Ces projets auxquels on renonce - Version imprimable +- Rendez-vous au 1 (https://rdv1.dnsalias.net/forum) +-- Forum : Le coin des écrivains (https://rdv1.dnsalias.net/forum/forum-10.html) +--- Forum : L'Atelier (https://rdv1.dnsalias.net/forum/forum-62.html) +--- Sujet : Ces projets auxquels on renonce (/thread-1258.html) |
RE: Ces projets auxquels on renonce - Lyzi Shadow - 12/09/2011 Pour ce qui est de changer du registre habituel de "l'aventurier à la première personne qui fait tout de ses propres mains", j'avais pensé à m'inspirer de l'âge de lumière de l'univers d'Ultima, et de donner la possibilité aux personnages de construire quelque chose, pour changer. Au lieu de toujours détruire des monstres, dans un royaume qui est déjà "parfait" sauf qu'il court à sa perte à cause du sorcier fou et des envahisseurs démoniaques, plutôt être parmi les premiers, établir un royaume, le rendre chevaleresque (un peu comme le fait Arthur), poser les bases d'un système politique et économique plus juste que les barbares avec lesquels on part... RE: Ces projets auxquels on renonce - Outremer - 13/09/2011 (12/09/2011, 22:29)Lyzi Shadow a écrit : donner la possibilité aux personnages de construire quelque chose, pour changer. Au lieu de toujours détruire des monstres, dans un royaume qui est déjà "parfait" sauf qu'il court à sa perte à cause du sorcier fou et des envahisseurs démoniaques, plutôt être parmi les premiers, établir un royaume, le rendre chevaleresque (un peu comme le fait Arthur), poser les bases d'un système politique et économique plus juste que les barbares avec lesquels on part... Il est en effet plus intéressant et plus original de mettre en scène un héros qui agit plutôt qu'un héros qui réagit (en cherchant à rétablir une situation antérieure). Mais c'est aussi plus difficile ! RE: Ces projets auxquels on renonce - ART - 13/09/2011 En effet, cela demande certaines connaissances dans le fonctionnement d'une société, voire de l'expérience dans la vie, pour comprendre les rouages des relations humaines, dans la gestion d'un groupe, équipage, village...etc Mais surtout, il faut un contexte, une histoire, un but à atteindre ou une date limite à laquelle faire le bilan. Effectivement, une telle AVH ne doit pas être facile, mais le challenge est tout aussi intéressant.... RE: Ces projets auxquels on renonce - ashimbabbar - 14/09/2011 idée très intéressante, mais je ne vois pas comment la mettre en œuvre de façon satisfaisante dans le cadre et avec les limitations d'un LDVH. Dans une pareille AVH il faudrait - si je ne faulx - qu'on affronte de nombreuses situations, chacune pouvant évoluer de nombreuses façons différentes… ce qui caractérise le plus ce genre de gestion, c'est la quantité de facteurs qui sont hors de notre contrôle et dont on doit gérer au mieux les conséquences. À moins donc de faire une AVH de 1000+ § et d'y mettre de nombreux passages aléatoires ( partiellement modifiés par nos décisions antérieures certes mais essentiellement aléatoires ) je ne vois pas comment échapper à l'arbitraire et au simplisme… RE: Ces projets auxquels on renonce - ART - 14/09/2011 Exact, une AVH de ce genre qui tient la route reposerait sur un sacré paquet de paragraphes ! Passé l'aspect rebutant d'une telle masse de travail, il faut reconnaître l'intérêt du challenge, et l'originalité qui va avec. RE: Ces projets auxquels on renonce - Glutinus - 15/09/2011 Erf, un autre de mes projets consiste à jouer le rôle d'un Forgeron (encore !) qui a été "élu" chef d'un village après l'attaque de celui-ci par un raid de barbares. Disposant de ressources (bois, laine, nourriture... ressources humaines !), le but est de prendre les décisions sur les bâtiments de production à construire, et surtout si le village s'orienterait plutôt commerce, guerrier ou religion, le tout en attente d'un prochain raid quelques temps après. Si je ne l'ai pas mentionné, c'est qu'il reste un projet tout à fait plausible, peut-être pour l'année prochaine. RE: Ces projets auxquels on renonce - Lyzi Shadow - 15/09/2011 Si mon idée de "construction de royaume" plait à pas mal de monde, mais que tout le monde s'accorde que c'est un projet un peu trop "titanesque", je pourrais éventuellement lancé un projet collectif dessus... À méditer... RE: Ces projets auxquels on renonce - Alendir - 16/09/2011 Je pense comme Ashimbabbar : un livre-jeu de construction est casse-cou, même si ça peut donner quelque chose d'inédit. Plus on se rapproche d'un jeu vidéo (ici de gestion), plus ça réclame de paragraphes et des règles complexes. Vraiment, un truc risqué, casse-cou, qui a toutes les chances d'échouer... Mais s'il y a un projet collectif là-dessus, j'en suis ^^ Sous réserve quand même qu'on présente des idées intéressantes (univers, mode de jeu...) RE: Ces projets auxquels on renonce - Caïthness - 16/09/2011 (16/09/2011, 00:09)Alendir a écrit : JMais s'il y a un projet collectif là-dessus, j'en suis ^^ce serait en effet intéressant, mais sous réserve d'avoir un véritable responsable de projet (pas moi, hein, j'ai déjà donné ) RE: Ces projets auxquels on renonce - Lyzi Shadow - 16/09/2011 J'avais la peur inverse en fait. Comme je me sens pas vraiment les épaules pour tout faire tout seul, j'aurais besoin d'une équipe... Mais j'ai déjà pas mal d'idées assez arrêtées, donc j'ai un peu envie de faire "mon" truc, en tout cas, d'être aux commandes pour réaliser un projet que j'ai à coeur... Sans évidemment faire mon tyran, mais je sais pas si tout le monde accepterait de travailler dans ces conditions... RE: Ces projets auxquels on renonce - Caïthness - 16/09/2011 (16/09/2011, 00:56)Lyzi Shadow a écrit : Sans évidemment faire mon tyran, mais je sais pas si tout le monde accepterait de travailler dans ces conditions... A partir du moment où tu travailles en groupe (et même si t'es le boss), tu devra composer avec les membres de ton équipe. Quand on est responsable de projet, c'est un peu entre la démocratie et la dictature. En gros : 1) tu dictatures à 80% l'idée de base, les participants et le délai. 2) tu démocraties à 50-80% les développements/propositions des participants 3) tu dictatures en cas de lenteur/non-décision/dépassement de délai 4) tu démocatises à 70-90% des feedbacks 5) tu dictatures voire démocratises à 90-99% les finalisations. 6) tu récoltes 80% du boulot/stress/mérite en cas de réussite (ou d'échec). Tu vois, c'est facile RE: Ces projets auxquels on renonce - ART - 16/09/2011 Je suis de nature très optimiste, pourtant je reste convaincu qu'un projet de ce genre en commun par internet est infaisable. Déjà professionnellement, étant cadre, il n'est pas toujours aisé de fédérer tout le monde autour d'un même projet : il y a ceux qui ont toujours raison, ceux qui étaient d'accord mais qui changent leur fusil d'épaule... Ensuite, il faut coordonner tout ce beau monde ; encore une fois, il faut faire avec les "ah bon ? c'était à moi de le faire?", les "comment ça ? c'est pas ce qu'on m'a demandé?", et autres manques de rigueur de ce genre. Et encore ! Je parle de gens qui travaillent physiquement à côté, et avec qui je suis relié par un lien concret (money is money). Non, vraiment, pour se lancer dans une AVH de cette ampleur, je pense que le maximum de personnes est de deux. Déjà, à trois, les problèmes de coordination deviennent démesurés... RE: Ces projets auxquels on renonce - Caïthness - 17/09/2011 (16/09/2011, 23:29)ART a écrit : Je suis de nature très optimiste, pourtant je reste convaincu qu'un projet de ce genre en commun par internet est infaisable. Je peux te dire que c'est possible, puisque au moins 2 projets ont déjà été menés à terme (Retour du Marais au Scorpion et Les Mondes du Daleth). Je crois qu'il y a eu un mini-projet sur l'autre forum qui semble être arrivé à terme, mais pas sûr. Dans les 2 projets cités, le nombre de participants à largement dépassé la dizaine (voire le double pour le Marais je crois) Où tu a un peu raison, c'est que si un responsable de projet est nécessaire, un co-responsable et aussi important (notamment en cas de défaillance du premier lol). Donc la présence de 2 responsables est un bon indicateur de réussite. Sans AUCUN responsable, le projet a extrêmement peu de chance de réussite, car là, on rejoint le thème de l'anarchie (qui n'est pas le bordel contrairement à ce qu'on pense, mais à un groupe qui vit sans chef). C'est le travail du/des responsable de projet de coordonner les travaux de leurs collaborateurs. Donc si la communication se fait bien, on ne doit pas avoir trop de "ah bon ? c'était à moi de le faire?", les "comment ça ? c'est pas ce qu'on m'a demandé?", comme tu dis. Là, c'est de la communication, rien d'autres (si le type "ment", c'est un problème de motivation/implication, il faut donc le prendre "dans le bureau" pour remettre les choses au clair ^^ Sur les 2 projets aboutis, et auquels j'ai participé (responsable avec HDV du premier, et participante au deuxième), les gros problèmes rencontrés sont les suivants : - abandon de certains participants (avec ou sans annonce) - dépassement de délai - définition des objectifs et conception pas assez poussée (manque de réflexion globale voire remiise en cause de certains points, je dirais). - quelques baisse de motivation, mais c'est normal. Au final, on a eu très peu de "ah bon ? c'était à moi de le faire?", les "comment ça ? c'est pas ce qu'on m'a demandé?" au final. En fait, si les responsables tiennent la partie mécanique et la globalité du projet (assemblages des différents éléments), alors le rôle des participants se borne à quelques points très facilement maîtrisable : - donner leurs avis/idée/vote lors de la