19/12/2006, 22:25
Deuxième chapitre de ma critique : les ressorts dramatiques (spoilers !)
Le bilan est un peu mitigé : beaucoup d'efforts sont faits pour tenir le joueur en haleine, mais les ficelles utilisées sont parfois répétitives, au point d'en devenir un peu agaçantes.
- Les rebondissements concernant l'identité réelle des Fils de l'Ange marchent plutôt bien. En tout, il n'y a pas moins de six personnes qu'on est amené à prendre pour des FdA alors qu'il n'en est rien. L'incapacité de Tanilya à faire la différence entre les FdA et les Apôtres rend vraisemblable cette incertitude qui dure presque jusqu'à la fin.
- Les passages qui racontent ce qui arrive aux Apôtres sont intéressants en ce qu'ils offrent au lecteur l'autre côté de l'histoire. Ils laissent également deviner les ennuis qui vont s'abattre sur les FdA, ce qui contribue à maintenir une atmosphère de tension. Leur inconvénient est qu'ils diminuent l'effet de surprise. Ils nuisent beaucoup à l'intrigue du traître en éliminant de façon presque certaine plusieurs suspects potentiels.
- De même, comme je l'ai déjà dit, les résumés qui introduisent chaque aventure révèle parfois beaucoup trop de choses.
- Le côté ultra-récurrent des méchants est vite frustrant. On n'arrête pas de les croiser et ces rencontres n'aboutissent généralement à aucun résultat concret. Hayei s'enfuit, Vurgull se tire, Raniyes nous épargne et Voôde se désintéresse de notre sort. Divers méchants se contentent de nous envoyer leurs hommes de main et s'en vont pendant ce temps-là. Et ne parlons même pas des méchants qui nous affrontent sans nous révéler leur véritable force, de ceux qui changent de forme, de ceux qui ressuscitent... Bref, il faut se montrer très patient pour arriver à des combats un tant soit peu décisifs. Tout ça rend les confrontations moins palpitantes et finit par agacer le joueur.
- Il y a aussi un usage très excessif du deus ex machina. Dans de nombreuses situations, on se retrouve dans une situation apparemment désespérée (face à 200 soldats, à un méchant surpuissant, sur le point d'être exécutés, etc.) et c'est un phénomène totalement indépendant de nos choix qui va venir nous sauver (quelqu'un va se porter à notre secours, l'un des FdA va manifester une force inhabituelle, etc.). Ca finit par devenir prévisible et, dans la plupart des confrontations "désespérées", le joueur finit par prendre son mal en patience, sachant que quelque chose surviendra pour sauver la situation.
- Le fait que plusieurs des gentils meurent est positif (même si j'ai trouvé que la façon dont Kiana se fait tuer est invraisemblable... je suis juste à côté du type, comment est-il possible que je ne puisse même pas essayer de l'en empêcher ?!). J'ai trouvé la résurrection massive de la fin franchement décevante. Le fait que Niyanée reste morte et que les ressuscités soient condamnés à ne plus jamais vieillir tempèrent heureusement un peu le happy end.
Le bilan est un peu mitigé : beaucoup d'efforts sont faits pour tenir le joueur en haleine, mais les ficelles utilisées sont parfois répétitives, au point d'en devenir un peu agaçantes.
- Les rebondissements concernant l'identité réelle des Fils de l'Ange marchent plutôt bien. En tout, il n'y a pas moins de six personnes qu'on est amené à prendre pour des FdA alors qu'il n'en est rien. L'incapacité de Tanilya à faire la différence entre les FdA et les Apôtres rend vraisemblable cette incertitude qui dure presque jusqu'à la fin.
- Les passages qui racontent ce qui arrive aux Apôtres sont intéressants en ce qu'ils offrent au lecteur l'autre côté de l'histoire. Ils laissent également deviner les ennuis qui vont s'abattre sur les FdA, ce qui contribue à maintenir une atmosphère de tension. Leur inconvénient est qu'ils diminuent l'effet de surprise. Ils nuisent beaucoup à l'intrigue du traître en éliminant de façon presque certaine plusieurs suspects potentiels.
- De même, comme je l'ai déjà dit, les résumés qui introduisent chaque aventure révèle parfois beaucoup trop de choses.
- Le côté ultra-récurrent des méchants est vite frustrant. On n'arrête pas de les croiser et ces rencontres n'aboutissent généralement à aucun résultat concret. Hayei s'enfuit, Vurgull se tire, Raniyes nous épargne et Voôde se désintéresse de notre sort. Divers méchants se contentent de nous envoyer leurs hommes de main et s'en vont pendant ce temps-là. Et ne parlons même pas des méchants qui nous affrontent sans nous révéler leur véritable force, de ceux qui changent de forme, de ceux qui ressuscitent... Bref, il faut se montrer très patient pour arriver à des combats un tant soit peu décisifs. Tout ça rend les confrontations moins palpitantes et finit par agacer le joueur.
- Il y a aussi un usage très excessif du deus ex machina. Dans de nombreuses situations, on se retrouve dans une situation apparemment désespérée (face à 200 soldats, à un méchant surpuissant, sur le point d'être exécutés, etc.) et c'est un phénomène totalement indépendant de nos choix qui va venir nous sauver (quelqu'un va se porter à notre secours, l'un des FdA va manifester une force inhabituelle, etc.). Ca finit par devenir prévisible et, dans la plupart des confrontations "désespérées", le joueur finit par prendre son mal en patience, sachant que quelque chose surviendra pour sauver la situation.
- Le fait que plusieurs des gentils meurent est positif (même si j'ai trouvé que la façon dont Kiana se fait tuer est invraisemblable... je suis juste à côté du type, comment est-il possible que je ne puisse même pas essayer de l'en empêcher ?!). J'ai trouvé la résurrection massive de la fin franchement décevante. Le fait que Niyanée reste morte et que les ressuscités soient condamnés à ne plus jamais vieillir tempèrent heureusement un peu le happy end.