Yep, bien vu Alendir et merci pour ton commentaire.
En effet, rouge-Sang est largement inspiré par les Orcs de Nicholls, ce que j’avais indiqué dans mon mail d’accompagnement à cette AVH envoyé à Héros. J’avais bien aimé ! (c’était les vacances) Et je trouve que lui non plus n’utilise pas trop de « termes crus », des « phrases cinglantes » pour relater les aventures de la compagnie des renards. On y ressent une humanité et des descriptions presque anthropologiques calquées sur le fonctionnement des tribus amérindiennes par exemple (le rapport à la nature, le chamanisme, le culte du guerrier, le courage).
Ça se ressent au fur et à mesure du bouquin. Et d’autant plus dans la deuxième trilogie en cours d’édition. On s’éloigne vraiment des poncifs classiques de l’orc généralement admis.
C’est ce que j’avais en tête quand j’ai rédigé cette AVH, pas plus, pas moins mais en aucun cas la volonté d’être original en saupoudrant des orcs à la place de preux chevaliers aux dents blanches.
Pour l’anecdote, Rouge-Sang reste un coup d’essai pour moi. J’étais à l’époque (cette AVH à été écrite il y a plus d’un an et demi) arc-bouté sur un projet initial (retour sur l’ile du Roi Lézard) qui s’est vite révélé un véritable Everest insurmontable, faute d’entrainement. 350 à 400 paragraphes lors d'une première, c’était ‘too much’ pour un néophyte !
Du coup, j’ai ressenti le besoin de rédiger une aventure réduite, juste afin de tester le programme du site (ADVELH, merci Oiseau) et la mécanique de narration. Et pour avoir un truc fini en main, une sorte de « camp de base » avant d’aller jouer dans la cour des grands !
Rouge sang est né en une journée avec 50 paragraphes sans queue ni tête, sans scénario particulier, histoire de narrer les pérégrinations d’un guerrier orc sur un champ de bataille improbable et tellement commun ! Les règles, c’était du DF d’ailleurs.
Et puis, je me suis pris au jeu (en même temps que mon projet principal s’éloignait) et me surpris à écrire quelques paragraphes supplémentaires pour arriver à 80, 120 et même 200 à la fin. Réduit à 160 pour les besoins de la revue.
Donc il ne faut pas chercher là-dedans quelque chose de profond ou de très original. Je n’ai pas tenté d'inventer tout un monde, un bestiaire inédit et me suis contenté de surfer sur les vagues bien établies de l’héroïc fantasy en me concentrant sur un résultat. J’étais simplement animé par le désir de me frotter à la littérature interactive, sans prétention et conscient du chemin qui me reste à parcourir pour réaliser un début d’œuvre cohérente et qui sonne juste.
Même au niveau du style, j’estime avoir beaucoup travaillé et j’avoue que je n’ai même pas osé lire Rouge-Sang imprimé dans ce bien bel objet qu’est Héros de peur d'être un peu déçu.
Galop d’essai donc mais très heureux tout de même d’avoir été publié !
En effet, rouge-Sang est largement inspiré par les Orcs de Nicholls, ce que j’avais indiqué dans mon mail d’accompagnement à cette AVH envoyé à Héros. J’avais bien aimé ! (c’était les vacances) Et je trouve que lui non plus n’utilise pas trop de « termes crus », des « phrases cinglantes » pour relater les aventures de la compagnie des renards. On y ressent une humanité et des descriptions presque anthropologiques calquées sur le fonctionnement des tribus amérindiennes par exemple (le rapport à la nature, le chamanisme, le culte du guerrier, le courage).
Ça se ressent au fur et à mesure du bouquin. Et d’autant plus dans la deuxième trilogie en cours d’édition. On s’éloigne vraiment des poncifs classiques de l’orc généralement admis.
C’est ce que j’avais en tête quand j’ai rédigé cette AVH, pas plus, pas moins mais en aucun cas la volonté d’être original en saupoudrant des orcs à la place de preux chevaliers aux dents blanches.
Pour l’anecdote, Rouge-Sang reste un coup d’essai pour moi. J’étais à l’époque (cette AVH à été écrite il y a plus d’un an et demi) arc-bouté sur un projet initial (retour sur l’ile du Roi Lézard) qui s’est vite révélé un véritable Everest insurmontable, faute d’entrainement. 350 à 400 paragraphes lors d'une première, c’était ‘too much’ pour un néophyte !
Du coup, j’ai ressenti le besoin de rédiger une aventure réduite, juste afin de tester le programme du site (ADVELH, merci Oiseau) et la mécanique de narration. Et pour avoir un truc fini en main, une sorte de « camp de base » avant d’aller jouer dans la cour des grands !
Rouge sang est né en une journée avec 50 paragraphes sans queue ni tête, sans scénario particulier, histoire de narrer les pérégrinations d’un guerrier orc sur un champ de bataille improbable et tellement commun ! Les règles, c’était du DF d’ailleurs.
Et puis, je me suis pris au jeu (en même temps que mon projet principal s’éloignait) et me surpris à écrire quelques paragraphes supplémentaires pour arriver à 80, 120 et même 200 à la fin. Réduit à 160 pour les besoins de la revue.
Donc il ne faut pas chercher là-dedans quelque chose de profond ou de très original. Je n’ai pas tenté d'inventer tout un monde, un bestiaire inédit et me suis contenté de surfer sur les vagues bien établies de l’héroïc fantasy en me concentrant sur un résultat. J’étais simplement animé par le désir de me frotter à la littérature interactive, sans prétention et conscient du chemin qui me reste à parcourir pour réaliser un début d’œuvre cohérente et qui sonne juste.
Même au niveau du style, j’estime avoir beaucoup travaillé et j’avoue que je n’ai même pas osé lire Rouge-Sang imprimé dans ce bien bel objet qu’est Héros de peur d'être un peu déçu.
Galop d’essai donc mais très heureux tout de même d’avoir été publié !