09/02/2011, 20:28
Je suis tombé sur cette AVH à la fin de la Feuille d'Aventure n°3. Je m'attendais à expédier en deux temps trois mouvements cette petite aventure de 100 paragraphes aux règles simples et qui entre directement dans l'action. Grossière erreur!
Il s'agit d'un véritable one-true-path, vicieux qui plus est (la question est de savoir : existe-t-il des OTP non vicieux?). Il faut un objet précis pour gagner à la fin. Soit, rien de révoltant en cela. Mais pour gagner cet objet, il faut en avoir acquis un autre précédemment qui lui seul a une chance de nous donner l'objet ultime. D'accord. Mais pour dénicher ce 2ème objet, il faut au préalable en avoir trouvé un précédent bien précis où ce n'est pas la peine d'y penser. Le système de poupées gigognes s'arrête là et après tout, des DF ont fait bien pire en matière de difficulté, surtout que sur 100 paragraphes, ça ne peut pas être si labyrinthique que ça. Mais la vraie grosse difficulté, c'est que pour atteindre le premier de cette trilogie d'objets indispensables, il faut effectuer un choix pas du tout évident à deviner et guère engageant parmi les nombreuses possibilités qui nous sont proposées au début de l'aventure. Si on ajoute à ça des PFA brutaux tout au long du parcours, on obtient un petit bijou de casse-tête pour ceux qui veulent tenter et retenter l'aventure sans tricher.
Sinon, le scénario est original. Un univers étrange, déroutant, quelque peu xhoromagesque ou philémonesque avec son château en métal suspendu, son arc-en-ciel tangible, son roi immortel, ses monstres sortis de nulle part, ses serviteurs qui ignorent tout du monde extérieur (c'est le héros que l'on interprète). Le départ est déstabilisant également puisqu'on commence par une tentative d'assassinat sur le souverain avant de fuir dans les couloirs du château truffé de passages secrets. Une espèce de chasse à l'homme dont on est la victime. L'ensemble manque parfois de cohérence, tant par les objets et créatures qui sont disséminées ça et là sans véritable logique. Mais l'aventure ne manque pas de rythme et est indéniablement originale, avec un grain de folie qui porte bien la patte de Sukumvit.
Les règles sont sinon intéressantes. Faciles à utiliser mais pratiques pour toutes sortes de tests et d'épreuves. Au niveau de l'équilibre, j'ai beaucoup aimé le malus de -5 pour transformer des échecs en réussites ; c'est original et ça compense les gros coups de malchance que l'on peut avoir régulièrement tout en apportant une certaine gestion de la difficulté.
Dommage que certains passages paraissent quelquefois abracadabrantesques (les rencontres sur l'arc-en-ciel, certaines salles secrètes au contenu sorti d'un dungeon crawler classique...) et enlèvent donc de la crédibilité au scénario car sinon, le concept est très original ; l'ensemble a une saveur bien particulière.
Concernant la difficulté, et bien... on aime ou on aime pas! Sur 100 paragraphes, ça m'a moins dérangé que sur 400.
Il s'agit d'un véritable one-true-path, vicieux qui plus est (la question est de savoir : existe-t-il des OTP non vicieux?). Il faut un objet précis pour gagner à la fin. Soit, rien de révoltant en cela. Mais pour gagner cet objet, il faut en avoir acquis un autre précédemment qui lui seul a une chance de nous donner l'objet ultime. D'accord. Mais pour dénicher ce 2ème objet, il faut au préalable en avoir trouvé un précédent bien précis où ce n'est pas la peine d'y penser. Le système de poupées gigognes s'arrête là et après tout, des DF ont fait bien pire en matière de difficulté, surtout que sur 100 paragraphes, ça ne peut pas être si labyrinthique que ça. Mais la vraie grosse difficulté, c'est que pour atteindre le premier de cette trilogie d'objets indispensables, il faut effectuer un choix pas du tout évident à deviner et guère engageant parmi les nombreuses possibilités qui nous sont proposées au début de l'aventure. Si on ajoute à ça des PFA brutaux tout au long du parcours, on obtient un petit bijou de casse-tête pour ceux qui veulent tenter et retenter l'aventure sans tricher.
Sinon, le scénario est original. Un univers étrange, déroutant, quelque peu xhoromagesque ou philémonesque avec son château en métal suspendu, son arc-en-ciel tangible, son roi immortel, ses monstres sortis de nulle part, ses serviteurs qui ignorent tout du monde extérieur (c'est le héros que l'on interprète). Le départ est déstabilisant également puisqu'on commence par une tentative d'assassinat sur le souverain avant de fuir dans les couloirs du château truffé de passages secrets. Une espèce de chasse à l'homme dont on est la victime. L'ensemble manque parfois de cohérence, tant par les objets et créatures qui sont disséminées ça et là sans véritable logique. Mais l'aventure ne manque pas de rythme et est indéniablement originale, avec un grain de folie qui porte bien la patte de Sukumvit.
Les règles sont sinon intéressantes. Faciles à utiliser mais pratiques pour toutes sortes de tests et d'épreuves. Au niveau de l'équilibre, j'ai beaucoup aimé le malus de -5 pour transformer des échecs en réussites ; c'est original et ça compense les gros coups de malchance que l'on peut avoir régulièrement tout en apportant une certaine gestion de la difficulté.
Dommage que certains passages paraissent quelquefois abracadabrantesques (les rencontres sur l'arc-en-ciel, certaines salles secrètes au contenu sorti d'un dungeon crawler classique...) et enlèvent donc de la crédibilité au scénario car sinon, le concept est très original ; l'ensemble a une saveur bien particulière.
Concernant la difficulté, et bien... on aime ou on aime pas! Sur 100 paragraphes, ça m'a moins dérangé que sur 400.