A fond dans Keith Martin : je viens de terminer l'excellent "Les Mages de Solani" et me balade dans le Palais de Glace (de la Tour de la Destruction).
Quel LDVELH lisez-vous en ce moment?
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Althéos Beta s'est mis en route sous la protection d'Apollon. Sachant qu'il ne risquait à peu près rien à consulter l'Oracle, il a prit la résolution de se montrer audacieux et de sortir des chemins battus.
Il entame son aventure en débarrassant la Grèce Antique de sa seule auberge moins trois étoiles. Longeant une plage, il capture un étalon sauvage, ce qui lui attire la faveur de Poséidon (laquelle ne vaut vraiment pas grand-chose, mais reste marginalement préférable à sa défaveur). Comme Althéos Alpha avant lui, il fournit aux habitants de Crommyon de quoi réaliser le plus gros rôti de porc jamais vu, puis accomplit les rites d'Eleusis correctement. De passage à Acharnes, il parie sur une course de chars - dans l'espoir de pouvoir participer à la suivante - mais un accident spectaculaire fait que personne ne gagne. S'étant fait reconnaître par son père, il participe à la bataille contre les Amazones, où il juge intelligent d'imiter Althéos Alpha en affrontant en duel la reine ennemie. Mais Antiope n'est pas une adversaire commode lorsqu'on n'a pas le bonus de Force octroyé par Arès : la fessée, cette fois, c'est elle qui la donne. Altheos Beta parvient à éviter le ridicule de rester prisonnier jusqu'à la fin de la bataille, mais n'accomplit rien d'autre... et il n'a même plus son armement ! Il redore quelque peu son blason (et son total assez maigre d'Honneur) en abattant un serpent de mer, puis remplace avantageusement son matos auprès d'Héphaïstos. Après quelques autres évènements mineurs, il approche des rivages de la Crète. Et là, Talos lui éclate la tête à coups de pierres.
03/04/2013, 13:30
Althéos Gamma choisit la protection d'Athéna, dans l'espoir qu'elle lui conférerait à la fois la victoire au combat et la sagesse dans les choix.
Il suit essentiellement le même chemin qu'Althéos Beta. A Acharnes, la faveur de Poséidon lui permet de miser sur le bon attelage... mais pas de gagner la course qui suit, malgré tout les points d'Honneur qu'il dépense pour y parvenir (en passant, je réalise que je m'étais planté dans les règles de la course lors de ma précédente partie ; mais bon, ça n'aurait rien changé au destin d'Althéos Beta). Arrivé à Athènes, il évite à deux Crétois d'être lapidés, ce qui ne lui vaut bizarrement pas le moindre point d'Honneur. Sa différence Honneur-Honte n'étant plus que de 13, il décide d'aller affronter le Taureau de Marathon dans l'espoir de l'augmenter un peu. Ca ne se révèle pas une idée prodigieuse : à l'issue du combat, il n'a plus que 8 points d'Honneur (contre 3 de Honte). Contre les Amazones, il a enfin l'occasion de se distinguer en négociant une solution diplomatique. Le voyage en bâteau s'accomplit sans difficulté particulière et Althéos Gamma triomphe de Talos sans trop de mal. Arrivé en Crète avec 37 points d'Honneur et 4 de Honte, Althéos Gamma décide de s'infiltrer dans le Labyrinthe dès que possible. Il y réussit, mais ça ne lui réussit pas : après quelques choix droite/gauche, le Minotaure l'attaque par surprise et l'embroche comme un lapin. Encore un PFA sur lequel je n'étais jamais tombé par le passé !
04/04/2013, 00:05
excellentes chroniques Outremer ! Tu réussis à donner de l'intérêt à une série qui m'a toujours déplu…
Le Vampire du Château Noir pour moi, trois morts pour le moment ( mais les deux premières j'avais une Hab de 7 et 8, autant dire qu'ils étaient morts dès le départ ), l'exploration se poursuit…
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi." Poème d'Enheduanna
Althéos Delta commence son aventure avec la protection d'Héra parce qu'il fallait bien que ça tombe sur quelqu'un. Pour contrebalancer cette tare émasculante, il décide de livrer le plus de combats difficiles possibles.
