04/07/2008, 20:15
Un jour comme les autres. Le héros se balade à travers les champs, dérobe une pomme dans un arbre pour en goutter la tendre chair. Un peu verte tout de même. Le fermier du coin l'aperçoit, et commence à beugler, sa fourche entre les mains. Ni une, ni deux, le preux héros dégaine son arme et pourfend le pouilleux.
Ne rions pas, on tue réellement de pauvres paysans qui ne nous ont rien fait dans plusieurs LVH. Sans parler des innombrables voleurs, sbires, personnes de passage à peine agressifs... Souvenez-vous de la légendaire Cité des Voleurs, où le texte nous permet d'attaquer pratiquement chaque boutiquier, voire chaque habitant. Et c'est encore pire, pour les non-humains. En gardant l'exemple précédent, on peut citer la femme-serpent, parfaite innocente dont on investit la maison avant de l'abattre sommairement.
De façon générale, le héros a à peine une pensée pour tous les malheureux qu'il abat (sûrement plus en une seule aventure qu'un soldat en une guerre). Pour reprendre la blague d'Austin Powers, on ne pense jamais à la famille des sbires des méchants. Mais là où le héros est encore plus fort que James Bond, c'est qu'il prend bien soin de zigouiller ses victimes. Avec une lame relativement peu effilée, on pourrait s'attendre à ce que ses victimes soient en mauvaise état et meurent plus tard de leurs blessures, mais non. Un combat gagné = un mort (sauf si cela contredit le scénario).
On assiste cependant, toujours grâce aux avh, à une resacralisation de la mort, avec des héros qui ne sentent pas très bien après leur premier meurtre, d'autres qui ne tuent pas de gens. Cela fait du bien.
Ne rions pas, on tue réellement de pauvres paysans qui ne nous ont rien fait dans plusieurs LVH. Sans parler des innombrables voleurs, sbires, personnes de passage à peine agressifs... Souvenez-vous de la légendaire Cité des Voleurs, où le texte nous permet d'attaquer pratiquement chaque boutiquier, voire chaque habitant. Et c'est encore pire, pour les non-humains. En gardant l'exemple précédent, on peut citer la femme-serpent, parfaite innocente dont on investit la maison avant de l'abattre sommairement.
De façon générale, le héros a à peine une pensée pour tous les malheureux qu'il abat (sûrement plus en une seule aventure qu'un soldat en une guerre). Pour reprendre la blague d'Austin Powers, on ne pense jamais à la famille des sbires des méchants. Mais là où le héros est encore plus fort que James Bond, c'est qu'il prend bien soin de zigouiller ses victimes. Avec une lame relativement peu effilée, on pourrait s'attendre à ce que ses victimes soient en mauvaise état et meurent plus tard de leurs blessures, mais non. Un combat gagné = un mort (sauf si cela contredit le scénario).
On assiste cependant, toujours grâce aux avh, à une resacralisation de la mort, avec des héros qui ne sentent pas très bien après leur premier meurtre, d'autres qui ne tuent pas de gens. Cela fait du bien.