25/08/2011, 17:06
Vous vous engouffrez dans l'allée. Les murs qui vous entourent font six mètres de haut ; vous n'auriez pas le temps de les escalader, quand bien même des prises s'offriraient à vos mains...
Dans votre hâte désespérée, vous trébuchez presque sur le singe. Cette créature stupide s'est arrêtée pour vous observer. "Tu as intérêt à filer, macaque," lui jetez-vous en passant à côté de lui, "ou tu vas servir d'apéritif."
Vous vous arrêtez subitement et vous retournez. Le singe vous désigne l'une des portes qui se trouvent à proximité. Vous vous souvenez de la clef d'argent. Fatima avait dit quelque chose au sujet d'un singe !
Aubin se hâte de sortir la clef et de l'insérer dans la serrure, les doigts tremblant sous l'effet de la panique. Les démons vous ont presque rejoint. Vous pouvez sentir la puanteur de leur souffle et - pire encore - l'aura maléfique suffocante qui les entoure. Leurs mains griffues se tendent pour vous saisir au moment où Aubin déverrouille la porte, qui s'ouvre devant vous.
Vous vous jetez tous les quatre à travers l'ouverture. Les visages des dieux ont émergé de la pénombre juste derrière vous, grimaçant de joie...
Vous leur claquez la porte à la figure. De l'autre côté du panneau en bois, trois voix inhumaines poussent des hurlements de rage frustrée. Vous vous affalez contre la porte, exténués, délirant de soulagement. Sauvés.
Vous vous trouvez dans un jardin cerné de murs. L'odeur du jasmin emplit vos narines, aussi épaisse que les ombres violettes précédant l'aurore. L'herbe sous vos pieds est épaisse et humide de rosée.
Le singe, qui a franchi la porte en même temps que vous, traverse la pelouse en courant. Vous découvrez un pavillon où une femme est assise, buvant dans un calice d'argent.
Vous vous inclinez, reconnaissant Fatima bien qu'elle ne porte plus son voile. "Dieu vous bénisse, madame. Votre jardin est un refuge contre des périls trop horribles pour être décrits."
"Le danger est passé," répond-elle d'une voix qui est à peine plus qu'un murmure. "Venez vous asseoir à mes côtés."
C'est ce que vous faites. Après quelques instants, alors que vous acceptez des sucreries présentées sur un plateau d'argent, le souvenir des démons vous revient soudain à l'esprit. "Ils ne peuvent pas pénétrer dans ce jardin ?" demandez-vous, soudain alarmés. Le bruit de leurs hurlements vous parvient toujours depuis l'autre côté du mur.
"Les choses qui vous poursuivaient se sont évanouies," répond-elle avec un sourire. "Ce sont les cris des chats de gouttière que vous entendez."
Vous tendez l'oreille. Elle a raison.
(Je vous laisse vous relaxer quelques instants. Ne vous bourrez pas trop de sucreries, parce que la dernière partie de l'aventure commence bientôt.)
Dans votre hâte désespérée, vous trébuchez presque sur le singe. Cette créature stupide s'est arrêtée pour vous observer. "Tu as intérêt à filer, macaque," lui jetez-vous en passant à côté de lui, "ou tu vas servir d'apéritif."
Vous vous arrêtez subitement et vous retournez. Le singe vous désigne l'une des portes qui se trouvent à proximité. Vous vous souvenez de la clef d'argent. Fatima avait dit quelque chose au sujet d'un singe !
Aubin se hâte de sortir la clef et de l'insérer dans la serrure, les doigts tremblant sous l'effet de la panique. Les démons vous ont presque rejoint. Vous pouvez sentir la puanteur de leur souffle et - pire encore - l'aura maléfique suffocante qui les entoure. Leurs mains griffues se tendent pour vous saisir au moment où Aubin déverrouille la porte, qui s'ouvre devant vous.
Vous vous jetez tous les quatre à travers l'ouverture. Les visages des dieux ont émergé de la pénombre juste derrière vous, grimaçant de joie...
Vous leur claquez la porte à la figure. De l'autre côté du panneau en bois, trois voix inhumaines poussent des hurlements de rage frustrée. Vous vous affalez contre la porte, exténués, délirant de soulagement. Sauvés.
Vous vous trouvez dans un jardin cerné de murs. L'odeur du jasmin emplit vos narines, aussi épaisse que les ombres violettes précédant l'aurore. L'herbe sous vos pieds est épaisse et humide de rosée.
Le singe, qui a franchi la porte en même temps que vous, traverse la pelouse en courant. Vous découvrez un pavillon où une femme est assise, buvant dans un calice d'argent.
Vous vous inclinez, reconnaissant Fatima bien qu'elle ne porte plus son voile. "Dieu vous bénisse, madame. Votre jardin est un refuge contre des périls trop horribles pour être décrits."
"Le danger est passé," répond-elle d'une voix qui est à peine plus qu'un murmure. "Venez vous asseoir à mes côtés."
C'est ce que vous faites. Après quelques instants, alors que vous acceptez des sucreries présentées sur un plateau d'argent, le souvenir des démons vous revient soudain à l'esprit. "Ils ne peuvent pas pénétrer dans ce jardin ?" demandez-vous, soudain alarmés. Le bruit de leurs hurlements vous parvient toujours depuis l'autre côté du mur.
"Les choses qui vous poursuivaient se sont évanouies," répond-elle avec un sourire. "Ce sont les cris des chats de gouttière que vous entendez."
Vous tendez l'oreille. Elle a raison.
(Je vous laisse vous relaxer quelques instants. Ne vous bourrez pas trop de sucreries, parce que la dernière partie de l'aventure commence bientôt.)