Conformément à cette résolution, il affronte et tue les quatre bandits d'Epidaure, un bel exploit qui ne lui laisse qu'un unique point d'Honneur à la fin du combat (heureusement, sa victoire lui permet d'en regagner 6). Un peu plus tard, il sert de mule à sa protectrice, qui le récompense avec une invocation de Zeus supplémentaire et une floppée assommante de recommandations. En route vers Delphes, il profane involontairement un champ sacré d'Apollon, pigeonné par des soldats qui n'ont apparemment rien de mieux à faire de leur temps. Il réussit à se faire pardonner de l'archer divin, qui lui dispense par l'intermédiaire de la Pythie un oracle spectaculairement inutile. En route vers Thèbes, il participe à une bacchanale avec des nymphes et des satyres, ce qui lui vaut la faveur de Dionysos (ainsi que 2 points de Honte et la migraine). A Thèbes, il entend parler d'une conspiration pour tuer le roi ; à défaut de pouvoir la rejoindre, il rosse deux des conspirateurs. Un peu plus tard, il interrompt un sacrifice consacré à Hécate par pur esprit de contrariété, fait l'impasse sur les courses de chars et arrive enfin à Athènes. Althéos Delta est alors envoyé par son père contre le Taureau de Marathon, qui le tue en moins de temps qu'il n'en faut pour dire "Olé !". Zeus le sauve, mais ça ne sert à rien, puisqu'il faut à nouveau affronter la bête et qu'Althéos Delta n'a plus de points d'Honneur pour se doper. Il n'aura jamais l'occasion d'avoir le mal de mer.
Althéos Epsilon se met sous la protection d'Aphrodite. Sa philosophie est bien simple : (1) faire le moins d'effort possible, (2) profiter de la vie le plus possible et (3) réussir malgré tout. Bref, la tactique Pat Magnum, comme dirait Skarn.
Althéos Epsilon débute l'aventure par une rencontre avec sa protectrice, pas bien utile mais plaisante. Il évite soigneusement Epidaure, saisissant au passage quelques occasions sans danger de grappiller des points d'Honneur. Aventureux mais pas téméraire, il n'essaie même pas de débarrasser Pagae des rats qui y ont apporté la peste. Après avoir fait du tourisme à Delphes, il se récompense de tous ces efforts en prenant du bon temps avec des nymphes et des satyres (surtout avec les nymphes, on peut le présumer). De passage à Thèbes, il ne se fatigue pas à tenter d'empêcher l'assassinat du monarque local. Il conclut cette liste d'exploits en allant regarder les courses de chars d'Acharnes. Lorsqu'il arrive à Athènes, Althéos Epsilon n'a toujours pour seul armement que son fidèle gourdin, lequel n'a d'ailleurs jamais servi. Egée lui confie heureusement un équipement de meilleure qualité, mais il l'envoie aussi se battre contre les Amazones ! C'est bien dur pour Althéos Epsilon, d'autant que ses points d'Honneur ne sont que très marginalement supérieurs à ses points de Honte. Dans la mêlée, il essaie désespérément d'éviter de combattre Antiope, mais ça se révèle impossible. Il réussit à remporter la victoire, mais sa différence Honneur-Honte n'est plus que de 2 et une prière adressée à Zeus ne lui confère qu'un petit point d'Honneur supplémentaire... En route vers la Crète, la rencontre du serpent de mer le confronte à un douloureux dilemme : il aimerait bien éviter le combat, mais, même si c'est possible, ça rapprocherait sans doute dangereusement sa différence Honneur-Honte de 0. A son corps défendant, il prend donc l'initiative d'attaquer le monstre et remporte la victoire. Il fait escale à Mélos, où il se goinfre de raisin, et à Théra, où il obtient un armement divin (ce qui n'est pas mal non plus). Les prières pour apaiser Poséidon lui coûtent plus de points d'Honneur qu'il n'en avait gagné en abattant le serpent de mer et ne l'empêchent pas d'avoir un mal de mer terrible. De passage à Cythère, il a le plaisir de passer à nouveau du temps en compagnie de sa belle protectrice. Joignant l'utile à l'agréable, Aphrodite lui apprend comment atteindre la Crète en évitant Talos. Et c'est ainsi que notre héros arrive au bout du premier livre. Se lançant dans le deuxième tome avec 11 points d'Honneur et 8 de Honte, Althéos Epsilon n'hésite pas vraiment sur la stratégie à suivre. En tant que protégé d'Aphrodite, il ne peut pas décemment ne pas vivre une passion brève et torride avec Thaisia. Cela fait, il paresse ensuite pendant deux jours sans rien faire. Le combat de pancrace est rude. Althéos Epsilon semble un moment en mesure de l'emporter, mais une succession de jets de dé défavorables finit par lui coûter la victoire et la vie. Considérant le peu de points d'Honneur dont il disposait, le Minotaure l'aurait sans doute mangé tout cru de toute façon.