conception - donner leur travail (une partie de l'AVH, un clairière pour le marais, un monde pour le Daleth, par exemple) en tant voulu et selon les critères prédéfinis (et une certaine liberté) lors de la conception. - donner leur feedback sur le travail des autres participants - fournir la version corrigée de leur travail après cloture des feedback. Comme tu le vois, ça reste très sommaire. Et avec une structure comme ça, le projet à de grande chance d'aboutir si les responsables tiennent le coup. Concernant la motivation, elle est forte au début (nouveauté), et va s'amoussée avec le temps (réel). C'est le travail des responsables de projet de maintenir cette flamme. C'est surtout l'implication qui est facilement défaillante dans un travail commun à distance, mais une fois de plus, avec un forum comme salle de réunion et les MP/mail comme moyen de communication quasi instantanné, le problème de la virtualité du projet et de la distance entre les membres ne me semble pas être un argument significatif de l'échec d'un projet. Une fois de plus, c'est le responsable de projet qui doit prévoir ses plans B & C (le pompier comme on dit en management) en cas de défaillance d'un ou de plusieurs éléments (y compris un, ou au maxi-pire des 2 responsables lol). Je pense que la plus grande "incompréhension", je dirais c'est que ceux qui se lancent dans des projets d'écriture de cette envergure doivent intégrer le fait que ça va être long (1 à 2 ans de temps réel) !! Et donc d'aménager son temps de loisir IRL en conséquence pour pouvoir répondre à ses engagements. Si celui qui se lance la fleur au fusil se dit, dans 1 mois c'est finit et qu'il ne tient pas la distance, son implication/motivation vont vite fondre. C'est le genre de loisir qui n'en est plus un, car à partir du moment où vous participez à un travil de groupe, vous devez faire des concession, et ce jusque dans votre vie privée (dis comme ça, ça fait peur, mais c'est la réalité !). Savoir apporter sa pierre à l'édifice, et savoir aussi accepter les refus de ce qu'on pensait être bien (et même pour les responsables, j'en sais quelque chose lol). Un dernier point sur ce que tu as dit sur la fédération des participants. Il y a une petite différence entre le monde du travail et celui d'un loisir (même si le traitement du projet est le même dans les deux cas). Au boulot, un projet, c'est (pour certains) se coltiner encore du taf en plus alors qu'on en a déjà assez ou de trop (donc générateur d'entrée de jeu de démotivation). si tu arrives à les ralier au projet, il y aura toujours des traine-savates qui freineront le projet, et si tu ne peux pas faire sans eux, bon courage (tu peux aussi finir par réussir à les convaincre où ils peuvent finir par se piquer au jeu au bout d'un moment) ! Dans le cadre d'une AVH, la participation est libre et c'est un loisir, une passion commune. Nous avons donc déjà des participants motivés et qui vont beaucoup s'impliquer au début. Mais comme il s'agit d'un loisir, voire "d'internet" (donc pas vie réelle), il va être possible de perdre des participants en route (c'est arrivé). Mais si les responsables tiennent la route et la partie commune/importante, il leur est très facile de trouver d'autres participants pour remplacer les morts ou ajouter de nouvelles parties à leur AVH (comme sur le marais pour la V2). Conclusion : un projet d'AVH à 10+ participants, c'est possible car cela à déjà été fait (2 fois mini). On attend qu'un autre malade (responsable, hein) s'y mette pour remettre ça RE: Ces projets auxquels on renonce - ashimbabbar - 17/09/2011 Oui, mais il y a une différence là… le Retour, le Daleth et les troisième ont une caractéristique en commun, c'est que leur structure se prête à un travail collectif: chaque membre fait sa clairière/son monde/son île et voilà ( bien sûr, il y a aussi des objets/des indices qu'on trouve dans l'un qui seront utiles dans d'autres, mais ça reste raisonnablement facile à arranger ). La structure de cette AVH m'apparaît entièrement différente et je doute fortement qu'il soit possible de la créer par un travail collectif. RE: Ces projets auxquels on renonce - Caïthness - 18/09/2011 (17/09/2011, 16:29)ashimbabbar a écrit : La structure de cette AVH m'apparaît entièrement différente et je doute fortement qu'il soit possible de la créer par un travail collectif.Je concède ce point lol. C'est vrai que le projet de faire un jeu de construction est un peu plus compact que les projets-puzzles à micro-scénario cités précédemment. On a d'ailleurs déjà remarqué qu'un scénario étoffé avec des intrigues croisées pouvait être difficilement suivi (la menace des robots 2). Maintenant, plus dur ne veut pas dire irréalisable. Il faut trouver une organisation adaptée afin de répartir des éléments simples aux participants (c'est facile à écrire, ça ). |