Les Eveilleurs : Transomnie
#1
Après quelques déboires inexplicables avec nos emails, j'ai enfin réussi à télécharger la nouvelle aventure de Fitz, Transomnie. Vous pouvez donc la lire sur le site Xho à partir de maintenant. C'est la sixième de l'année.
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#2
Fini ! Il m'aura fallu quatre tentatives pour arriver au 100. Je suis mort de la même façon les deux premières fois et j'ai essuyé un troisième échec alors que je commençais à approcher de la fin.

Une petite remarque purement technique avant tout : il y a une erreur dans le paragraphe 3, où les huit premières lignes sont répétées. Je n'ai rien remarqué d'autre.

Transomnie est une oeuvre qui flirte clairement avec Lovecraft, mais ne tombe pas dans les pièges possibles de l'hommage trop appuyé. Le titre laissait deviner assez clairement que l'aventure aurait un caractère nettement onirique. Le rêve présente un caractère plus réaliste que ce que j'anticipais, mais j'ai trouvé ça plutôt intéressant et original en fin de compte. Le caractère onirique se manifeste par des éléments subtils, tels que l'apparition/la disparition subite de personnages, le fait que des lieux que nous connaissons nous apparaissent légèrement différents, le passage rapide du temps, des déclarations énigmatiques, etc.

J'ai trouvé intéressant le personnage que nous incarnons. L'effroi et le dégoût qu'il ne peut s'empêcher de ressentir en observant la maladie de sa femme sont une note réaliste que j'ai apprécié. Les autres personnages (essentiellement oniriques) jouent bien leur rôle dans l'histoire. L'atmosphère est bien mise en scène, comme il convient au genre.

Le scénario global n'est pas clair mais ce n'est pas un défaut pour ce type d'histoire, qui perdrait en efficacité à vouloir trop en révéler. Le mystère persistant est un élément inhabituel dans une AVH, mais je trouve en fin de compte qu'il fonctionne pas mal. La fin est originale, appropriée et indéniablement surprenante.

En ce qui concerne le système de jeu, il trouve un bon équilibre entre la simplicité et le détail. Les jets de dés du départ peuvent sans doute rendre l'aventure substantiellement plus facile ou plus difficile (la vitalité et la santé mentale peuvent varier presque du simple au double), mais ça ne m'est pas apparu comme un réel problème.
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#3
Pour démarrer cette aventure je n'ai pas obtenu des caractéristiques formidables et en voyant mes points de santé fondre à toute vitesse je pariais déjà sur mon échec inéluctable. Ben non. Une grosse pression jusqu'au bout ; je crois que pour le coup les règles et tirages sont parfaitement adaptés.
Concernant le scenario, j'ai craint avant de lire cette histoire de devoir m'appuyer de l'onirique décousu, illogique, lassant. Là encore c'était une erreur. L'atmosphère surréaliste est à mon sens finement distillée, car même si le départ ne prétend pas être réaliste il y a bien un basculement dans le fantastique à un moment donné, comme dans une nouvelle classique rondement menée. Y parvenir sans que le lecteur ne soit perdu en route, c'est appréciable : peut-être est-ce dû au format de l'AVH, trop courte pour se disperser. Et pourtant, si le rythme est haletant, les descriptions restent soignées.
La fin est effectivement originale.

En vérité, Transomnie est une chouette AVH, je ne trouve pas de critique négative...
Bon j'ai cherché un peu, et je pourrais simplement signaler ma frustration d'avoir raté la plupart de mes jets de dés, mais c'est la faute à pas de chance, n'est-ce pas...

Dernière chose : est-ce qu'Albert Camus a quelque chose à voir dans cette affaire ?

PS : ça y est, j'ai trouvé un point négatif ! En fait on est tout de suite happé dans l'action, mais les explications sur les relations entre les personnages et le pourquoi du comment passent à la trappe. Dommage.
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#4
A Outremer : vu le contexte, je trouve ça excellent que tu l'aies lu en pleine nuit! Tongue

Merci pour vos critiques. Elles me donnent un grand soulagement car je me suis un peu planté avec mon monde du Daleth et, reprenant un peu le même genre, j'avais peur que décidément ça ne plaise pas.

Pour la difficulté, je l'avais beaucoup diminuée après l'avoir testée moi-même. Mais j'avais peur que ce soit du coup trop facile. D'un côté les 4 tentatives d'Outremer me rassurent mais si Lucius l'a réussie du premier coup avec de faibles scores... A propos, quand tu parles être mort deux fois au même endroit, il s'agit des paragraphes 10 ou 20?

