Elle appelle un jeune homme qui était en train de réparer des filets et il accourt. "Ceci est mon petit-fils, Ridaq," dit-elle.
"Et ceci est ma grand-mère, Menira," dit le jeune homme.
"Ridaq, peux-tu nous préparer du café ?" Il hoche la tête et y court aussitôt. "Les jeunes ont une telle énergie," dit-elle en riant.
Vous pénétrez dans sa maison et Ridaq vous sert un large bol du breuvage amer que les Tahashims semblent boire presque constamment. Regardant autour de vous, vous êtes presque immédiatement frappés par un objet en particulier : au centre de la pièce se tient un cheval fait d'ébène et d'argent, un mannequin grandeur nature.
"Quel est cet étrange objet ?" demandez-vous à Menira.
"Je vous raconterai l'histoire, bien qu'elle soit incroyable. Il y a bien des années, un homme vint de Minj pour épouser la fille du sultan. Il arriva sur le dos d'un cheval d'ébène volant, à la grande stupéfaction de ceux qui le virent, et offrit au sultan des présents d'encens et de soie."
"Mais, sitôt que le sultan vit le cheval volant, il conçut un ignoble plan pour s'en emparer. Revenant sur sa parole, ils rompit les fiançailles et fit enchaîner le Minjien. Devant son peuple, il prétexta que c'était parce que l'homme était d'aspect répugnant. "Ma plus jeune fille devrait-elle épouser un infidèle hideux ?" s'écria-t-il.
"Alors que le malheureux était emmené, le sultan monta sur le cheval et en tira les rênes. Le cheval s'envola comme une flèche et les sultan se retrouva bientôt au-dessus des nuages. Il eut d'abord peur, puis se sentit heureux à l'idée de posséder un tel jouet, puis il eut peur à nouveau lorsqu'il réalisa qu'il était incapable de faire redescendre le cheval..."
Menira se verse davantage de café et s'installe plus confortablement sur les coussins sur lesquels elle est appuyée. Vous reconnaissez les signes annonciateurs d'une de ces interminable session d'histoires qui sont courantes chez les Tahashims et vous hâtez de l'interrompre : "L'histoire est sans nul doute fascinante, mais le temps à notre disposition ne nous permet pas de l'écouter en entier. Disons simplement que, de toute évidence, le cheval a fini par atterrir et qu'il se trouve à présent dans votre maison. Peut-il à nouveau voler ?"
"Non, certes non ! Celui qui essaierait souffrirait certainement le sort de l'esclave qui avait volé la perle du roi Ishan. Il se trouve d'ailleurs que cette histoire fait partie de l'histoire du cheval volant, où elle sert d'incitation à la prudence. Souhaiteriez-vous l'entendre ?"
"Ce serait une grande joie," dites-vous en vous levant et en vous inclinant devant elle. "Si seulement les circonstances présentes n'étaient pas si urgentes... Mais, hélas, seul un être vil placerait le plaisir avant le devoir. Merci pour votre hospitalité. Ridaq, merci pour le café. Dieu vous bénisse tous les deux."
Vous battez en retraite hors de la maison et, poussant un soupir de soulagement, reprenez votre chemin vers la côte.
(Le cheval est un autre moyen d'effectuer la traversée, mais il nécessite un objet particulier pour marcher. Si vous aviez possédé celui-ci, Menira vous aurait offert le cheval gratuitement, pour le seul plaisir de trouver ensuite des histoires à raconter à ses voisins pour leur expliquer comment le cheval avait disparu.)
Vous continuez le long de la route, jetant des coups d'oeil périodiques à la mer.
(A ce moment, si vous avez obtenu et conservé le tapis d'Auguste de Vantérie, vous pouvez trouver quelqu'un qui sait l'utiliser. C'est le troisième moyen de traverser.)
Vous apercevez un pêcheur qui n'a guère l'air actif. Bien que ses filets soient abîmés en plusieurs endroits et que son bâteau ne soit pas en fameux état, il est tranquillement assis, en train de se distraire à tailler une figurine à apparence humaine dans un morceau de bois. Vous descendez la plage à sa rencontre.
"Je suis Wuraq, fils d'Abdallah le faiseur de filets," se présente-t-il. "Si je puis vous être utile sans avoir à me lever, ce sera avec plaisir."
"Combien veux-tu pour ton bâteau ?" lui demandez-vous.
Il vous observe avec intérêt. "Le bâteau est vieux. Je ne demande que cinq pièces d'or. Mais... si vous croisez ma femme, ne lui dites pas que je vous l'ai vendu. Je lui dirai qu'il a coulé et que j'ai tout juste réussi à sauver ma propre vie."
"Entendu." Vous concluez la transaction. (N'oubliez pas de payer les 5 pièces d'or.)
Saisi d'une inspiration soudaine, Saenad offre à Wujaq une pièce d'or en échange de la figurine de bois sur laquelle il travaille.
"Très bien !" accepte-t-il, en prenant aussitôt la pièce. "Je peux en faire d'autres, si vous le souhaitez."
Saenad examine le petit mannequin, se demandant s'il aura l'opportunité de l'utiliser. "Non, un seul me suffira."
*****
Je vais faire une pause ici, parce qu'on n'est pas au bout du tunnel de paragraphes.
