La mine perdue de Phandelver
#83
Nous sommes partis en direction de la caverne au petit matin, et il fallut une demi-journée de marche pour arriver à proximité du lieu indiqué par Gundren, une zone de vallées profondes à environ quinze milles de Phandalin.

Toujours suivant les indications du prospecteur, nous nous mîmes à chercher l’entrée de la grotte au milieu de la forêt, et finîmes par trouver une ouverture dans le flanc de la roche. Couverte par la végétation, totalement invisible de l’extérieur et tout juste assez grande pour laisser passer une personne à quatre pattes. Même moi, je dus me baisser, c’est dire.

C’est toutefois Fargrim qui ouvrit le bal, tout indiqué pour endosser le rôle d’éclaireur en raison de sa vision nocturne naturelle. J’étais derrière lui, ma lampe à capuchon à la main malgré l’étroitesse du tunnel. Heureusement, ce dernier s’élargissait au bout de quelques pieds.

Nous débouchâmes dans une large caverne soutenue par un pilier de roche naturelle, au sol hérissé de trois stalagmites. Dans la partie ouest de la grotte, derrière la colonne de pierre, étaient trois sacs de couchage… À côté d’eux se trouvait tout un barda : sacs de farine, de sel, barriques de viande salée, lanternes, flasques d’huile, pelles, pioches… Au milieu de ce capharnaüm gisait un corps, de petite taille…

Wulfwig alla inspecter la dépouille. Je l’accompagnai pour l’éclairer. Un nain, évidemment… La mort, visiblement violente, semblait remonter à plus d’une semaine. Fargrim nous rejoignit, lançant un sort de lumière qui chassa les dernières ombres luttant contre la flamme de ma lanterne. Le prêtre confirma ce que nous redoutions en reconnaissant le visage de Tharden, l’un des frères de Gundren.

Son corps présentait des traces de brûlure, mais, étrangement, ses vêtements semblaient avoir été épargnés. De la magie ? Je demandai son avis à Fargrim, le plus calé de nous quatre dans ce domaine depuis que l’équipe avait été amputée d’Anarondo. Possible, me répondit-il, que des dégâts nécrotiques aient été la cause des blessures, ce qui expliquerait l’absence de dommages sur les vêtements ; cependant, dans ce cas, les chairs auraient dû pourrir plutôt que brûler. Une autre hypothèse, toujours selon notre compagnon nain, était que quelqu’un l’ait torturé avec du feu avant de le rhabiller. Je ne cachai pas mon scepticisme face à cette dernière supposition.

Fargrim déchira une couverture pour en recouvrir le corps de Tharden. Laissant mes compagnons s’occuper du malheureux, j’entrepris de faire le tour de la caverne. Les parois éclairées par ma lanterne étaient en pierre naturelle. La roche avait été creusée de l’intérieur, et ceux qui s’était occupé du travail était doués, à en juger par la façon dont les murs étaient lisses. L’œuvre de nains, sans nul doute.

Puis nous nous dirigeâmes vers le nord-est de la grotte, où le sol paraissait s’être effondré. Cette section formait en effet un gouffre de dix pieds de large et vingt de profondeur. Une solide corde de chanvre était attachée autour d’une stalagmite voisine et pendait sur le côté de la fosse. Le sol paraissait grossièrement taillé à même la pierre brute en un tunnel qui reliait deux ouvertures : une au nord-ouest, l’autre à l’est. Un courant d’air venu de l’extérieur s’engouffrait dans le précipice, indiquant que, quelque part dans la mine, une autre issue communiquait avec l’extérieur.

Fargrim enchanta un clou, qui se mit à briller de mille feux. Goth le jeta au fond du gouffre pour m’éclairer le chemin tandis que je descendai à l’aide de la corde. Prudent, Wulfwig décida d’en accrocher une seconde à une autre stalagmite, de façon à nous ménager deux moyens de retraite en cas de fuite précipitée.

Il me sembla entendre un bruit distant à mi-hauteur, comme un grondement… Je crus d’abord que c’était mon imagination, mais Goth me rejoignit une fois à terre, empruntant le même chemin, et nous réentendîmes alors, tous les deux, cette fois, le même bruit lointain. C’était comme les vagues d’une mer sur un rivage… Le sol frémissait très légèrement à chaque fois que le son se faisait entendre.

Wulfwig et Fargrim descendirent à leur tour. « Séparons-nous. Ça me semble être la meilleur idée. » J’avais dit ça sur le ton de la blague, dans le but de détendre un peu l’atmosphère, mais le nain me prit au mot ! Je dois être trop sérieux au quotidien. Wulf et moi formâmes alors un premier groupe partant explorer le tunnel est, le prêtre et le guerrier se dirigeant dans la direction opposée.

