[YAZ 2022] Le Vecteur XX1
#1
Nouvelle aventure dispo dans Littéraction :

http://litteraction.fr/livre-jeu/le-vecteur-xx1
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#2
Wahou ! Ca a l'air sympa tout ça.
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#3
J'ai commencé à lire cela hier soir. C'est inattendu et très prenant !
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#4
Merci pour cette nouvelle aventure !
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#5
J’ai commencé l’histoire aujourd’hui. C’est extrêmement bien écrit et très prenant. J’aime énormément jusqu’ici, et pourtant je commence à me lasser des dystopies.

J’ai rencontré un petit bug qui bloque ma progression : j’ai choisi le profil sportif et je dois me rendre à la section 86 correspondante… mais elle n’existe pas.
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#6
Salut Jehan et ravi que ça te plaise pour l'instant.
Aie pour ce bug. Surtout que je suis parti pour 2 semaines sans mon pc et ne peux donc pas regarder d'ici là.
Si tu me décris le passage en mp je peux peut être voir ce qu'il en est.
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#7
Bon, pas de grosse surprise, c'est du Fitz, c'est très bien. Au bout de presque 15 ans jour pour jour depuis la parution de son premier livre-jeu, je ne sais pas s'il reste grand chose à ajouter sur la qualité époustouflante de l'écriture et du gameplay.

Intéressons-nous donc uniquement aux spécificités propres de cette oeuvre.

En terme d'univers, pas mal de changements par rapport à d'habitude. On quitte presque totalement le registre du fantastique pour passer à de l'anticipation assez réaliste, baignant dans la morosité de ce premier quart de XXIème siècle, et plus précisément post-2020, avec cette idée d'un monde où tout s'écroule lentement mais où on fait un peu semblant de rien, en conservant au mieux les apparences et les habitudes de la vie de la seconde moitié du XXème siècle.

Le déroulé est également beaucoup plus intimiste, sans grand dessein à accomplir, sans grand méchant à défaire, juste avec l'objectif de survivre au jour le jour. J'hésite à dire que c'est un Valunazia sans le personnage éponyme, mais en vrai je me souviens pas assez de ce livre-là pour oser la comparaison. Faudrait que je me fasse une rétrospective Fitz comme je m'étais fait une rétrospective Outremer tiens.

En terme de structure, c'est un peu particulier. Il y a énormément de branches parallèles, chacune avec sa dose d'informations à propos de l'univers qu'on ne retrouve pas forcément ailleurs. Par exemple, impossible de croiser Papertouch et Fuze Tea dans la même tentative. De même, des petits détails concernant l'héroïne et les gens qui gravitent autour d'elle sont essaimés sur les différents chemins. Ça rend les relectures très agréables d'un pur point de vue de littéraire puisque c'est un peu comme si on commençait un nouveau roman dans le même univers à chaque fois.

Il y a un prix à payer pour ces très nombreux chemins cependant. Déjà, quand il faut les ressouder ensemble, y'a parfois un peu de casse. Je pense surtout à Valentin, qui tombe comme un cheveu sur la soupe dans la plupart des cas. Ensuite, le refus, parfaitement louable, du one-true-path, fait que la plupart des chemins sont viables et donc finalement assez similaires sur le fond. Notamment, j'ai pas des masses ressenti de différence de gameplay entre ψ, Φ, et rien de tout ça. De façon générale, la seule décision ostensiblement impactante en terme de jeu tout au long de l'aventure semble être le profil de départ. Le reste des codes et des scores sont beaucoup plus discrets. Même la latence ne sert globalement qu'une fois.

Pour ce qui est de la difficulté, toujours un sujet compliqué dans les aventures sans hasard, en-dehors d'un couloir final plutôt vénère en PFAs, elle m'a paru correcte, surtout si on choisit de se donner des objectifs supplémentaires après quelques essais pour ne pas s'endormir sur ses lauriers (ne pas porter de casquette par exemple).

En ce qui concerne les pinaillages technico-techniques, j'ai pas trop compris la valeur ajoutée des symboles qui renvoient sur une liste dédiée de sections en fin d'ouvrage plutôt que d'avoir ces sections dans le corps de l'aventure et des renvois explicites, façon Ϫ → 225 si on veut garder les symboles.