Non, pas d'Albert Camus. Du Lovecraft évidemment, comme le souligne Outremer. Entre autres, pour ceux qui ont lu l'AVH : il a vécu à Brooklyn, Sonia est le prénom de sa femme, Providence sa ville natale, Kingwich est un mélange de Kingsport et Dunwich qui apparaissent dans ses nouvelles, Contes Obscurs est la traduction de Weird Tales qui a publié ses premières, August pour son ami August Derleth, le colosse tripode tentatulaire est un avatar de Nyarlathotep, etc... etc....)

Merci encore pour vos avis si rapides. Yep
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#5
(11/08/2010, 22:22)Fitz a écrit : A Outremer : vu le contexte, je trouve ça excellent que tu l'aies lu en pleine nuit! Tongue

J'ai des horaires quelques peu étranges, ces temps-ci. Mais il est vrai que c'était approprié !

Citation :D'un côté les 4 tentatives d'Outremer me rassurent mais si Lucius l'a réussie du premier coup avec de faibles scores... A propos, quand tu parles être mort deux fois au même endroit, il s'agit des paragraphes 10 ou 20?

Non, je voulais dire que j'étais mort pour la même raison : j'essaye de bien disposer ma dynamite et je me fais tuer parce que je n'ai ni tranchoir ni pistolet pour me défendre. La deuxième fois, en fait, j'ai abandonné au moment où il me semblait que j'allais me retrouver dans cette même situation... oubliant complètement que j'aurais pu essayer de disposer la dynamite à l'entrée.
La troisième fois, alors que je m'enfuyais du village, je suis entré dans la maison isolée et un jet de dés malchanceux m'a coûté ce qui me restait de Vitalité.
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#6
Première AVH après de longues semaines de vacances... Tout d'abord, j'ai beaucoup aimé l'ambiance et le style. Les références initiales au séjour new-yorkais de Lovecraft (Brooklyn, Sonia, les difficultés financières du couple, les relations évoquées avec notre éditeur, etc) et le titre m'ont initialement fait penser à une mise en LVDH de "Beyond the wall of sleep" ou de "A travers les portes de la clef d'argent" mais j'ai rapidement compris que l'AVH ne serait pas prisonnière de ses références. Le scenario est bien construit, avec un climat d'inquiétante étrangeté et des glissements progressifs de la réalité qui suscitent de nombreuses questions déstabilisantes pour le lecteur, dont la première est "que suis-je censé faire ?". Sans révéler la chute finale, j'ai vraiment cru jusqu'au bout qu'il était possible de sauver ma femme et qu'il me fallait simplement comprendre le "pourquoi" et le "comment"...
L'AVH est très bien écrite, avec un suspense habilement mis en scène et mis en abîme, des descriptions évocatrices (les rampants, les transformations de Sonia, l'ambiance des lieux, la lutte finale dans l'appartement, etc.) et une psychologie pertinente des personnages (ex : la scène de panique dans le saloon). Je n'ai vu que deux petites coquilles formelles : para.3 = double copier-coller sur un début de paragraphe ; para.28 = le "vieux débris" est une rupture de ton en total décalage avec le reste du paragraphe.
Par ailleurs, j'ai trouvé l'AVH difficile. Les PFA sont très logiques (notamment celui sanctionnant notre héroisme suicidaire) mais même en jouant "logiquement" et avec de bonnes statistiques, j'ai souvent perdu mes tests et épuisé mes points : sauf erreur de ma part, il n'y a aucun moyen de regagner des points de Vitalité ou de Santé Mentale (la fois où je suis arrivé au para. 100, j'avais initialement 18 / 22 et ai terminé avec 1 / 2) et le fait de considérer le test perdu avec un jet D6 "supérieur ou égal" au lieu de simplement "supérieur" provoque un taux d'échec (trop ?) important (la valeur moyenne de caractéristique étant 3, cela veut dire 1/3 de réussite).
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#7
Ah oui 18/22, ce sont de bons scores en effet et ça fait de sacrées pertes Pale

