
Ah ! pour le houx j’ai l’impression que ma source avait bon finalement… Cool ce passage.
Conclusion
Malgré un thème qui ne me touchait pas, la qualité du style et le réalisme des dialogues et des situations m’ont fait me couler dans la peau de Hope, au point qu’au début j’écrivais cette critique au féminin ! Je salue d’ailleurs l’imagination de Skarn. Encore une fois je me suis dit : « Mais comment il pense à ça ? » Il nous emmène sur des pistes toujours étonnantes et innovantes.
Mais la fonction de chaque partie de l’avh est trop évidente. Avec les premiers visiteurs l’aspect très réaliste maintenait l’immersion, tandis qu’avec la dernière patiente le bilan à coup de codes m’a complètement fait lever le nez pour commencer à décortiquer l’avh avant même de l’avoir finie.
Côté rejouabilité, une lecture prend moins de 50% des paragraphes. Bonne donc.
Pour revenir à la comparaison avec La pierre doit être sculptée : j’ai préféré cette dernière avec son thème encore plus original et sa spontanéité.
Merci à toi Skarn pour ces deux lectures très prenantes.
Mon parcours
Fautes
6 « sans avoir en adopter tous les codes »
14 « elles n'en aliment pas moins votre rage »
28 « vous soupiez intérieurement »
40 « m'avoir diagnostiqué, à peu de choses » il manque une virgule. Et pourquoi des guillemets ?
(27/06/2016, 15:41)Skarn a écrit :En fait il s'agit du 14 je pense, qui contient un long monologue de Hope en plusieurs paragraphes, et non du passage du dialogue avec "la dernière patiente". Caïthness, dis-moi que je suis ton justicier !!!Caïthness a écrit :pour les monologues, il faut toujours mettre un «