02/10/2017, 20:04
J’aime beaucoup le coup du : Tu dois sauver cet homme ! Si tu ne payes pas, il va mourir ! Tu es vraiment prêt à le laisser crever ? Quel genre de monstre es-tu ?
En résumé, l’article parle d’une application, Choices, qui propose diverses fictions interactives, dont la particularité est que les options les plus intéressantes sont payantes, via un système de monnaie en jeu (des diamants), achetable avec du vrai argent. On peut aussi en obtenir en progressant dans les chapitres, mais c’est évidemment beaucoup plus long… Je ne suis pas certain, vu ce qu’écrit l’auteur, que l’on puisse avoir une liberté de choix totale sans bourse délier.
Bref, le système a l’air bien moisi… et pourtant semble cartonner.
L’auteur dit toutefois quelque chose que je trouve très intéressant : face aux choix les plus osés (proposer à un garçon de monter dans sa chambre) ou les plus risqués (sauver un homme promis à la mort malgré le danger), n’importe qui, dans la vraie vie, y réfléchirait à deux fois avant d’opter pour eux. Dans une fiction interactive, cette hésitation est moindre, quasi-inexistante, même, puisqu’on ne subit les conséquences que virtuellement. Du coup, ces choix perdent un peu de leur force… et le fait de les rendre payants permet d’introduire un peu de ce risque dans l’expérience du joueur.
Sauf que ce raisonnement n’est valable que si les choix payants peuvent de temps à autre se révéler mauvais, car à ce moment-là, il y a vraiment une part de risque. Or, je n’imagine pas un instant que les choix payants des histoires de Choices apportent le moindre malus au lecteur. Beaucoup trop risqué pour eux.
Du coup, on a affaire à de bêtes pay-to-win. Pas ma came.
En résumé, l’article parle d’une application, Choices, qui propose diverses fictions interactives, dont la particularité est que les options les plus intéressantes sont payantes, via un système de monnaie en jeu (des diamants), achetable avec du vrai argent. On peut aussi en obtenir en progressant dans les chapitres, mais c’est évidemment beaucoup plus long… Je ne suis pas certain, vu ce qu’écrit l’auteur, que l’on puisse avoir une liberté de choix totale sans bourse délier.
Bref, le système a l’air bien moisi… et pourtant semble cartonner.
L’auteur dit toutefois quelque chose que je trouve très intéressant : face aux choix les plus osés (proposer à un garçon de monter dans sa chambre) ou les plus risqués (sauver un homme promis à la mort malgré le danger), n’importe qui, dans la vraie vie, y réfléchirait à deux fois avant d’opter pour eux. Dans une fiction interactive, cette hésitation est moindre, quasi-inexistante, même, puisqu’on ne subit les conséquences que virtuellement. Du coup, ces choix perdent un peu de leur force… et le fait de les rendre payants permet d’introduire un peu de ce risque dans l’expérience du joueur.
Sauf que ce raisonnement n’est valable que si les choix payants peuvent de temps à autre se révéler mauvais, car à ce moment-là, il y a vraiment une part de risque. Or, je n’imagine pas un instant que les choix payants des histoires de Choices apportent le moindre malus au lecteur. Beaucoup trop risqué pour eux.
Du coup, on a affaire à de bêtes pay-to-win. Pas ma came.