Merci Alveric pour ton avis. Bien vu pour le "vieux débris". A la relecture, je vois bien le décalage dont tu parles.
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#8
J'aime beaucoup l'intro et la première partie, avec le manoir plein de mystères. La manière dont on rencontre les personnages, qui sont un peu inquiétants du fait de la désorientation du personnage/lecteur en train de rêver (personnellement, j'ai toujours craint qu'ils ôtent un masque révélant qu'ils sont des êtres maléfiques, en tout cas c'est l'impression que j'ai eue pour ce début) Il y a un petit côté Weird Dreams (un ancien jeu video sur Amiga), où la beauté du rêve cache des périls atroces. Et puis la manière de découvrir des endroits "inconnus" de l'édifice, là encore c'est très prenant, avec ce mélange rêve/réalité et le côté dimension parallèle (on se dit: "cette pièce n'était pourtant pas là avant!").L'intrigue qui se dévoile (j'ai trouvé le journal intime lors de ma première tentative) donne l'envie d'en savoir plus.
Après la deuxième partie, celle du village, m'a déçue, car cette atmosphère de désorientation a fini par disparaître. Enfin on est toujours désorienté, mais les actions du personnage deviennent plus tangibles/concrêtes, et on trouve matière à se raccrocher à la situation que l'on vit. En fait on se retrouve parachuté dans une sorte de survival horror, mais où les actions sont vraiment cohérentes, et du coup on quitte le domaine du "rêve" (pour moi en tout cas).
Pour la fin, alors qu'on cherche des explications ( c'est de notre faute, on essaie de trouver ce qu'on a fait, si on a négligé notre épouse ou un truc dans le genre ) on se rend finalement compte qu'il n'en est rien, l'entité maléfique est là et puis c'est tout, on n'y peut et on n'y pouvait rien. J'ai peu être manqué des trucs? mais si c'est bien le cas je trouve que c'est un peu dommage, c'est un peu la même sorte déception que j'ai ressenti avec Franck Brossard premier ministre, quand je me suis rendu compte que les points ne servaient à rien.
Après pour la fin en elle-meme, façon l'Invasion des profanateurs, je trouve qu'elle est très bien. Elle m'évoque aussi celle d'une nouvelle de S.King, Matière grise.

Pour les tests, moi aussi j'ai trouvé que c'était vraiment difficile. ('tain changer une ampoule avec une adresse moyenne (3pts) et se prendre le jus, c'est rageant, surtout avec en plus -6pts en vitalité derrière! Faut pas abuser^^)
J'ai joué deux fois dans les règles avant d'abondonner (mais bon j'ai peut-être pas eu de chance en jouant un vendredi 13Rolleyes )

Si je ne m'abuse, il y a une coquille dans les règles, avec "volonté" à la place de "santé mentale" à un moment...
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#9
1° essai. FAV 4/3/3, 18/19. Écrasé par la bibliothèque.
2° essai. FAV 3/5/4, 16/14. Tué en essayant de sauver ce c… de Rupert.
3° essai. FAV 4/2/5, 20/16. Absorbé par Sonia transformée en monstre das le "monde réel"… ou dans un autre rêve, je ne sais pas encore.

Je vais faire une petite pause histoire de m'aérer un peu.

Conclusions provisoires: je sais, je manque d'originalité… mais c'est dur. Également, j'ai eu beau subir des diminutions à ma vitalité et ma santé mentale, c'est à chaque fois un PFA qui m'a liquidé ( le coup de la bibliothèque,'tain ! ).
Également, repéré deux erreurs jusqu'à présent: une mineure au §3 qui devrait être "Tu dois arrêter de le craindre, Sonia" et pas Élaine;
Une d'orientation au §38: le renvoi au §16 n'a rien à voir avec notre acceptation résignée d'être désigné pour volontaire donc j'ai fait comme si j'étais volontaire depuis le début et je suis allé au §80

Sinon, alors que les scènes du début dans la maison de nos beaux-parents sont impressionnantes, désorientantes, je trouve que ça faiblit nettement à Kingwich… le gamin dans la malle, ça serait plus à sa place dans un Brennan… et les rampeurs, désolé, mais j'ai du mal à les craindre, ils ressemblent plus à des ballons de baudruche… c'est un détail mais mentionner qu'ils ont la taille de couguars et les décrire comme ça, ça les ridiculise encore plus…

Ceci dit, je suis loin d'être encore au bout… l'idée du rêve qui se poursuit avec Sonia transformée en monstre est intéressante, il va falloir que je retourne là et que je voie si c'est le bon chemin…

C'est en la poignardant que je me suis fait dégommer et je me demande si l'hostilité que je ressens à son égard m'est personnelle ou si elle est partagée par les autres lecteurs… et si elle est voulue par Fitz… Quoi, c'est elle qui nous attire tous ces ennuis ! On serait resté célibataire ( ou on aurait épousé Élaine, disons ) rien de tout ça ne nous serait arrivé !
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
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#10
Fitz, t'es marié ?
Rendons utile ce message.
Si j'avais lu certains messages de ce fil avant de jouer, je crois que le plaisir de la découverte de l'aventure aurait été légèrement gâché...
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#11
(15/08/2010, 15:21)Lucius a écrit : Fitz, t'es marié ?