Expérimental est un peu le terme qui me revient à l'esprit pour résumer tout ça. Pas dans le sens où y'a des couleurs stroboscopiques et qu'on comprend rien, mais dans celui où l’œuvre s'essaye à des choses qui, dans la bibliographie de son auteur, sont inédites.

Je suis assez curieux de savoir le processus créatif qui a abouti à ce résultat, et si toi-même tu considères ça comme une direction que tu aimerais creuser, ou au contraire qui t'as laissé plutôt dubitatif.
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#8
J'ai commencé aussi et un truc m'impressionne vraiment, c'est la maturité du style. je ne sais pas comment exprimer autrement cette sensation de fluidité, de maitrise. Le style, la narration sert le récit, le dynamise, c'est parfaitement dosé. La sorte de mise en abyme pour découvrir l’héroïne qu'on va interpréter via les yeux de ce jeune candidat sûr de son fait dans le premier paragraphe est juste parfait et l'immersion coule de source.
La psychologie des personnages, les descriptions (quelques scène me font penser à "Les Furtifs" de Damasio), donne envie de s'y replonger SAUF S'IL N'Y AVAIT PAS CE PUTAIN DE RAPPORT A TERMINER AVANT DEMAIN !
Bref, un plus long feed plus tard, mais clairement, j'ai pris une grande claque niveau écriture.
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#9
J'ai beaucoup aimé cette AVH de science-fiction contemporaine qui se joue sans lancer de dés. J'ai atteint l'épilogue après trois échecs, en prenant un profil de "Littéraire", mais mon compagnon Valentin n'a pas survécu à l'aventure. Comme toujours chez Fitz, le style est vraiment excellent. Il y a une grande finesse d'analyse psychologique, dans l'analyse des sentiments, des situations et des rapports humains, ce qui colle évidemment parfaitement au profil de l’héroïne qu'on incarne (je n'en dis pas plus...). Mais aussi dans la formulation, avec un vocabulaire riche, des mots bien choisis, toujours pertinents, des formules lapidaires ("ces compagnons de voyage très oubliables" lors de l'épisode du covoiturage. MDR), des dialogues qui sonnent juste (la scène de drague dans la discothèque, excellente...). Le prologue (avec son changement de point de vue) et l'épilogue (très ouvert et original) sont particulièrement marquants. Ce sont des petits chefs d’œuvre de littérature finement ciselés ! J'ai aussi beaucoup aimé la façon dont Fitz distille par petites touches l'univers d'anticipation très crédible (réchauffement climatique, guerre en Ukraine, Passeport biologique...) dans lequel Héléna évolue. Le fait qu'on ne comprenne rarement voire jamais ce qui nous arrive, qu'on subit et qu'on réagit, plutôt qu'on agit (contrairement à Cyclades), peut paraître frustrant, mais cela correspond bien à la situation de l’héroïne qui lutte pour sa survie.
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#10
Je viens de terminer un premier essai et mon impression reste mitigée, pas en raison du talent, évident, de l'auteur cependant.

J'ai du mal à la base avec la SF de ce genre, avec l'Anticipation, le Cyber Punk, le Post-Apocalyptique, toussa. C'est un univers, un genre, qui ne m'a jamais attiré et quand on sait que je n'aime déjà guère notre époque... Donc, dès le départ, j'étais réticent. Mais une AVH de Fitz, ça ne se refuse pas, donc me voici en train d'incarner Héléna. Le personnage m'intéresse, surtout avec le profil littéraire (voyages/cultures) et le fait que l'action principale se déroule à Lyon, c'est à dire chez moi... Le fait que Fitz décrive Croix Rousse comme un vieux quartier pas vraiment sûr m'a fait sourire : cela a longtemps été le cas et aujourd'hui, je dirais que c'est devenu un quartier au contraire "bobo", "tendance", "faussement populaire" avec des prix qui ont grimpé en flèche. Amusant donc, de voir dans cette AVH, ce quartier redevenu ce qu'il était autrefois. Le monde dans lequel on évolue ne m'a pas paru vraiment engageant mais c'est sans doute hélas celui qui nous attend ou qui est déjà là, ouvrez votre fenêtre ou regardez le journal TV...