Est-ce que vous pourriez chacun me faire une liste de toutes vos possessions, argent et armes comprises ?
"Et ceci est ma grand-mère, Menira," dit le jeune homme.
"Ridaq, peux-tu nous préparer du café ?" Il hoche la tête et y court aussitôt. "Les jeunes ont une telle énergie," dit-elle en riant.
Vous pénétrez dans sa maison et Ridaq vous sert un large bol du breuvage amer que les Tahashims semblent boire presque constamment. Regardant autour de vous, vous êtes presque immédiatement frappés par un objet en particulier : au centre de la pièce se tient un cheval fait d'ébène et d'argent, un mannequin grandeur nature.
"Quel est cet étrange objet ?" demandez-vous à Menira.
"Je vous raconterai l'histoire, bien qu'elle soit incroyable. Il y a bien des années, un homme vint de Minj pour épouser la fille du sultan. Il arriva sur le dos d'un cheval d'ébène volant, à la grande stupéfaction de ceux qui le virent, et offrit au sultan des présents d'encens et de soie."
"Mais, sitôt que le sultan vit le cheval volant, il conçut un ignoble plan pour s'en emparer. Revenant sur sa parole, ils rompit les fiançailles et fit enchaîner le Minjien. Devant son peuple, il prétexta que c'était parce que l'homme était d'aspect répugnant. "Ma plus jeune fille devrait-elle épouser un infidèle hideux ?" s'écria-t-il.
"Alors que le malheureux était emmené, le sultan monta sur le cheval et en tira les rênes. Le cheval s'envola comme une flèche et les sultan se retrouva bientôt au-dessus des nuages. Il eut d'abord peur, puis se sentit heureux à l'idée de posséder un tel jouet, puis il eut peur à nouveau lorsqu'il réalisa qu'il était incapable de faire redescendre le cheval..."
Menira se verse davantage de café et s'installe plus confortablement sur les coussins sur lesquels elle est appuyée. Vous reconnaissez les signes annonciateurs d'une de ces interminable session d'histoires qui sont courantes chez les Tahashims et vous hâtez de l'interrompre : "L'histoire est sans nul doute fascinante, mais le temps à notre disposition ne nous permet pas de l'écouter en entier. Disons simplement que, de toute évidence, le cheval a fini par atterrir et qu'il se trouve à présent dans votre maison. Peut-il à nouveau voler ?"
"Non, certes non ! Celui qui essaierait souffrirait certainement le sort de l'esclave qui avait volé la perle du roi Ishan. Il se trouve d'ailleurs que cette histoire fait partie de l'histoire du cheval volant, où elle sert d'incitation à la prudence. Souhaiteriez-vous l'entendre ?"
"Ce serait une grande joie," dites-vous en vous levant et en vous inclinant devant elle. "Si seulement les circonstances présentes n'étaient pas si urgentes... Mais, hélas, seul un être vil placerait le plaisir avant le devoir. Merci pour votre hospitalité. Ridaq, merci pour le café. Dieu vous bénisse tous les deux."
Vous battez en retraite hors de la maison et, poussant un soupir de soulagement, reprenez votre chemin vers la côte.
(Le cheval est un autre moyen d'effectuer la traversée, mais il nécessite un objet particulier pour marcher. Si vous aviez possédé celui-ci, Menira vous aurait offert le cheval gratuitement, pour le seul plaisir de trouver ensuite des histoires à raconter à ses voisins pour leur expliquer comment le cheval avait disparu.)
Vous continuez le long de la route, jetant des coups d'oeil périodiques à la mer.
(A ce moment, si vous avez obtenu et conservé le tapis d'Auguste de Vantérie, vous pouvez trouver quelqu'un qui sait l'utiliser. C'est le troisième moyen de traverser.)
Vous apercevez un pêcheur qui n'a guère l'air actif. Bien que ses filets soient abîmés en plusieurs endroits et que son bâteau ne soit pas en fameux état, il est tranquillement assis, en train de se distraire à tailler une figurine à apparence humaine dans un morceau de bois. Vous descendez la plage à sa rencontre.
"Je suis Wuraq, fils d'Abdallah le faiseur de filets," se présente-t-il. "Si je puis vous être utile sans avoir à me lever, ce sera avec plaisir."
"Combien veux-tu pour ton bâteau ?" lui demandez-vous.
Il vous observe avec intérêt. "Le bâteau est vieux. Je ne demande que cinq pièces d'or. Mais... si vous croisez ma femme, ne lui dites pas que je vous l'ai vendu. Je lui dirai qu'il a coulé et que j'ai tout juste réussi à sauver ma propre vie."
"Entendu." Vous concluez la transaction. (N'oubliez pas de payer les 5 pièces d'or.)
Saisi d'une inspiration soudaine, Saenad offre à Wujaq une pièce d'or en échange de la figurine de bois sur laquelle il travaille.
"Très bien !" accepte-t-il, en prenant aussitôt la pièce. "Je peux en faire d'autres, si vous le souhaitez."
Saenad examine le petit mannequin, se demandant s'il aura l'opportunité de l'utiliser. "Non, un seul me suffira."
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Je vais faire une pause ici, parce qu'on n'est pas au bout du tunnel de paragraphes.
Est-ce que vous pourriez chacun me faire une liste de toutes vos possessions, argent et armes comprises ?