Déjà 20 paragraphe sur 100 écrit. Histoire de vous faire connaitre le contexte je vous met l'introduction du livre.
Citation :A PEINE EN VIE
Vous libérez enfin votre bras du cadavre alors que la foreuse rugissante à son extrémité tournait encore vous aspergeant du sang de votre dernière victime. Perdant momentanément le contrôle de votre arme fait d'acier et de pistons, la foreuse fit une courbe pour s'écraser sur le flanc d'un autre mutant à proximité. Malgré le fait que ce ne soit pas un coup direct, les lames de l'engin de mort étaient suffisamment puissantes pour déchiqueter sa chair et broyer ses côtes dans un sinistre craquement. La créature fit un vol plané avant de s'écraser violemment au sol, mais même après un pareil coup il ne fut pas tout de suite mort. La cage thoracique à moitié ouverte et les côtes à l'air il se tordit dans la poussière alors qu'un flot d'hémoglobine jaillissait de l'horrible blessure.
Choqué, vous reculez en titubant et vous voyez alors une montagne de chair s'avançant vers vous. La brute devait faire plus de deux mètres de haut et traçait sa route avec la puissance d'un bulldozer. La créature était obèse et grotesque, une masse de chairs repoussantes à la peau était grisâtre, constellée de tumeurs, de verrues et d'escarres.
Vous bandez les muscles et levez votre foreuse alors que la créature fut sur vous en trois enjambées. Vous êtes heurté si durement que la foreuse eu des dératés. Vous êtes loin d'être un gringalet, mais votre adversaire a une force si terrible que vous tombez au sol écrasé sous la masse puante du mutant.
Vous ressentez une fulgurante douleur quand le poing osseux s'écrasa sur votre visage. Malgré le fait que vous ayez la tête dure les frappes répétées de l’enragé difforme manque de vous faire perdre conscience. Vous tentez tant bien que mal de protéger votre crâne avec vos bras, néanmoins les coups suivants furent d'autant plus douloureux écrasant vos muscles et manquant de fracturer vos os.
Ce fut par réflexe que vous vous défendez. L'outil industriel fixé à votre bras passa sous le menton de la brute et creusa son chemin dans son crâne réduisant en bouillie son cerveau. Sous les rotations de la machine, le crâne explosa projetant des os éclaté et une purée sanglante.
Haletant et à moitié aveugle vous écartez le cadavre et vous vous relevez prêt à tout, mais vous vous rendez compte que vous êtes à nouveau seul les mutants restant ayant visiblement pris la fuite après la mort du colosse. Épuisé, vous vous adossez contre la paroi de la grotte pour vous reposer quelques minutes et reprendre vos esprits, mais hormis le fait que vous arrivez à penser rationnellement le reste de vos souvenirs sont une immense page blanche.
Baissant vos yeux, votre regard porta sur votre arme, mais aussi le reste de votre carcasse et vous manquiez d'avoir un haut de cœur.
Si vous avez un aspect humanoïde, vous n'êtes clairement pas humain. Vous avez épaissi et des veines et des câbles organiques entourent votre énorme corps, pulsant et bougeant comme animés d'une vie propre. Des plaques de métal couraient le long de vos membres, glissant et ondulant de manière horrible. Des éléments d'armures semblaient changer et onduler à chaque respiration que vous faites. Des pans de chair étaient visibles dans tout ce chaos métallique, mais vous n'arrivez pas à déterminer où commençait la chair et où se terminait le métal. Au milieu de toute cette démence charnelle votre visage devenu un crâne de fer se reflétant sur une flaque de sang à vos pieds vous regardait avec un air incompréhension sans les yeux. Vos membres sont lourds pas du tout harmonieux comme si vous portez un scaphandre ou une énorme armure. En regardant votre main gauche vous ne voyez qu'un amalgame de chair, d’os et de métal tandis que vous constatez avec terreur que la foreuse fixée à votre bras droit faisait partie intégrante de votre être. Vous êtes devenu assemblage cauchemardesque et vous ne pouvez pas vous empêcher de pousser un cri d’horreur.
Prostré et en état de choc pendant plusieurs minutes votre instinct de survie pris néanmoins le dessus quand vous entendez des bruits de course dans la grotte. Malgré votre état, quelque chose au fond de vous vous donna la force de vouloir vous relever et essayer de comprendre ce qui vous est arrivé. Vous devez réagir et vite.