Le style de Fitz vient consolider cet univers crédible, cohérent, avec une écriture mature, des mots bien choisis, qui renforcent l'immersion. Certaines métaphores sont à tomber, comme "la situation éclairée par le projecteur de tous les possibles", là je dis rien et je m'incline bien bas. La re-jouabilité est très bonne et ça, j'aime énormément. C'est clairement maîtrisé, c'est du solide, on est dans la cour des grands. C'est pas tout de devenir un bon auteur, il faut aussi le rester et c'est le cas ici, en réussissant à se renouveler, qui plus est.

Mais...
Je n'ai pourtant pas accroché. Je mets de côté l'univers et le genre qui ne m'emballent pas : quand c'est bien écrit, j'arrive à en faire abstraction. Non, c'est autre chose.
Les descriptions font pour moi trop "catalogue". Elles se suivent par moments comme une liste avec un tiret à la ligne à chaque phrase si je puis dire. J'ai presque eu l'impression de lire une suite d'informations délivrées à la suite par un ordinateur (ce qui colle quelque part avec l'univers concerné, c'est vrai). Mais je ne me suis pas senti suffisamment impliqué dans ces descriptions (de train, de véhicules, de lieux), j'ai trop souvent eu l'impression qu'elles étaient "extérieures", "rapportées".
J'ai également trouvé que l'action mettait trop longtemps à démarrer et, je l'avoue, je me suis un peu ennuyé par moments. Certes, on ne sait pas ce qui nous arrive, on le découvre lentement et en plus, on doit découvrir tout cet univers. Je suis d'accord, ça ne se fait pas en trois paragraphes. N'empêche que par moments, j'ai trouvé ça long, le seul vrai premier moment où ça a bougé étant une poursuite dans les rues après ma soirée avec Valentin.
Le fait que l'on décide à la première personne m'a un peu surpris et rebuté mais sans plus. 
Le système des symboles m'a laissé de marbre.

Au final, et surtout pour un premier essai, difficile pour moi de vraiment juger cette AVH. Je reconnais ses qualités, évidentes, mais j'ai du mal à adhérer, à accrocher. Je jugerais cette AVH comme expérimentale plus qu'autre chose. L'ensemble est bon cependant, a le mérite de l'originalité et donne envie d'essayer à nouveau. Mais pas tout de suite.
Anywhere out of the world
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#11
(14/04/2022, 15:54)Skarn a écrit : Au bout de presque 15 ans jour pour jour depuis la parution de son premier livre-jeu

Ouch, ça file un coup de vieux. Pale 

Désolé pour l'absence de réaction, j'attendais de retrouver mon PC pour répondre posément. Merci pour vos premiers retours, riches et détaillés, qui m'enlèvent un grand poids. J'étais incertain sur plein de sujets. Expérimental est un épithète pertinent. Si malgré ses défauts vous avez globalement apprécié, alors je suis soulagé et heureux.