Tout en marchant, je comptais l’intervalle entre chaque émission du bruit. Cent-vingts secondes… Le couloir, d’une hauteur d’environ dix pieds, faisait un coude vers le nord, une ouverture face à nous offrant une seconde issue vers grande salle dotée de bas-reliefs représentant des mineurs nains et gnomes. Des squelettes de nains et d’orques gisaient sur le sol. Depuis combien de siècles ?… « Bonjour, monsieur. Auriez-vous un nain nommé Nundro ? » adressai-je à l’un d’eux, mais je n’obtins aucune réponse. Contrairement aux murs, ils n’étaient pas très polis.

La salle comportait plusieurs issues mais je choisis plutôt de revenir dans le couloir pour explorer le tunnel au nord, l’archer sur mes talons. Au bout, un second couloir, similaire au premier, y mettait fin en proposant deux nouvelles directions orientées à l’est et à l’ouest. Nous en étions là de notre exploration lorsque Goth et Fargrim nous rejoignirent. D’après leurs dires, ils n’avaient trouvé que des filons abandonnés depuis longtemps. D’après Goth, c’était « moins carré qu’ici ». « Moins d’écho mais plus carré. » Je n’invente rien, tels furent ces mots. Il en manquait visiblement quelques uns, et je soupçonnai une stalactite de lui être tombée sur la caboche.

J’avançai donc en avant du groupe dans le couloir à l’est, lampe brandie, bien content de l’avoir avec moi. Je progressai lentement, attentif à d’éventuels pièges… Nous passâmes devant un couloir qui menait vers le nord, avant d’atteindre un carrefour. Devant, le corridor se prolongeait. Sur notre droite, donc au sud, une ouverture nous ramenait dans la salle aux bas-reliefs. Mais le plus intéressant était une porte de six pieds de haut et quatre de large qui se présentait à notre gauche. En pierre, et taillée, cette fois, avec poignée et gonds en fer. Elle était légèrement entrebâillée…

Je ne repérai aucun piège, et n’aimant pas les choses qui traînent, j’appliquai tout le poids de mon corps sur le battant pour nous ouvrir le passage. C’était toutefois beaucoup trop lourd pour ma petite constitution, et Goth dû me filer un coup de main, ou d’épaule en l’occurrence. À nous deux, nous parvinmes à révéler ce qui se trouvait derrière : un ancien dortoir, à en juger par les couchettes en pierre alignées le long des murs. Un vieux braséro métallique plein de charbon, corrodé par le temps, était au centre. Là aussi, des ossements de nains et d’orques jonchaient le sol. Des signes indiquaient qu’une bataille s’était déroulée ici il y a longtemps, et d’autres annonçaient qu’une nouvelle allait très prochainement avoir lieu, car, accroupies en train de mâchonner des ossements, trois silhouettes à la peau grise se tournèrent vers nous. Des goules !

Elles abandonnèrent aussitôt leur… Euh… Festin ? (Qu’est-ce qu’elles pouvaient bien trouver à ronger dans des os vieux de plusieurs siècles, sérieusement ?) Elles se relevèrent et s’approchèrent en toute hâte. Je les comprends : imaginez que vous passiez votre vie à sucer des cailloux, et que d’un seul coup on vous dressait une table avec un cochon de lait roti, un faisan chasseur, un gratin de courges au curry et une poire Belle-Hélène… Je laisse au lecteur le soin de choisir qui de Goth, Wulfwig, Fargrim et moi-même étaient le cochon, le faisan, la courge et la poire.

Le prêtre sortit un morceau de tissu blanc — ce qui colle parfaitement avec ma métaphore de nappe dressée ci-dessus, tiens — pour lancer un sort d’aide. Enfin, j’imagine que l’accessoire est indispensable au sort, sinon je comprends pas le délire. La première goule franchit la porte, et je fus ému devoir Goth brandir Serre en s’avançant à sa rencontre ! Je dégainai également Arguy, et bien m’en prit car la goule, ignorant le guerrier, se jeta sur moi ! J’esquivai d’un bond ses griffes tout comme elle évita le coup de taille asséné en riposte. La créature, contrairement aux apparences, était dotée d’une agilité féline… Je reculai pour laisser ma place à Wulfwig et sortis mon arc.

