Robinson Crusoe
#16
(04/02/2019, 12:58)VIK a écrit : Sauf si vous êtes suicidaire, le camp doit être fait sur une tuile produisant et 1 food, et 1 bois.
C'est un peu extrême et absolu comme commentaire. Comme tu le dis toi-même, tant qu'on a au plus un niveau de toit et de palissade (et pas d'objet lié à sa position), on peut déplacer le camp sans malus particulier. Donc, parfois, même si ce n'est effectivement pas optimal, il peut être intéressant de commencer le camp sur une tuile de moins bonne qualité, et de l'amener ensuite seulement vers sa position définitive stable.

La clé de la survie, c'est savoir s'adapter aux circonstances avant tout.
Répondre
#17
@ VIC : merci pour les précisions !  Wink
Debout, debout cavaliers de Théoden!
Les lances seront secouées, les boucliers voleront en éclat,
Une journée de l'épée, une journée rouge avant que le soleil ne se lève !
Au galop ! au galop ! courez ! Courez à la ruine et à la fin du monde !
Répondre
#18
Je n'ai pas été clair : je parlais de l'abri qu'on construit sur le camp. En effet dans tous premiers tours, on peut se permettre un camp sur une tuile ne produisant qu'une ressource. C'est l'intérêt de tomber sur une grotte par exemple.
Si l'abri prévu est sur une tuile à production unique, ça augmente le challenge de façon considérable. À long terme, de mémoire, je crois que toutes mes tentatives de ce type ont été un échec. Maintenant, si on a l'un des objets donnant +1 en food ET l'objet Fosse, ça doit pouvoir se tenter.


Sinon la mini expansion Shelter Upgrade permet d'avoir une Food en + si l'on a son camp sur le terrain Rivière. Il y 2 tuiles Rivière seulement, l'1 produit une ressource, la seconde en produit 2. Il semble bien que ce bonus sur Rivière soit cumulable avec le Jeton +1 food. Cela peut changer la donne. Les autres bonus de terrain e l'expansion semblent moins intéressants a priori.
Répondre
#19
Comment je suis devenu riche en m'échouant sur une île déserte (et 9 autres contes à la molarité douteuse)

Vous savez ce que c'est. Un jour on est un simple agent de sécurité à bord de la croisière annuelle du club de survivalisme de Marolles-les-Bolets, et le lendemain on se retrouve naufragé sur une île déserte en compagnie d'une bande de cinglés qui se sont entraînés toute leur vie pour une occasion de ce genre.

Y'avait Alendir « j'ai pensé à prendre mon flingue, c'est donc logiquement moi le chef ». Sa spécialité à lui, c'était de tuer des trucs et d'enterrer les corps. Par là j'entends bien sûr qu'il chassait les bêtes sauvages (tigre, chèvre, larves etc.), les dépeçait et mettait les morceaux à conserver dans notre cellier improvisé.

Y'avait Mesmer « bois-moi ça ». On le laissait au petit matin au camp, et quand on revenait le soir, y'avait toujours un décoction de quelque chose qui nous attendait pour nous tenir chaud, nous remonter le moral et désinfecter nos plaies.

Y'avait Aragorn « avec un trombone et un élastique, je te refais la tour Eiffel ». En une semaine et n'en ayant qu'un peu de glaise, deux bambous et trois brindilles, il nous a pondu une suite quatre étoiles avec la lumière, un toit solide, un four en briques, et une caisse pleine d'équipement utilitaire (hachette, collet, sac, couteau etc.).

Pendant que ces trois-là géraient la survie bien comme il fallait, je me baladais en forêt. Et v'là-t'y pas que je tombe sur un coffre à demi enterré. Je l'ouvre, je m'aperçois qu'il est plein d'or. Alors, pas fou la bête, j'en dis rien aux autres, et je passe quelques nuits blanches à coudre tout son contenu dans la doublure de mes vêtements. Alors c'est sûr, j'étais encore moins utile au groupe avec ma camisole lestée faite main mais hé, quand on est finalement rentré (les trois autres ont fait un feu pour attirer les bateaux), et bah c'est moi qui ai raflé le gros lot.

