[05] La Cité des Voleurs
#16
chacun le sait,la Cité est sortie en 1983.

En 1985 sortait sur ZX Spectrum le jeu "City of Death". On est un guerrier qui se balade dans une ville à la recherche d'un magicien ( au placement randomisé en début de jeu ) lequel est le seul à pouvoir protéger notre village de "la noire sorcellerie des druides maléfiques"; on peut entrer dans les maisons soit pour les piller au risque d'avoir à combattre les habitants, soit pour leur acheter des renseignements sur où vit le magicien. À quoi sert de piller ? À augmenter notre capacité de combat ( dans les armureries ), nos PdV( tavernes ), ou les deux ( boutiques de magie ).
Et ce n'est pas une mauvaise idée d'augmenter ses capacités de combat vu qu'outre les habitants chez eux il y a les gardes et les 'pilleurs d'âme' ( soul robbers ) qui infestent les voies publiques.

Et quand on a fini par trouver le magicien, il nous envoie combattre un squelette, lequel est le maître de la ville.

C'est beau, une telle créativité.
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
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#17
Ah ouais ! Le bitmap d'introduction est tout de même très clair !

[Image: CityOfDeath.gif-384x288.png]
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#18
Un DF intéressant et original, car se situant à 80% en milieu urbain. Après une introduction très bien écrite, en route donc pour Port-Sable Noir, la cité des voleurs. On doit y retrouver un vieux magicien, Nicodème, seul capable de venir en aide à celui qui nous envoie. Une ville entière comme terrain de jeu et quelle ville ! On s'y perd facilement et la grande force du livre, c'est que même au bout de la dixième lecture, on a l'impression qu'il y a encore des endroits où l'on n'est pas passé. L'ambiance est agréable, pas toujours dangereuse mais on sent bien que cette cité recèle son lot d'arnaqueurs, de truands et de types louches. L'explorer est un plaisir.

Malheureusement, les choses se gâtent vite... Nicodème, une fois trouvé, nous fait comprendre qu'il n'a pas l'intention de bouger son cul et que c'est donc à nous d'aller buter Zambar Bone, le Prince de la Nuit (surnom qui fait très "patron de boîte de nuit tendance"). Et pour cela, il faut nous faire tatouer une licorne sur fond de soleil levant sur le front et trouver trois ingrédients. Bon, déjà, le coup du tatouage, tout aventurier normalement constitué et pourvu d'un minimum d'estime de soi enverra tout bouler et ira voir ailleurs.... M'enfin bon, admettons. Le ratage complet revient à la dernière partie, incroyablement bâclée et expédiée. On est d'un coup impérativement obligé de quitter la ville et là, un message de Nicodème nous apprend que seuls deux ingrédients sur les trois récoltés sont suffisants et qu'il ne se rappelle plus lesquels… Donc, pour la victoire finale, c'est totalement au pif : soit on tombe sur la bonne formule et c'est bon, soit on se plante et c'est la mort assurée. Cette dernière partie est d'ailleurs insipide, incroyablement bâclée et même inutile. Après une aventure en milieu urbain réussie et attractive, l'auteur foire complètement son livre en quelques paragraphes et vous dégoûte de recommencer si vous vous êtes planté. On regrettera aussi quelques noms débiles genre "Grincheux" et "Grosmollet" (les Laurel et Hardy de la garde urbaine) et les Bays qui jouent au Baysball… Pathétique. La couverture est attrayante, les illustrations intérieures réussies (pas toutes), McCaig étant quand-même ici loin de son niveau du Labyrinthe de la Mort.
Anywhere out of the world
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#19
(18/01/2019, 18:20)Voyageur Solitaire a écrit : On regrettera aussi quelques noms débiles genre "Grincheux" et "Grosmollet"
"Grincheux" et "Grosnez" ("Grosmollet" c'est dans la Forêt de la Malédiction) ne sont pas fameux mais c'est à déposer à la porte du traducteur, en VO "Sourbelly" et "Fatnose" sont nettement au-dessus ( tandis que les Bays et leur jeu sont bien de Ian; j'imagine qu'en tant qu'Anglais il lui plaisait de se moquer du jeu national américain ).
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
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#20
A Taiwan, Depardieu ils l'appellent "Grosnez" (en chinois évidemment)... Smile
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#21
Ah, merci pour le rectificatif, je n'avais pas le livre sous la main et me suis fié à mes souvenirs.
J'ai jamais pu blairer ce genre de noms, beaucoup trop Tolkien : Grosnez, Grosmollet, Grandpas, Saroulemal…
A quand Petitebite et Ménopause ?
Anywhere out of the world
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