Le combat s’engagea entre les humains et les goules, qui arrivaient l’une après l’autre. Les épées taillaient dans la chair morte en arrachant des cris stridents. Elles n’étaient clairement pas insensibles à la douleur, malgré leur état mort-vivant. Fargrim et moi-même n’étions pas en reste, appuyant nos camarades à distance, le prêtre de ses flammes, moi de mes flèches. À nous quatre, nous vînmes à bout des trois créatures, mais Wulfwig se prit une sale blessure pendant l’affrontement…

Je fouillai rapidement la pièce pendant que l’archer se remettait du mieux qu’il pouvait. Il ne restait plus rien des lits après des siècles d’abandon à part leur sommier de pierre. Le braséro ne présentait pas non plus d’intérêt. Quant aux squelettes, je comptai trois nains et trois orques.

Avant de s’engager plus au nord, que nous supposions mener dans les profondeurs de la mine, nous décidâmes de revenir dans la salle aux bas-reliefs. J’éclairai de nouveau le chemin, lampe en main, mais alors que je m’engageai dans le passage, une nuée de gros moustiques nous fondit dessus ! Des striges !!!

Deux s’attachèrent à moi et commencèrent à me pomper le sang. Je parvins à en embrocher un mais l’autre esquivait mes coups. J’essayai de brûler l’immonde bestiole à l’aide d’une torche tombée à terre que j’avais ramassée mais rien n’y fit. Goth voulut m’aider en… lançant une javeline, mais sans succès. Ça valait peut-être mieux… Finalement, Œil-de-faucon — pardon : Wulfwig — décolla cette saloperie d’une flèche bien placée. Il restait un de ces odieux moustiques qui harcelait le guerrier. Je me ruai pour l’aider mais la carapace de l’abomination résista à la lame d’Arguy. Mes compagnons eurent heureusement plus de succès que moi et vinrent à bout de l’horripilante créature. Un jour, je créerai une arène rien que pour le plaisir sadique d’y faire s’affronter des hordes de striges et d’araignées géantes entre elles. Et peut-être même que j’y jetterai un ou deux ours-hiboux, tiens.

Nous prîmes le temps de nous soigner après cette rencontre désagréable (ce mot est un tel euphémisme que même le qualifier d’euphémisme est un euphémisme). J’étais sacrément anémié. Fargrim me toucha (en tout bien, tout honneur) pour me soigner par un sort, et je bus une de mes trois potions de guérison pour finir le boulot. Le prêtre se guérit également et je lui filai une des deux potions restantes car lui aussi avait été bien amoché. Faudrait pas que le stock continue à descendre à une telle vitesse, parce qu’on va vite se retrouver marrons…

On se remit en route après ça. Quatre couloirs plus ou moins réguliers partaient de la salle, il nous en restait donc deux à explorer. Je proposai celui au sud et repris mon rôle d’éclaireur. Les murs présentaient toujours les mêmes bas-reliefs. Le couloir se terminait sur un éboulement, mais un petit corridor perpendiculaire, à mi-chemin, donnait à voir deux portes. J’allai écouter aux deux, n’entendis rien et fis donc signe à mes compagnons qu’il n’y avait pas de danger.

Je m’en allai pour ouvrir la porte ouest (à notre droite, donc), mais Goth proposa de s’en charger à la place avec Fargrim, vu qu’elle semblait lourde. Il avait raison, et je ne discutai pas. Elle révéla, une fois poussée, des bancs fendus et des couchettes en pierre, quelques rateliers d’armes et, de nouveaux, des ossements nains et orques.

J’entrai pour apporter un peu de lumière dans la pièce… et aussitôt, les squelettes s’animèrent ! Qu’est-ce que c’était que cette histoire ! pourquoi eux et pas les précédents ? Je dois confesser être resté quelques secondes bouche bée (j’y peux rien : moi, l’illogisme, ça me défrise). Je repris mes esprits à temps pour esquiver un premier coup de glaive, mais ne put éviter le coup d’un second tas d’os. Ouch.

Wulfwig visa un des squelettes encore à terre à l’arc. Un tir magnifique : la flèche lui explosa la cage thoracique. Un autre squelette m’attaqua, j’esquivai de nouveau, mais j’étais surpassé par leur nombre, et le squelette blessé par l’archer en profita pour me faire une deuxième estafilade. Je n’en menai pas large, et c’était loin d’être fini car trois squelettes se mirent à bander des arcs pour me tirer dessus à leur tour. Comment un arc peut-il survivre à cinq-cents ans d’usure, c’est ce que j’aurais aimé savoir. Heureusement, j’étais partiellement couvert par les morts-vivants engagés au corps-à-corps, mais sur les trois traits, un me rentra tout de même dans le genou. Je grimaçai…

Fargrim, sans doute aussi stupéfait que moi, réagit enfin en lançant un sort de répulsion des morts-vivants. Par chance, le pouvoir de son dieu lui octroie cette faculté, autant dire que je bénissais présentement le jour où nous l’avions rencontré à Neverwinter pour l’engager. Accessoirement, il peut aussi rendre la vie, toujours grâce à son dieu. On sait jamais, ça sera peut-être utile…

L’un des squelettes, celui qui n’avait plus de côtes, sembla résister au sort, aussi je l’attaquai en priorité, mais Arguy rebondit sur un reste d’armure… Je choisis alors de me désengager pour aller me cacher en boîtant quelque peu sous l’un des lits en pierre, le plus intelligent à faire dans mon état présent. Goth intervint derrière moi et lui trancha net le crâne d’un coup de Serre.