@Skarn
Tu donnes à chaque fois l'impression de passer à l'oeil bionique les AVH que tu lis, c'est tout simplement du pain béni. Tout comme le fait que tu testes de nombreuses voies, voire que tu décortiques.
Il existe en effet quelques similitudes avec Valunazia : narration à la 1ère personne, course-poursuites, compagnon et héros qu'un sombre PNJ cherche à transcender. Mais je n'y avais pas du tout pensé avant que tu fasses le parallèle.
Dans mes nombreuses craintes, les connexions que tu évoques et l'intervention de Valentin en faisaient partie. J'ai tenté de ne pas l'amener trop brutalement vu qu'il est imposé. Pour conserver un rythme de littéraction et non pas romanesque, je me suis efforcé de ne pas rallonger les paragraphes lors des passages linéaires. J'ai essayé à ces moments précis de garder la chèvre et le chou mais c'est toujours un peu casse-gueule.
Au niveau jeu, c'est vrai qu'il n'y a pas vraiment d'avantage décisif à obtenir grâce aux codes ou à la Latence, juste des variations dans le récit. Je pense quand même que l'option sans casquette est plus dangereuse (mais plus héroïque à mon sens) et que le score en Latence est important en milieu et en fin d'aventure selon le parcours. Mais c'est vrai que ça ne va pas chercher loin non plus. Et comme il est impossible de deviner quand vont intervenir les symboles lors d'une première lecture, c'est presque un côté aléatoire dissimulé.
Enfin, l'envie d'écrire ce genre d'AVH m'a été donnée par vous au sens large, auteurs modernes qui tendez vers des règles minimales et des thématiques éloignées de la fantasy traditionnelle. Plus précisément par toi pour ton affection pour les héroïnes et les pouvoirs, par Outremer pour ses scénarios efficaces et originaux, et par la mini-AVH de Loi-Kymar Un Jour sans Fondement, car je me souviens après l'avoir lue que je me rappelais avoir depuis longtemps envie d'écrire une AVH très réaliste et contemporaine. Par contre, le virage moins minimaliste que prévu au départ m'a été provoqué par le re-visionnage de Carrie et la lecture de la trilogie de Liu Cixin. C'est ce qui m'a décidé.
J'ai apprécié d'écrire cette fiction où la part ludique est moins importante que d'habitude, ça ne m'a pas coûté du tout. C'était d'autres sensations d'écriture. Je pense, j'espère, que je creuserai de nouveau cette voie. Après tout, la version finale du Secret des Alrys n'est pas non plus très éloignée de ce parti pris sans règles de jeu prépondérantes.

@Grattepapier
Merci pour ces éloges sur le style, du fond du coeur! Que tu te sois senti à l'aise dans la peau d'Héléna est également très important pour moi. Plus que le challenge, le contexte d'anticipation ou le scénario, c'est vraiment cet aspect de l'aventure que je souhaitais mettre en avant pour donner de l'intérêt à la lecture. Donc si ça a marché avec toi, c'est génial.
Je me suis inspiré la concernant de deux personnes de ma connaissance. Mais régulièrement, j'avais sans le vouloir des flashs d'Amélie Poulain pour sa personnalité. Je ne sais pas si tu es d'accord.
Si tu as joué littéraire à chaque fois, j'imagine que tu as apprécié le thé. J'espère que tu as pu aussi faire joujou avec ton traducteur franco/indien.
Et ouf que tu aies plutôt apprécié la fin! J'ai tellement hésité sur ce prologue. L'annuler, le raccourcir pour l'arrêter quelques lignes avant... Je pense qu'il est très perfectible. Mais si pour toi c'est passé, alors c'est déjà ça. Tongue 

@VS
Je connais un peu Lyon car mon meilleur ami y vivait autrefois et j'ai eu beaucoup de plaisir à la sillonner en Vélib'. En fait, j'ai imaginé un certain effritement des quartiers urbains dû à la fuite des citadins les plus aisés vers des contrées plus accueillantes (pour grossir le trait du mouvement actuel), d'où cette juxtapposition du clinquant et du sordide près de la Croix Rousse. Moi aussi l'idée m'amusait. J'espère maintenant que je me plante sur toute la ligne!
Apparemment, tu n'as pas trouvé le personnage d'Héléna assez immersif. Car en effet, il y a peu d'action. J'espérais faire passer ça par une envie d'en savoir plus sur le contexte et sur la psyché d'Héléna, mais ça n'a pas fonctionné te concernant. Après, peut-être qu'une nouvelle lecture titillera plus ta curiosité? Même si je n'y crois guère. En LDVELH, les relectures sont souvent moins passionnantes que la première approche.
Ce sentiment de lassitude, je le craignais un peu avec certains passages où l'on a moins de choix à faire, des pseudo-tunnels que je me suis efforcé de tronçonner par des variations grâce aux mots-clés ou par des choix de dialogue ou d'attitude. Mais je conçois que ce ne soit pas toujours palpitant...