Althéos Zeta se lance dans l'aventure avec Poséidon comme protecteur et une parfaite conscience du fait qu'il ne peut compter que sur lui-même. Il décide d'appliquer une stratégie révolutionnaire : privilégier les choix rentables à ceux qui ne le sont pas.
Procuste, l'étalon de Poséidon, la truie géante, les voleurs de Mégare, les rites d'Eleusis... A Acharnes, la protection de Poséidon montre qu'elle n'est pas totalement inutile en aidant Althéos Zeta à gagner la course de chars. Plus tard, il met un terme à la guerre contre les Amazones en triomphant d'Antiope. Le serpent de mer, les armes d'Héphaïstos, Cythère... La protection de Poséidon ne change pas grand-chose à la manière dont se déroule le voyage en mer. Althéos Zeta réussit à toucher d'entrée de jeu le point faible de Talos, ce qui rend le reste du combat très facile. Il débarque en Crète avec 44 points d'Honneur et seulement 2 de Honte. Il choisit cette fois de se préparer à la suite des évènements avec le bon type d'exercices physiques (celui qui augmente son Endurance). Faute d'avoir pu batifoler avec Thaisia, Althéos Zeta va rendre visite à Ariane, qui lui remet sa proverbiale pelote de fil. Il essaie plus tard de rencontrer Boloris (histoire de récupérer la lampe qui lui permettrait de s'éclairer dans le labyrinthe), mais ne réussit qu'à déclencher un piège qui le crible de darts empoisonnés. Zeus le sauve... mais le ramène ce faisant à un point d'Honneur et aucun de Honte !!! Althéos Zeta, qui réfléchissait déjà à la stratégie à suivre dans le troisième livre, réalise soudain qu'il n'arrivera jamais jusque-là. Il décide de se battre néanmoins jusqu'au bout et colle une dérouillée à Kremton au pancrace. Il explore le labyrinthe jusqu'à découvrir le glaive de son frère, qu'il ramasse. Et comme la stratégie du Minotaure est apparemment d'attendre que sa proie se baisse pour lui tomber dessus à bras raccourcis, le combat s'engage aussitôt ! Le Minotaure a 15 en Force et 22 en Protection. Althéos Zeta, grâce aux bonus exceptionnels que lui accordent son équipement divin, a pour ce combat 10 en Force et 28 en Protection. Il a également réussi à faire remonter son total d'Honneur jusqu'à 11. Mais il est blessé d'entrée de jeu et le Minotaure est difficile à tuer (il faut le toucher quatre fois au lieu de trois). Pour le premier assaut, notre héros dépense 3 points d'Honneur pour augmenter sa Force. Ca se révèle inutile, puisqu'il tire de toute façon un 12. Le Minotaure manque son coup avec un 8. Deuxième assaut, Althéos dépense encore 3 points d'Honneur... et tire encore un 12 !! Le Minotaure manque avec un 7. Troisième assaut, Althéos joue le tout pour le tout en dépensant 4 points d'Honneur... et tire un double 1 ! Calamité ! Heureusement, le Minotaure ne fait pas mieux avec un 3. Quatrième assaut et il n'est plus possible de dépenser de points d'Honneur cette fois (si Althéos tombe à 0 points d'Honneur, il ne peut plus en regagner qu'en faisant appel à Zeus, ce qu'il a déjà fait au cours de cette aventure). Althéos Zeta tire 4 et le Minotaure 6. Cinquième assaut : Althéos tire un 11 ! C'est gagné ! Grièvement blessé, le Minotaure ne peut plus le toucher ! Par ici les 15 points d'Honneur ! Sur le chemin du retour, Althéos Zeta ne tarde pas à perdre le fil qu'il déroulait derrière lui, mais Ariane elle-même vient le tirer d'affaire. Incrédule, Althéos Zeta la laisse l'entraîner hors des décombres du labyrinthe et vers le troisième livre de la série. La princesse crétoise n'est guère récompensée de son aide, puisque la première action d'Althéos Zeta dans le troisième livre est de l'abandonner. La suite des évènements se déroule comme pour Althéos Alpha : notre héros étouffe dans l'oeuf une mutinerie, croise Markos, rentre à Athènes, voit son père mourir et doit repartir aussi sec. Il ne réalise pas qu'il s'écoulera bien des années avant qu'il ne puisse revenir... si jamais il y parvient. Suite à son premier naufrage de l'aventure, Althéos Zeta rencontre et porte secours au centaure Chiron. Un peu plus tard, il rencontre à nouveau Markos et se fait plumer dans un jeu de dés. Encore plus tard, il réussit le même exploit qu'Althéos Delta : offenser un dieu en obéissant bêtement au premier venu. De passage à Troie, il ne se distingue pas franchement lors d'une course nautique, le vent s'obstinant à ne jamais souffler dans la bonne direction. Un peu plus tard, il tue son cousin, parce que c'est comme ça que ça se passe, dans ce livre. Suite à son second naufrage de l'aventure, Althéos parvient sur l'île de Calypso, où il fait un petit séjour de quatre ans et demi. Il s'en va enfin à bord d'un radeau, échappe de justesse aux sirènes, puis se rend sur l'île de Circé pour y être purifié. Héra, qui lui est favorable, lui fait porter une herbe magique qui le protégera de la magie. Cinq paragraphes plus loin, Althéos Zeta, qui a manqué le renvoi "Oracle" qui l'aurait autorisé à avaler la plante au moment logique, finit malgré tout changé en cochon.
