Dice Men, les origines de Games Workshop

[Dagonides]

Dice Men, les origines de Games Workshop

Ian Livingstone et Steve Jackson

éditions Arkhane Asylum, juin 2023

Traduction de Julien Drouet, illustration de couverture de Iain McCaig

Depuis ses origines, en 1975, sous la forme d’une entreprise de vente par correspondance à temps partiel dans un modeste appartement du troisième étage de l’ouest de Londres, Games Workshop s’est développée pour devenir une entreprise cotée à la Bourse de Londres. De la distribution de Dungeons & Dragons, à la vie à l’arrière d’une camionnette, à l’ouverture de magasins Games Workshop, à la création de Fighting Fantasy, au lancement de Warhammer, les cofondateurs Ian Livingstone et Steve Jackson racontent pour la première fois leur remarquable histoire.

[Dagonides]

Mon avis sur Dice Men, les origines de Games Worshop est posté sur Babelio :

https://www.babelio.com/livres/Livingsto...op/1541195

Quelques ajouts à mon retour babeliesque...

Dice Men parle de jeu de rôle, de figurines, etc. plutôt que de livre-jeu. On n'y lit aucune révélation fracassante pour peu qu'on ait lu quelques articles ou interviews... Le seul chapitre sur les LDVELH n'évoque pas les prédécesseurs ou sources d'inspiration (il n'y a qu'une référence discrète aux Endless Quest) ; les successeurs dans d'autres maisons d'éditions sont qualifiés avec hauteur de « clones » et hop, on change de sujet... Bref c'est une lecture assez décevante pour quelqu'un de déjà informé.

Son principal intérêt, peut-être, est de montrer l'envers du décor de l'économie du jeu : trouver des partenaires, des clients, percer, avoir un local, se verser un salaire, maîtriser les stocks, ouvrir une succursale, rester attentifs aux nouveautés, aux attentes qui changent, ne rater aucune étape sinon patatras... Avec le recul, il y aurait un parallèle intéressant à faire entre les premières années de Games Workshop et Megara.

Le duo Jackson-Livingstone est crédité à part égale en 1ère de couv, mais concrètement Ian semble avoir quasi tout écrit. Après avoir rassemblé de la docu auprès d'anciens collaborateurs, au premier rang desquels Steve Jackson évidemment. Ce dernier signe deux encadrés, mais je suis certain qu'il a relu tout ce qu'a écrit Ian, discuté, validé, complété, etc. Bon, Steve est très affaibli depuis quelques années, donc il ne faut plus vraiment s'attendre à ce qu'il prenne la plume, hélas.

Hey ! Je ne percute que maintenant que le titre Dice Men est peut-être un clin d'oeil au roman Of Mice and Men (Des souris et des hommes) de Steinbeck.