21/04/2007, 11:09
Renégats est un roman de fantasy en un seul tome, écrit par l'auteur de Legends.
Dans un monde imaginaire, un royaume ploit sous la tyrannie de son souverain qui est devenu progressivement de plus en plus malfaisant. Depuis que les neuf chevaliers de la Gabala ont mystérieusement disparu, les notions d'honneur et de vertu ont disparu de la cour royale et le peuple subit des décrets infamants. De plus, neuf chevaliers en armure rouge ont pris la place de ceux de la Gabala et font régner la terreur au nom du souverain. Au début de l'histoire, le roi a récemment ordonné une chasse impitoyable aux nomades qui vivent dans le pays (analogie avec la traque des Juifs dans l'état nazi).
Entrer dans l'histoire est plutôt ardu. Chaque chapitre nous présente un personnage différent qui n'a aucun rapport avec le précédent. Nous suivons par exemple Allathair le sorcier qui a envoyé les chevaliers de la Gabala dans un autre monde (là où ils sont disparu), mais aussi un forgeron pourchassé du nom de Llaw Gyffes, un chef brigand, un barde itinérant, et bien d'autres encore...
Heureusement, tous ces acteurs sont plutôt attachants et on prend plaisir à voir leurs histoires bientôt se recouper. Ces futurs héros vont s'organiser pour lutter contre la tyrannie au pouvoir et Gemell prend son temps pour nous décrire leurs aspirations, leurs peurs et les liens d'amitié, d'hostilité ou d'amour qui se nouent entre eux. Jusque là, c'est très bon et ça prend plus de la moitié du bouquin.
Quand on apprend enfin ce qui est arrivé aux chevaliers de la Gabala, tout le scénario est bien en place et on a hâte de voir la guerre débuter entre les rebelles et les forces du roi. Mais bizarrement, l'auteur a baclé sa fin.
Etait-ce volontaire? Souhaitait-il uniquement s'attacher à la psychologie des personnages et ne pas s'attarder sur la guerre en elle-même? Je n'en sais rien mais c'est bien dommage, surtout que cet auteur est doué pour décrire les scène d'action.
La fin se déroule très vite, trop rapidement pour dégager autant d'émotions que le milieu de l'histoire, et la conclusion (trop convenue en plus) arrive inélcutablement, de façon lapidaire.
L'impression générale est bizarre et frustrante. Après un début poussif, j'avais réussi à m'immerger complètement mais le soufflet retombe alors qu'il y avait cent fois plus à écrire une fois les personnages principaux présentés.
Dans un monde imaginaire, un royaume ploit sous la tyrannie de son souverain qui est devenu progressivement de plus en plus malfaisant. Depuis que les neuf chevaliers de la Gabala ont mystérieusement disparu, les notions d'honneur et de vertu ont disparu de la cour royale et le peuple subit des décrets infamants. De plus, neuf chevaliers en armure rouge ont pris la place de ceux de la Gabala et font régner la terreur au nom du souverain. Au début de l'histoire, le roi a récemment ordonné une chasse impitoyable aux nomades qui vivent dans le pays (analogie avec la traque des Juifs dans l'état nazi).
Entrer dans l'histoire est plutôt ardu. Chaque chapitre nous présente un personnage différent qui n'a aucun rapport avec le précédent. Nous suivons par exemple Allathair le sorcier qui a envoyé les chevaliers de la Gabala dans un autre monde (là où ils sont disparu), mais aussi un forgeron pourchassé du nom de Llaw Gyffes, un chef brigand, un barde itinérant, et bien d'autres encore...
Heureusement, tous ces acteurs sont plutôt attachants et on prend plaisir à voir leurs histoires bientôt se recouper. Ces futurs héros vont s'organiser pour lutter contre la tyrannie au pouvoir et Gemell prend son temps pour nous décrire leurs aspirations, leurs peurs et les liens d'amitié, d'hostilité ou d'amour qui se nouent entre eux. Jusque là, c'est très bon et ça prend plus de la moitié du bouquin.
Quand on apprend enfin ce qui est arrivé aux chevaliers de la Gabala, tout le scénario est bien en place et on a hâte de voir la guerre débuter entre les rebelles et les forces du roi. Mais bizarrement, l'auteur a baclé sa fin.
Etait-ce volontaire? Souhaitait-il uniquement s'attacher à la psychologie des personnages et ne pas s'attarder sur la guerre en elle-même? Je n'en sais rien mais c'est bien dommage, surtout que cet auteur est doué pour décrire les scène d'action.
La fin se déroule très vite, trop rapidement pour dégager autant d'émotions que le milieu de l'histoire, et la conclusion (trop convenue en plus) arrive inélcutablement, de façon lapidaire.
L'impression générale est bizarre et frustrante. Après un début poussif, j'avais réussi à m'immerger complètement mais le soufflet retombe alors qu'il y avait cent fois plus à écrire une fois les personnages principaux présentés.