16/04/2013, 15:49
Stomslayer. J' en suis à ma 3 eme tentative. Ça a l'air pas mal.
16/04/2013, 17:37
16/04/2013, 23:45
Oui albatur, j'ai vu sur la taverne que tu lui avais donné la note de 15/20. Figure-t-il dans ton top 3 des livres de green ?
17/04/2013, 16:08
J'hésite car j'avais bien aimé aussi le sépulcre des ombres (je lui ai aussi donné un 15)... Dans le top il y'a de sur : HOTW et NOTN.
18/04/2013, 13:15
Je me suis acheté le Hurlement du Loup-Garou (traduit par La Nuit du Loup-Garou) et je me suis commandé la Nuit du Nécromancien et le Pirate de l'Au-delà.
Pourquoi ça ne se passe jamais de jour mais toujours de nuit? lol
06/05/2013, 15:08
Skarn m’ayant prêté il y a un moment Howl of the Werewolf, je me suis enfin mis, profitant de mes vacances, à le lire sérieusement. (Tu vois, tout arrive !)
Ma première tentative s’est soldée par mon trépas face à un cavalier sans tête que j’avais pourtant vaincu une première fois. J’étais pourtant de force équivalente et d’une constitution légèrement meilleure, mais les dés m’ont abandonné tel l’Anneau unique glissant du doigt d’Isildur pour le condamner à mort. Il faut dire que j’ai commis l’erreur de laisser une sorcière terminer son rituel, me disant, car je savais qu’elle comptait « juste » rappeler son amant d’entre les morts, que ce dernier n’aurait que faire de moi. Le crâne qu’elle tenait entre les mains aurait pourtant dû me mettre la puce à l’oreille… J’aurais, je pense, pu éviter cette fatidique rencontre si je m’étais rappelé de ce que m’avait dit le bourgmestre du village précédent sur les fantômes qui harcelaient le dit-village. J’aurais alors pu en conclure que les routes n’étaient pas des plus sûres et couper à travers la forêt (même si je ne suis pas certain que ce soit vraiment une meilleure option…). À noter que je n’aurais pas pu me mettre davantage dans une ambiance aux antipodes du livre avant de l’ouvrir : assis sur une chaise de jardin, en plein soleil, le chat s’obstinant à monter sur la table et à s’affaler sur ma feuille d’aventure improvisée, le chant des oiseaux de la volière en guise de fond sonore et les petits que gardent mes parents gambadant devant moi… Bienvenue en Lupravia.
07/05/2013, 17:55
Dans un deuxième univers parallèle au premier, qui a divergé d’icelui au moment du départ de Strigoiva, j’ai choisi, après avoir de nouveau débarassé les villageois de la meute fantôme, de prendre la route de l’est, que je savais, après avoir attentivement (cette fois) écouté les paroles du bourgmestre, laissée tranquille par les spectres des environs. Une rencontre avec un chasseur de vampires plus tard, me voilà parti traquer une noble suceuse de sang locale. Le temps pressant, je décide, une fois dans la tour qui lui sert de demeure, d’aller au plus logique en explorant, flanqué de mon compagnon, la crypte (espérant la trouver dans son sarcophage), le dernier étage (pensant que ses quartiers y seraient) puis l’avant-dernier, tombant finalement sur l’Élisabeth Báthory lupravienne et son serviteur, qui semblait n’être là que pour confirmer la malédiction des sidekicks dans les livres-jeux, qui veut qu’ils ne survivent jamais au bouquin. Adieu, Van Helsing Richten. Seul face au vampire, j’ai la désagréable surprise de découvrir que le texte ne m’offre pas le choix de faire usage de mon pistolet à balles d’argent. Sans crucifix et désargenté, mon destin se scelle ici.
07/05/2013, 18:27
Pour avoir la meilleur fin faut pas rencontrer van helsing.
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