01/08/2011, 20:21
Vous vous précipitez vers l'escalier et vous émergez sur le pont. Des formes lumineuses jaillissent de toutes parts, explosant par endroits en des gerbes d'étincelles. Des rafales de vent déchirent le brouil¬lard. Le navire fonce vers un gigantesque trou noir ! Derrière vous, l'île disparaît peu à peu. Le vaisseau fantôme quitte le monde terrestre !
Sans perdre un instant, vous sautez par-dessus bord et vous nagez de toutes vos forces vers la plage, tandis que le vaisseau fantôme disparaît dans les limbes.
Vous retournez sur la plage. Les brumes se dis¬sipent peu à peu. Le vaisseau fantôme a disparu mais vous pouvez encore sentir son inquiétante présence dans l'atmosphère. Un silence pesant plane sur les flots. La mer d'huile scintille étrange¬ment à la lueur de la lune.
Vous vous accordez une longue nuit de sommeil pour vous remettre de vos émotions.
Si vous aviez abandonné votre armure sur la plage avant de visiter le vaisseau pirate, vous pouvez maintenant la récupérer. Vous devez à présent songer à quitter l'île.
Employer à nouveau l'oiseau Roc vous semble une mauvaise idée. Vous pouvez le faire atterrir, mais pas le diriger. S'il lui prenait l'envie de s'envoler dans une direction opposée, vous ne pourriez l'en empêcher. Il vous faut trouver un autre moyen de rallier Hakbad...
Vous longez le bord de la mer, perdus dans vos pensées quand, brusquement, un objet à demi enfoui dans le sable attire votre attention. Il s'agit d'un flacon de cuivre, scellé à la cire. Intrigué, vous défaites le cachet.
Aussitôt, une épaisse colonne de fumée noire s'élève dans le ciel. Les tourbillons se rassemblent progressivement jusqu'à former une silhouette humaine. Un Djinn gigantesque vous toise de toute sa hauteur. « Qui êtes-vous ? gronde-t-il d'une voix tonnante. Racontez-moi votre histoire, vous qui m'avez libéré ! » Passé le premier instant de frayeur, vous reprenez vos esprits. « Nous pour¬rions vous raconter toutes nos aventures, dites-vous. Mais le temps nous manque. Nous aimerions que vous fassiez apparaître un chariot volant... Nous... » Le Djinn vous interrompt brusquement. « Nous nous sommes mal compris, je crois, gronde-t-il. Dans quelques instants, je vous écraserai du talon de ma botte. » Vous protestez avec véhémence. « C'est donc de cette manière que tu comptes nous récompenser de t'avoir libéré ? Tu es bien injuste ! » Le Djinn se balance dangereusement au-dessus de vous. « Oh, non ! tonne-t-il. Le premier siècle de mon emprisonnement, je m'étais promis de combler mon libérateur de toutes les richesses du monde, mais personne n'est venu. Le siècle suivant, je m'étais promis de lui accorder trois souhaits, mais personne n'est venu... Les siècles passèrent et je me suis juré que mon libérateur, pour toute récompense, aurait droit à une mort rapide. Préparez-vous à recevoir votre dû... »
Là, l'un de vous doit intervenir. Dites moi qui.
Sans perdre un instant, vous sautez par-dessus bord et vous nagez de toutes vos forces vers la plage, tandis que le vaisseau fantôme disparaît dans les limbes.
Vous retournez sur la plage. Les brumes se dis¬sipent peu à peu. Le vaisseau fantôme a disparu mais vous pouvez encore sentir son inquiétante présence dans l'atmosphère. Un silence pesant plane sur les flots. La mer d'huile scintille étrange¬ment à la lueur de la lune.
Vous vous accordez une longue nuit de sommeil pour vous remettre de vos émotions.
Si vous aviez abandonné votre armure sur la plage avant de visiter le vaisseau pirate, vous pouvez maintenant la récupérer. Vous devez à présent songer à quitter l'île.
Employer à nouveau l'oiseau Roc vous semble une mauvaise idée. Vous pouvez le faire atterrir, mais pas le diriger. S'il lui prenait l'envie de s'envoler dans une direction opposée, vous ne pourriez l'en empêcher. Il vous faut trouver un autre moyen de rallier Hakbad...
Vous longez le bord de la mer, perdus dans vos pensées quand, brusquement, un objet à demi enfoui dans le sable attire votre attention. Il s'agit d'un flacon de cuivre, scellé à la cire. Intrigué, vous défaites le cachet.
Aussitôt, une épaisse colonne de fumée noire s'élève dans le ciel. Les tourbillons se rassemblent progressivement jusqu'à former une silhouette humaine. Un Djinn gigantesque vous toise de toute sa hauteur. « Qui êtes-vous ? gronde-t-il d'une voix tonnante. Racontez-moi votre histoire, vous qui m'avez libéré ! » Passé le premier instant de frayeur, vous reprenez vos esprits. « Nous pour¬rions vous raconter toutes nos aventures, dites-vous. Mais le temps nous manque. Nous aimerions que vous fassiez apparaître un chariot volant... Nous... » Le Djinn vous interrompt brusquement. « Nous nous sommes mal compris, je crois, gronde-t-il. Dans quelques instants, je vous écraserai du talon de ma botte. » Vous protestez avec véhémence. « C'est donc de cette manière que tu comptes nous récompenser de t'avoir libéré ? Tu es bien injuste ! » Le Djinn se balance dangereusement au-dessus de vous. « Oh, non ! tonne-t-il. Le premier siècle de mon emprisonnement, je m'étais promis de combler mon libérateur de toutes les richesses du monde, mais personne n'est venu. Le siècle suivant, je m'étais promis de lui accorder trois souhaits, mais personne n'est venu... Les siècles passèrent et je me suis juré que mon libérateur, pour toute récompense, aurait droit à une mort rapide. Préparez-vous à recevoir votre dû... »
Là, l'un de vous doit intervenir. Dites moi qui.