Euh... oui. Pourquoi cette question?

Sinon, merci à vous deux pour vos retours.
Je comprends vos reproches concernant le changement d'ambiance à partir de Kingwich. C'était volontaire de reprendre une vision plus concrète, moins onirique de l'aventure. J'avais longtemps hésité mais ça me paraissait bien dans le cadre d'une AVH de proposer plus d'action, des risques calculés, du rythme soutenu au détriment en effet de l'atmosphère. Je craignais qu'en insistant encore sur l'onirisme, le lecteur/joueur ne finisse par se désintéresser faute de rythme. Mais c'était sans doute possible en effet de concilier le ton bizarre du début avec les scènes d'action.

A Ashimbabbar : dommage que les rampants t'amusent. J'espère pour la peine qu'ils te dévoreront à ta prochaine tentative Wink
Blague à part, tu risques d'être déçue pour la suite car tu es quasiment à la fin en fait.

A Tholdur : bien vu pour Stephen King. J'avais en effet l'ambition de proposer une AVH dans son style. Si le contexte et l'hommage est pour Lovecraft, je voulais l'aventure surtout "Kingesque". Je connais et j'aime beaucoup Matière Grise mais je n'ai pas contre pas pensé à cette nouvelle en imaginant la fin (une influence inconsciente sans doute).
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#12
Maintenant que j'y pense, il y a peut-être aussi "Celui qui garde le Ver" comme référence (j'en suis même pratiquement certain!).[/align]
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#13
Pourquoi ? Pour rire !
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#14
Aussi bizarre que cela puisse paraître, je ne lis pas souvent les AVH dans le but de gagner, mais plus dans le but de voyager tranquillement dans les méandres obscurs et tortueux de l’esprit de l’auteur. Et j’avoue qu’il m’arrive dès la première lecture de revenir en arrière pour tester divers choix.
J’avais cru comprendre cependant que les règles employées ici n’étaient pas lourdes et qu’il y avait du challenge, et étant d’humeur masochiste, c’est tout naturellement que j’ai joué sérieusement.

Transomnie. Vais-je un jour comprendre la signification de ce mot ? Je sens que dans le genre obscur, je vais être servi.


Plutôt que de commencer par les règles, Fitz commence par l’introduction. Je pense que c’est un bon choix pour allécher le lecteur, qui risque sinon d’être repoussé par les règles dans son désir d’entrer dans le vif du sujet, ou du moins de tester le terrain. D’une manière générale, je dirais que moins on annonce les règles de manière lourde, mieux elles sont acceptées et moins elles gênent le récit : dans ma NVH Chienlit sur Chienlit (c'est pas pour rien que j'ai pris Asimov comme avatar, ça me donne le droit de parler de moi tout le temps), j’ai prévu des règles suffisamment intuitives pour qu’elles n’aient pas besoin d’être expliquées. Dans Retombées du plus dur des hivers, l’histoire du perso qu’on incarne et le début de l’aventure sont donnés avant que les règles ne soient placées, enrobées dans le contexte du texte pour encore mieux faire passer la pilule. Donc voilà l’intro au début, c’est bien. Il y a d’ailleurs beaucoup d’auteurs qui font comme ça à présent (bien que les intros soient rarement aussi stylées) et c’est tant mieux.
Je ne connais pas Lovecraft mais c’est une belle mise en matière. Ambiance inquiétante du dehors, lassitude et tristesse du dedans. L’allusion à la revue qui publie la nouvelle du lecteur est amusante (elle l’aurait moins été si ta NVH avait effectivement était retenue… oui je suis maso et sado).
Une intro envoutante (surtout dans sa première partie) donc, et pleine de bonne humeur.

Les règles sont succintes, le hasard y est limité (les probabilités font qu’on a de grandes chances d’obtenir des stat moyennes et on peut permuter deux scores). Les noms des caractéristiques sont suffisamment évidents pour qu’on n’ait pas besoin d’explications poussées. Rien à redire donc, ça coule très bien.

J’obtiens des stats pas trop mauvaises : 4 en Force, 2 en Adresse, 4 en Volonté. Ne sachant pas quelles caractéristiques seront les plus sollicitées (j’ai hésité à échanger adresse et force), je laisse les choses telles qu’elles sont. Vitalité 18 et Volonté 22 (oui, j’avoue, j’ai décidé de jouer parce que je suis chanceux ces temps-ci).

