Le méchant, l'ennemi, l'adversaire
#4
Pour moi l'apparition de Malbordus avait fait son petit effet à l'époque!
Je crois que c'est en partie lié au fait que j'avais ramassé un anneau de cuivre gravé d'un M qui m'avait brûlé et donné un avant-goût du type assez terrifiant. Du coup le voir sortir de terre comme un démon surgi de l'enfer, et sa description "il respire le mal", associé à sa tête affreuse, je n'en menais vraiment pas large!
Mais c'était à l'époque, j'étais jeune! Mrgreen

Pouvoir tuer l'ennemi d'un seul coup pourquoi pas, mais cela ne doit surtout pas être la seule option. Cela doit être l'option la plus difficile à obtenir, par exemple pour Xakase dans la forteresse du cauchemar, ou certains combats "finaux" de l'épée de légende. La fin est expéditive, mais on sait qu'on a trouvé la meilleure façon de vaincre. Et il reste les autres options, la possibilité de combattre normalement, ou avec des pénalités si on a été particulièrement peu inspiré dans nos choix avant d'arriver au combat final.

C'est vrai que la ligne n'est pas si simple entre des ennemis "attendus" et de pouvoir saupoudrer le tout d'originalité. Ou plutôt de particularité. Parce que des brigands, il y en a forcément qui écument les chemins. Si on n'a pas d'attaque de brigands, on aura l'impression que la forêt est trop "sécurisée". Le coup du faux blessé, je le rangerai plutôt du côté des classiques. C'est pour cela que je parle de particularité plutôt que d'originalité. Donner une certaine épaisseur aux ennemis, ne pas en faire une simple masse de brigands. Peut-être que les habits du chef sortent de l'ordinaire et viennent d'une contrée lointaine. On imagine alors rapidement ce que le type a fait, son histoire. Ce n'est pas juste l'ennemi qui a 2 points d'habileté de plus que ses comparses. C'est juste une petite touche descriptive, mais cela suffit à rendre cet ennemi consistant. Un autre peu avoir 2 doigts en moins, un autre peut avoir une voix nasillarde. etc. Il ne faut pas non plus abuser et affubler chacun d'un signe caractéristique, il faut distiller à bonne dose car il ne faut pas tomber dans la cour des miracles.

Ça peut aussi être leur manière "d'arriver". "Vous tombez dans une embuscade de brigands, défendez-vous." Bof, bof, bof...
Alors que si on dit: "vous craintes se confirment: vous entendez un craquement dans les broussailles et deux hommes surgissent aussitôt d'un fourré devant vous en brandissant de longs coutelas. Vous vous retournez mais êtes consterné de constater que deux autres brigands se sont glissés furtivement dans votre dos, vous coupant le chemin de la retraite. Leurs visages s'illuminent d'un sourire narquois tandis qu'ils s'avancent en brandissant leurs armes. Défendez-vous! 

On peut même faire plus spectaculaire, avec lancer de filets pour immobiliser le héros, bond d'acrobate sur le chemin depuis une branche...
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RE: Le méchant, l'ennemi, l'adversaire - par tholdur - 03/02/2023, 09:29



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