18/08/2006, 01:50
J'ai vu à plusieurs reprises dans les critiques de LDVELH des lecteurs regretter que des ouvrages n'aient qu'un seul chemin possible pour triompher (que ces ouvrages soient des "one-true-path").
Si je suis bien conscient de l'intérêt qu'a un LDVELH d'avoir plusieurs "true paths" possibles en vue de sa relecture, j'aimerais faire contre-poids et rétablir la balance en vantant les mérites du one-true-path.
Déjà, c'est mon type de LDVELH préféré. Tous mes LDVELH préférés sont de ce type : Le Sépulcre des Ombres, Le Manoir de l'Enfer, La Créature Venue du Chaos, La Couronne des Rois, L'Epreuve des Champions, Planète Rebelle, Le Siège de Sardath, Les Esclaves de l'Eternité, ...
Si ce type de structure du livre nuit effectivement à sa relecture immédiate (après la victoire, mieux vaut attendre un certain laps de temps pour oublier un peu ce "bon chemin"), c'est au moment de la 1ère lecture que le plaisir est décuplé. Un one-true-path, s'il est bien construit et sait rester logique, amène le lecteur sur de fausses pistes et l'oblige à se creuser la tête pour trouver l'endroit où il a pu louper de trouver tel objet ou tel "nombre à retrancher au n° de paragraphe" (Sorcellerie, quand, tu nous tiens...). La lecture est donc longue, vu qu'il faut refaire plusieurs fois le livre de fond en comble, parfois sur plusieurs journées, pour trouver la solution. Et refaire le livre n'est jamais ennuyeux, vu qu'on est mort parce qu'on s'est fait coincer, pas à cause d'un lancer de dés basé sur la chance. On reste donc maître de son destin : il faut se montrer plus fort que le concepteur du bouquin.
Certains one-true-paths peuvent être mal faits, si les objets indispensables à trouver sont cachés sans véritable créativité (Le Voleur de Vie...) ou si cette formule de jeu se fait au détriment du texte.
Lorsque le texte reste agréable à lire et découvrir, le one-true-path prend toute sa valeur. L'histoire devient véritablement passionnante. Voir les noms de mes LDVELH préférés ci-haut.
En conclusion, il faut de tout pour faire une ludo-bibliothèque de qualité. Le tout étant que le livre soit bien conçu/écrit ou pas. Il faut savoir positiver. J'ai pris plaisir à relire récemment Le Grand Maître d'Irsmun en empruntant un autre chemin que par le passé, que je ne connaissais pas. Et j'ai pris grand plaisir à relire Le Chasseur de Mages en essayant de trouver ce bon chemin, en me disant "quel malin, cet auteur"...
Si je suis bien conscient de l'intérêt qu'a un LDVELH d'avoir plusieurs "true paths" possibles en vue de sa relecture, j'aimerais faire contre-poids et rétablir la balance en vantant les mérites du one-true-path.
Déjà, c'est mon type de LDVELH préféré. Tous mes LDVELH préférés sont de ce type : Le Sépulcre des Ombres, Le Manoir de l'Enfer, La Créature Venue du Chaos, La Couronne des Rois, L'Epreuve des Champions, Planète Rebelle, Le Siège de Sardath, Les Esclaves de l'Eternité, ...
Si ce type de structure du livre nuit effectivement à sa relecture immédiate (après la victoire, mieux vaut attendre un certain laps de temps pour oublier un peu ce "bon chemin"), c'est au moment de la 1ère lecture que le plaisir est décuplé. Un one-true-path, s'il est bien construit et sait rester logique, amène le lecteur sur de fausses pistes et l'oblige à se creuser la tête pour trouver l'endroit où il a pu louper de trouver tel objet ou tel "nombre à retrancher au n° de paragraphe" (Sorcellerie, quand, tu nous tiens...). La lecture est donc longue, vu qu'il faut refaire plusieurs fois le livre de fond en comble, parfois sur plusieurs journées, pour trouver la solution. Et refaire le livre n'est jamais ennuyeux, vu qu'on est mort parce qu'on s'est fait coincer, pas à cause d'un lancer de dés basé sur la chance. On reste donc maître de son destin : il faut se montrer plus fort que le concepteur du bouquin.
Certains one-true-paths peuvent être mal faits, si les objets indispensables à trouver sont cachés sans véritable créativité (Le Voleur de Vie...) ou si cette formule de jeu se fait au détriment du texte.
Lorsque le texte reste agréable à lire et découvrir, le one-true-path prend toute sa valeur. L'histoire devient véritablement passionnante. Voir les noms de mes LDVELH préférés ci-haut.
En conclusion, il faut de tout pour faire une ludo-bibliothèque de qualité. Le tout étant que le livre soit bien conçu/écrit ou pas. Il faut savoir positiver. J'ai pris plaisir à relire récemment Le Grand Maître d'Irsmun en empruntant un autre chemin que par le passé, que je ne connaissais pas. Et j'ai pris grand plaisir à relire Le Chasseur de Mages en essayant de trouver ce bon chemin, en me disant "quel malin, cet auteur"...