Bon attention je décris mon parcours ici, donc spoilers à foison :
Je force une porte de peu (heureusement que j’ai gardé mon 4 en force). Je croyais que j’allais être forcé à revenir dans le manoir, mais non, Fitz nous a pondu une nouvelle pas si linéaire. C’était obligé, je décide d’aller faire un tour dans le saloon. Je vais voir l’éditeur (ma femme, je l’ai assez vue comme ça).
J’ai déjà un flingue, en théorie les balles de pistolet ne sont pas compatibles avec celles de fusil, donc je vais chercher de la dynamite. Quand faut y’aller…
Je vais sur le toit. C’est plus prudent face à des « rampants », et j’ai une arme à feu.
Mouais se cacher alors qu’on affronte des créatures dont on ignore les pouvoirs… En mêmes temps je les vois pas grimper dans la grange. Mais la mission c’est de rapporter de la dyna, et rester planquer trop longtemps signifie que je reviendrai trop tard au saloon. Et puis j’ai une arme.
Ouah je fais 1 au dé, si j’avais plus je ratais mon test d’agilité ^^
Je ne teste même pas ma volonté pour sauver le gus. On est quand même dans un rêve, je suis le seul à être un brin réel, donc bon… Par ailleurs j’ai fait un peu l’imprudent juste avant et j’en ai réchappé, donc là on sent le piège.
Décidément, la force, c’est utile (bon ceci dit le test est facile, je me demande s’il n’y a pas une coquille au §92 : ce serait pas plutôt « lancez un seul dé » ?).
Bon le directeur propose une mission suicide, il est pas sympa, ma femme ne veut pas, et surtout il ne m’a édité qu’une ou deux nouvelles, alors je l’envoie balader.
J’ai encore une bonne vitalité (17). Ah ben merde…
Erreur du 38 qui mène au 16 : on veut coopérer mais ne peut pas finalement…
Bon je reste donc, je réussi encore un test d’Agilité. Test de volonté ok. Ah je rate enfin un test d’agi.
Hum, Elain a l’air encore plus folle que Sonia. Mais bon on est dans un rêve.
Je vais dans la cave. Symboliquement, c’est là où j’ai une chance de trouver la solution de ce bordel, dans les profondeurs de mon psychisme délabré. Ah bin non. Et ma vitalité tombe à 3…
Je suis définitivement traumatisé.
Bon je décide de battre ma femme. Enfin, la poignarder, c’est peut-être un peu fort. Je perds un morceau de chair mais pas de vitalité, c’est parce qu’on a changé d’univers ?
Au fait, faudrait que tu nous parle des problèmes que t’a causés une de tes anciennes copines, ça fait du bien d'en parler, si, si...

Je remarque encore des similitudes entre ma nouvelle et la tienne. Le fait qu’on ne puisse regagner des points, le fait qu’on ne puisse rien au dénouement. Et bien sûr que ce sont des AVH d’ambiance, un peu expérimentales. Bon vu que j’ai respecté le nombre de caractère peut-être que la mienne passera pour la revue mais ton bon travail me fait un peu peur ^^

Au niveau de la structure, on a une AVH assez peu linéaire pendant les deux premiers tiers, et linéaire ensuite (avec peu de PFA au début mais pas mal à la fin, ceci dit on ne perd plus de points).


En conclusion, c’est de la bonne. Peut-être qu’une ou deux idées supplémentaires et originales auraient été un plus non négligeable (les monstres rampants sont assez sympas, le manoir aussi, bonne description de la femme transformée, mais vu qu’on est dans le domaine du rêve, j’aurais cru qu’il y aurait plus de psychologie). Au niveau de la forme, c’est très bien, bonne ambiance. Au niveau du fond, c’est assez intéressant. Et d’une manière générale, l’AVH est bien construite, les règles bien exploitées.




Erratum :
Règles : remplacer Volonté par Santé mentale à un endroit.
Erreur du 38 qui mène au 16 : on veut coopérer mais ne peut pas finalement…
Gros bug de copier/coller au §3.
[Image: litteraction5.png]Littéraction.fr
Le site de livres-jeux dont VOUS êtes l'auteur !
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#15
Il me semble qu'il y a bel et bien un paragraphe où on peut regagner des points de Santé Mentale. Ca nécessite - paradoxalement - de péter les plombs.

Pour ce qui est des règles expliquées après l'introduction, je trouve en effet que c'est une bonne idée, puisque ça accroche le joueur d'entrée de jeu et lui évite d'être ennuyé par la lecture des règles et la création du personnage. Ca n'est cependant pas utile si les règles sont extrêmement brèves.
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