***

Nouvelle partie de Robinson donc, où nous avons eu un tirage extrêmement généreux sur les objets de départ (pistolet et marteau) ainsi que sur les inventions disponibles (cellier, four, lanterne, sac, construits dans cet ordre). La combinaison du pistolet, du cellier, d'un tigre qui passait par là et de trouvailles alimentaires lors de nos explorations nous a permis de ne pas avoir besoin de nous préoccuper de récolter de la nourriture durant les tours 3/4, que nous avons mis à profit pour construire un camp définitif presque autosuffisant. À partir de là, la partie a été en mode automatique vers la victoire, même quatre pluies en un seul tour ne nous faisant plus rien (deux niveaux de toit, de la gnôle, et un jeton découverte approprié).

EDIT : Ah ah ! Je savais bien qu'Alendir avait dû tricher à un moment. Il a construit son raccourci sans le plan. Cela n'aurait probablement rien changé (on a gagné dès le tour 10 là), mais je suis rassuré, un instant, j'ai cru qu'on nous l'avait changé.
Répondre
#20
(11/02/2019, 13:50)Skarn a écrit : Comment je suis devenu riche en m'échouant sur une île déserte (et 9 autres contes à la molarité douteuse)

Vous savez ce que c'est. Un jour on est un simple agent de sécurité à bord de la croisière annuelle du club de survivalisme de Marolles-les-Bolets, et le lendemain on se retrouve naufragé sur une île déserte en compagnie d'une bande de cinglés qui se sont entraînés toute leur vie pour une occasion de ce genre.

Y'avait Alendir « j'ai pensé à prendre mon flingue, c'est donc logiquement moi le chef ». Sa spécialité à lui, c'était de tuer des trucs et d'enterrer les corps. Par là j'entends bien sûr qu'il chassait les bêtes sauvages (tigre, chèvre, larves etc.), les dépeçait et mettait les morceaux à conserver dans notre cellier improvisé.

Y'avait Mesmer « bois-moi ça ». On le laissait au petit matin au camp, et quand on revenait le soir, y'avait toujours un décoction de quelque chose qui nous attendait pour nous tenir chaud, nous remonter le moral et désinfecter nos plaies.

Y'avait Aragorn « avec un trombone et un élastique, je te refais la tour Eiffel ». En une semaine et n'en ayant qu'un peu de glaise, deux bambous et trois brindilles, il nous a pondu une suite quatre étoiles avec la lumière, un toit solide, un four en briques, et une caisse pleine d'équipement utilitaire (hachette, collet, sac, couteau etc.).

Pendant que ces trois-là géraient la survie bien comme il fallait, je me baladais en forêt. Et v'là-t'y pas que je tombe sur un coffre à demi enterré. Je l'ouvre, je m'aperçois qu'il est plein d'or. Alors, pas fou la bête, j'en dis rien aux autres, et je passe quelques nuits blanches à coudre tout son contenu dans la doublure de mes vêtements. Alors c'est sûr, j'étais encore moins utile au groupe avec ma camisole lestée faite main mais hé, quand on est finalement rentré (les trois autres ont fait un feu pour attirer les bateaux), et bah c'est moi qui ai raflé le gros lot.

***

Nouvelle partie de Robinson donc, où nous avons eu un tirage extrêmement généreux sur les objets de départ (pistolet et marteau) ainsi que sur les inventions disponibles (cellier, four, lanterne, sac, construits dans cet ordre). La combinaison du pistolet, du cellier, d'un tigre qui passait par là et de trouvailles alimentaires lors de nos explorations nous a permis de ne pas avoir besoin de nous préoccuper de récolter de la nourriture durant les tours 3/4, que nous avons mis à profit pour construire un camp définitif presque autosuffisant. À partir de là, la partie a été en mode automatique vers la victoire, même quatre pluies en un seul tour ne nous faisant plus rien (deux niveaux de toit, de la gnôle, et un jeton découverte approprié).

EDIT : Ah ah ! Je savais bien qu'Alendir avait dû tricher à un moment. Il a construit son raccourci sans le plan. Cela n'aurait probablement rien changé (on a gagné dès le tour 10 là), mais je suis rassuré, un instant, j'ai cru qu'on nous l'avait changé.

Félicitations ! D'autant que gagner avant le dernier tour n'est pas évident. La règle du tas de bois à construire à des tours différents n'aide pas (on ne peut en "terminer" que un seul par tour).
Le 2è scénar vous attend maintenant... ou pas.
Répondre




Utilisateur(s) parcourant ce sujet : 3 visiteur(s)