22/05/2007, 17:01
Peter Darvill-Evans a écrit :Vous émergez dans un endroit inconnu. Le miroir magique vous a transporté à travers d'insondables abîmes et, dans ce nouvel environnement, vous ne percevez que des vibrations hostiles. Il fait nuit. La brise est chargée de parfums étranges, et les arbres ont des formes inquiétantes. Quant à la lune, elle est trop grosse, trop brillante. Un sourire sardonique semble s'étaler sur sa large face... Vous errerez longtemps, comme une âme en peine, par les chemins de cette sinistre contrée, mais vous ne retournerez jamais à Khoul. Votre aventure s'arrête ici.Ce paragraphe est très bref, mais je trouve qu'il possède une certaine force : en quelques mots, Darvill-Evans nous fait comprendre que notre héros vient d'entrer dans un monde inconnu et maléfique, sans espoir de jamais revoir son pays. Assez lovecraftien dans l'idée (dommage que le reste de la Forteresse loupe le coche).
La Forteresse du Cauchemar, §4