13/02/2015, 11:28
(Modification du message : 13/02/2015, 12:44 par Thierry Dicule.)
Fitz a écrit :Oui les trois sont des gendarmes. Je pensais qu'avec des réflexions du début genre "on appelle la brigade?" ou leur façon de parler on comprendrait facilement que ce sont nos collègues. Mais de ce que tu dis, c'est peut-être trop sous-entendu. Dans ce cas, en effet, c'est très gênant.
J’ai relu l’intro (que j’avais lue une seule fois lors de mon premier essai) et c’est vrai que c’est clairement dit. En fait cet élément m’a semblé tellement « gros » que je l’ai inconsciemment laissé de côté, me disant que ce n’était pas possible, qu’une meilleure explication arriverait en cours de route.
Pour être complet, ci-dessous mon « cheminement mental », si je puis dire, à la lecture de l’intro.
Planche de l’enlèvement :
- je vois une fillette se faire enlever devant une piscine
- je distingue des témoins devant le bâtiment
- je me demande si elle sortait de la piscine ou passait juste par là
- je suppose que les secours sont avertis par les témoins
Arrivée du héros et de la voiture suiveuse :
- je cherche le lien avec l’enlèvement
- la vignette de la lettre m’indiquera que le héros est le père de la fillette et me confirmera qu’elle sortait de la piscine, tout en me donnant un élément incroyable à mes yeux : le rendez-vous pour la remise de rançon est fixé chez un particulier. Enfin, la liasse de billets indique que l’échange va bien avoir lieu.
PAUSE : une fille se fait enlever en sortant de la piscine devant des témoins, donc une enquête est immédiatement déclenchée (et pour un enlèvement aussi brutal, les forces de l’ordre mettent le paquet). Les enquêteurs vont interroger les témoins, le voisinage, dont le personnel de la piscine, ils vont très probablement aboutir à l’identité de la victime, ceci très rapidement. Ils rencontreront les parents, s’inquiéteront de savoir s’il y a eu un contact avec les ravisseurs. Le(s) téléphone(s) des parents sera mis sur écoute et ils auront une protection. Des renforts seront mobilisés, les alentours quadrillés, le véhicule noir recherché.
Pour le rendez-vous chez un particulier, je me dis que c’est peut-être une demeure abandonnée, en tout cas quelques recherches des forces de l’ordre (ou même du héros, s’il n’a pas donné l’alerte) suffisent à en savoir plus. Donc je suis certain que le héros sait où il met les pieds, il a fait des recherches préalables (par la suite je découvrirai que non).
Bon, les vignettes montrant ce qui se passe dans la voiture suiveuse indiquent que ses 2 passagers sont des flics et qu’ils suivent le héros. Peut-être qu’ils le suivent avec son accord, pour assurer sa protection. J’imagine qu’il a un micro et que d’autres renforts sont camouflés plus en retrait. À aucun moment je n’imagine que le héros est de la maison poulaga.
Entrée du héros dans le manoir :
- tiens, il a un flingue
- tiens, il sait tirer
- tiens, il connaît les 2 flics… Il est de la maison !
PAUSE : un flic a sa fille enlevée et reçoit une demande de rançon. En tant que flic, il est mieux informé que quiquonque sur les meilleures chances de sauvetage de Lili : prévenir les secours. Qui viendront en force, d’autant plus que l’un des leurs est concerné.
Bon, imaginons qu’il veuille faire justice lui-même, qu’il se pointe avec 2 collègues seulement. Même là, c’est gros à avaler. À cause de l’enquête en cours qui a dû remonter tout de suite jusqu’à l’identité de Lili. Enfin, même ses 2 collègues sont contre-nature, puisqu’eux aussi sont conscients des meilleures méthodes à appliquer (en plus, n’étant pas personnellement impliqués, ils doivent avoir plus de sang froid que le héros et parvenir à le raisonner, voire à le contraindre).
Bon allez, tant pis pour ces détails, je finis ma lecture de l’intro.
Les 3 flics se séparent :
- malgré la proposition d’appeler des renforts, ils ne le font pas (au motif que Lili est toujours en danger, sauf que les 2 collègues sont entrés par la porte principale, ils sont certainement déjà repérés par les ravisseurs, bref la discrétion c’est terminé)
- l’aventure commence, allez c’est parti. Tant pis pour cette étrange entrée en matière, j’aurai sans doute des éclaircissements durant l’aventure.
Voilà ce que je me suis dit.
Je me pose peut-être trop de questions. Et de toute façon, une fois le point de départ admis, j’étais dedans, et c’était génial.