M’ayant perdu de vue, le squelette suivant reporta son attention sur Goth. Le coup de glaive fut paré par son bouclier. Les autres étaient tous en train de se masser au fond de la pièce sous l’effet du sort de Fargrim. Wulf tira une autre flèche sur l’un d’eux, qui brisa de nouveau quelques os au niveau du buste. Un squelette voulut s’enfuir en passant devant ma cachette. Je lui sectionnai les jambes tandis que le marteau du nain fracassait sa boîte cranienne vide. Un second coup de marteau écrabouilla un deuxième mort-vivant entamé par l’archer.

Je sortis aussi vite que je le pouvais de ma cachette pour me dissimuler sous un autre lit, près d’un des squelettes, mais je fus vu par ce dernier. Comment un squelette peut-il voir sans yeux ? Vous avez trois heures. Tant pis : je pris le risque d’engager le combat, et mon coup vengeur manqua de peu de trancher le sac d’os en deux. Heureusement, Goth l’acheva sans que la riposte ait le temps d’arriver, d’un coup d’estoc dans le bassin qui rompit la colonne vertébrale.

Un autre squelette était au corps-à-corps avec le guerrier et le prêtre. Wulf lui explosa l’omoplate d’une flèche, et, peut-être déséquilibré par le coup, le mort-vivant rata lamentablement son attaque. Il esquiva cependant celle de Fargrim. Je sortis alors une fois de plus, allai de nouveau me camoufler sous le plumard en granit le plus proche de l’action, et de là tranchai d’un coup les jambes du mort-vivant, qui s’écroula.

Il ne restait plus que quatre tas d’os qui tremblaient au fond de la pièce. Goth fonça à leur contact et parvint en blesser un, mais récolta une belle estafilade en riposte. La flèche de Wulfwig, pour une fois, passa à côté, tout comme la flamme de Fargrim. Je réitérai alors ma manœuvre dite de téléportation par couchettes interposées, qui commençait à être bien rodée, avisa le bas d’un squelette, et tranchai jambes, bassin puis échine. Il descendit d’un étage à chaque coup, et je le terminai en le décapitant.

Goth finit par fendre en deux le crâne de son adversaire. Wulf manqua une nouvelle flèche, et Fargrim ne réussit qu’à roussir la moustache imaginaire du squelette qu’il visait. Le deuxième restant s’était précipité vers Goth mais je l’avais cueilli au passage, le tronçonnant au niveau du bassin. Puis, toujours caché, je me contorsionnai habilement pour dégainer mon arc, visai l’ultime adversaire, aux prises avec un Goth sur la défensive, depuis le dessous du lit, et touchai ! Le squelette s’effondra, et d’un seul coup os et équipement tombèrent en poussière. Mieux vaut tard que jamais…

Goth remercia chaleureusement Fargrim. Son action nous avait sans le moindre doute épargné un combat beaucoup plus difficile. Le guerrier alla même jusqu’à lui proposer d’ériger un temple en l’honneur de son dieu à Phandalin, si ça l’intéressait.

Une magie négative s’était sans doute logée ici il y a longtemps… D’après le prêtre, nous étions dans la vieille salle de garde. « Mais que sont devenus les gardes ? » ironisa Goth. Elle était bonne, mais Fargrim haussa un sourcil. Ce nain semble décidément avoir un problème avec l’humour !

Je proposai qu’on se repose ici. Il restait quelques squelettes à terre, ceux qui ne s’étaient pas relevés. Ils furent promptement sortis de la pièce, puis Fargrim et un autre (Goth, je crois) cassèrent les pattes de deux lits de pierre pour barricader la porte.

Voilà près d’une heure qu’on souffle. Fargrim va bientôt récupérer son sort si utile. J’ai mangé une de mes rations pour me remettre un peu d’aplomb. Nous n’avons exploré qu’une fraction de la mine, et je suis déjà bien entamé… Les prochains repos ne seront pas aussi réparateurs…
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La mine perdue de Phandelver - par Jehan - 02/05/2020, 20:12
RE: La mine perdue de Phandelver - par Jehan - 02/05/2020, 20:41
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