Quant aux symboles, n'en jetez plus, je suis déjà convaincu vu que je n'étais pas convaincu moi-même!^^ J'ai voulu tenté ça pour changer, mais bon, la proposition d'alternative de Skarn est sans doute meilleure.
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#12
J'ai juste commencé et je dois dire que pour ma part j'adhère à la fois au style et à l'ambiance, même si pour l'instant je ne vois pas trop où tu veux en venir. J'aime beaucoup le traitement du personnage féminin, exercice ô combien difficile. Ici, je me sens vraiment dans la peau d'une jeune femme (avec le peu d'expérience que j'en ai, ça vaut ce que ça vaut...) alors qu'il y a pas mal d'AVH avec une héröine qui me font tiquer.
Je peux comprendre le sentiment de VS mais je suppose que ce côté extérieur est volontaire. On ne peut pas traiter de la même manière un personnage de Shamanka plongé dans un univers brutal de couleurs, d'odeurs, de sensations (je sais que VS souligne souvent l'aspect immersif de ces éléments) et un personnage d'un univers moderne où tout est traité via des media, que ce soit la relation à la nature ou la relation aux autres. Donc le sentiment d' "extériorité" me paraît correspondre à l'univers déployé. Aujourd'hui quelqu'un qui plonge dans les sensations, dans le réel, va même souvent être qualifié d'hypersensible parce qu'il perçoit des choses que les autres ont pris l'habitude d'ignorer. Mais je m'éloigne du sujet...
Bref, j'aime beaucoup le style, même si pour l'instant comme je l'ai dit ça semble partir un peu dans tous les sens. Le seul défaut finalement... c'est que l'univers ressemble trop à ce que j'essaie de mettre en place dans "Le Prix d'une paire de jambes" Wink

Le début me fait songer à un roman de John Brunner que je viens de lire, l' "Orbite déchiquetée". Un truc pas mal du tout que je vous conseille.
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#13
On ne peut pas traiter de la même manière un personnage de Shamanka plongé dans un univers brutal de couleurs, d'odeurs, de sensations et un personnage d'un univers moderne...

Je suis d'accord : dans un univers Fantasy, donc "primitif" (gros guillemets), le lecteur perçoit et reçoit les éléments, les forces naturelles, les sons, les odeurs, les sensations de manière bien plus brut, plus forte. Le froid, la faim, la soif, la pluie, le vent... sont ressentis différemment par rapport à un monde "moderne", plus aseptisé, où on sort son parapluie pour se protéger de la pluie, où on allume le chauffage quand on a froid, où on ouvre le robinet quand on a soif et où les trois repas quotidiens sont assurés en allant faire les courses (je schématise).

alors qu'il y a pas mal d'AVH avec une héroïne qui me font tiquer.

Par rapport à quoi ?
Anywhere out of the world
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#14
Qu'est-ce qui me fait tiquer ? Pas facile... l'impression que l'auteur masculin attribue à un personnage féminin un panel de réactions qu'il s'imagine (voire qu'il fantasme) sans s'attarder sur des petits détails qui font le quotidien d'une femme. Je pense que moi-même je suis pas mal là-dedans, la femme reste un truc étrange que j'appréhende de l'extérieur.
Mon seul personnage féminin c'est une femme-pirate, vierge, munie d'un masque qui lui vole ses souvenirs, incapable d'aimer du fait de cette malédiction, dans un univers medfan. Du coup si on me dit qu'elle n'a pas des réactions féminines, je peux toujours ricaner... mais dans un monde contemporain j'aurais beaucoup de mal.
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#15
Merci pour ta réponse. Je peux comprendre : proposer une héroïne, ce n'est pas seulement mettre les adjectifs et les participes passés au féminin... Le plus difficile, c'est d'éviter la caricature (le personnage qui se recoiffe, se regarde dans le miroir régulièrement)... Même si, quelque part, ça fait partie d'une personnalité féminine je pense : pour moi, une femme se préoccupe plus qu'un homme de son apparence. Mais on va me dire que certaines femmes s'en foutent et que je tombe dans les clichés... 

C'est déjà difficile d'imaginer, en tant qu'homme, les réactions et le ressenti d'une femme. Et quand on pense que chaque femme est différente... Et si on prend un monde Fantasy où une héroïne sera souvent une guerrière ou une aventurière, cette dernière aura souvent tendance à avoir un comportement masculin, ne serait-ce que pour s'imposer dans un monde d'hommes... Autant dire mission impossible quoi !  Mrgreen

Pour Le rire de Gorulga, j'ai fait dans la caricature de l'amazone méprisante et dominatrice envers les hommes (même si son caractère évolue au fil de l'aventure) parce que c'était la solution de facilité.
Anywhere out of the world
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