(19/06/2019, 20:54)MerlinPinPin a écrit : [ -> ]- Les boîtes de conserve (mais ce n'est pas bien de mettre en boîte les autres participants)
Ahahah, ça m'a bien fait rire moi aussi! J'attendais un peu mais j'allais justement y revenir!!!!
(19/06/2019, 21:06)MerlinPinPin a écrit : [ -> ]@Caïthness, faut lire ce qu'écrit le monsieur (sinon on s'étonne de pas trouver les bons choix...) : je pense spécialement à ce que tu appelles des 1/3 qu'on peut transformer en 1/1 the fingers in the nose
ah ben explique-moi, je suis tout ouïe, parce que si y'a un moyen "facile" de passer une enfilade de PFA à répétition, c'est presque pire parce que soit ils sont trop nombrux, soit ils servent à rien. Et si t'as un idées pour les couleurs de texte, spoile moi. Cette AVH, je suis pas arrivé à entrer dedans et l'enfilade de l'échelle et des souvenir m'a gavée. Gros sentiment de rejet chez moi. Mais je suis prêt à accepté de m'être gourré. Cependant, même au niveau de thème, à part le fait d'être sur une île et le laïus pollution (grand vainqueur des yaz lol), ça me semble le plus léger par rapport aux 3 autres.
(19/06/2019, 23:20)Caïthness a écrit : [ -> ] (19/06/2019, 21:06)MerlinPinPin a écrit : [ -> ]@Caïthness, faut lire ce qu'écrit le monsieur (sinon on s'étonne de pas trouver les bons choix...) : je pense spécialement à ce que tu appelles des 1/3 qu'on peut transformer en 1/1 the fingers in the nose
ah ben explique-moi, je suis tout ouïe, parce que si y'a un moyen "facile" de passer une enfilade de PFA à répétition, c'est presque pire parce que soit ils sont trop nombrux, soit ils servent à rien. Et si t'as un idées pour les couleurs de texte, spoile moi. Cette AVH, je suis pas arrivé à entrer dedans et l'enfilade de l'échelle et des souvenir m'a gavée. Gros sentiment de rejet chez moi. Mais je suis prêt à accepté de m'être gourré. Cependant, même au niveau de thème, à part le fait d'être sur une île et le laïus pollution (grand vainqueur des yaz lol), ça me semble le plus léger par rapport aux 3 autres.
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Bon, je ne vais pas défendre l'AVH maintenant parce que je suis plus dans le ressenti que dans le rationnel pour l'instant (même si pas que).
Concernant le thème, tu as peut-être raison. Pour l'échelle, je suis dans le même cas que toi (c'est le choix dont je ne comprends pas trop la logique, mais ça ne me gêne pas, d'autant plus que cela m'a permis de recommencer --> j'aime bien recommencer).
Pour les souvenirs, comme j'ai tellement aimé le paragraphe 1, je l'ai lu plusieurs fois et je connaissais par coeur l'histoire de safran (et la manière dont merle lui a fait découvrir son inclinaison et son inclination vers cerise) et de cerise (avec son horrible sens de l'orientation : d'autant que j'ai le même problème-->osf).
Donc il fallait être observateur et logique sur un passage quand même intéressant et cohérent du point de vue des personnages (ce n'était pas juste : "au paragraphe 17 il est dit que le passant en costume bleu tient sa pipe de la main gauche, donc comment veux-tu qu'il écrive de la main droite au paragraphe 425 ?" --> toute référence à un remake de film d'horreur mythique et polaire est totalement volontaire).
Pour les couleurs de texte, ben ce sont des variations autour de l'outremer, non ?
Plus sérieusement, plus le personnage plonge dans l'hallucination positive, plus le texte est bleu, tout simplement. Les textes sur safran et cerise sont de la couleur correspondante. Le seul texte stable (le réel du 50) est en noir, neutre. Pour moi, c'est poétique, précis... parfait.
On tient la une excellente nouvelle, avec une très bonne histoire à la fois générale et concernant le héros et les personnages "secondaires".
Par contre je suis très circonspect sur l'intérêt de l'aspect jeu. J'irai même jusqu'à dire que c'est superflu. L'histoire se suffit à elle même sans mettre des éléments qui finalement cassent l'immersion: on est plongé dans un superbe récit et d'un coup hop!, notre première intervention est pour choisir à quel endroit aborder l'île... Mais franchement quel intérêt, ce choix "droite gauche" qui tombe comme un cheveu sur la soupe? Je veux juste continuer de me laisser porter par le récit et échafauder des hypothèses, mais pas avoir à décider s'il faut aborder par la crique ou le port, ou si un robot doit être mis hors d'état de nuire en lui tirant dans la tête ou dans le torse... ça me parait tellement trivial. Je ne suis pas plus convaincu ensuite par des choix multiples qui n'en sont pas (quel sentiment on éprouve) et je ne vois pas de plus-value à mettre des liens dans le texte.
Il me semble que la force du récit serait de pouvoir le lire (et le relire) dans son ensemble. Il y a plusieurs "bonnes" fins, mais pour moi celle du 50 est la seule qui prévale. Les 2 autres sont beaucoup moins intéressantes, donc pas de problème pour en faire une nouvelle. C'était peut-être le cas au départ?
Pour le thème c'est ok. Même si on est sur l'île, j'ai trouvé que l'océan poisseux reste bien présent.
Est-ce que tu connais Empire Galactique - Frontières de l'Empire, de François Nedelec? J'ai trouvé quelques ressemblances avec le scénario "Marine" de Pierre Zaplotny, au niveau du personnage de Safran/Sable Chaud.
Le danger de lire les critiques des autres avant de faire la sienne, c'est de s'apercevoir rapidement qu'on n'a pas grande chose d'intelligent à dire qui n'ait pas été dit plus haut...
Dans le cas de cette AVH d'Outremer, on se sent en effet plus du côté de la littérature interactive que de l'histoire à jouer, et avec une dimension interactive finalement assez réduite, ce qui est le principal reproche qu'on peut lui faire. En fait, on n'est pas loin d'un Ian Livingstone sans les dés et avec plus de richesse littéraire. Ce n'est pas une provocation de le dire, j'ai toujours pensé que la conception de Livingstone c'était d'avoir d'abord une histoire à raconter, bien définie, mais que c'était au lecteur de découvrir l'histoire en échappant à tous les cul-de-sac dans lesquels on l'envoie. La différence c'est que le fin mot de l'histoire est moins intéressant chez Livingstone que dans "l'horizon est gommé". Un double-axel périlleux, qui fonctionne très bien et qui fait le principal charme de l'AVH, qui exploite bien en plus l'interactivité à travers des liens un peu cachés.
Ca reste bon même si ce ne sera pas mon AVH préférée d'Outremer. La dimension politico-écologique reste un peu sous-exploitée à mon goût. Un petit risque avec un couple de lesbiennes qui est bien géré au final. Même si un passage m'a laissé songeur. La mention de "mon couple de lesbiennes préféré" m'a paru un peu décalée, dans un contexte où on a l'impression depuis le début que l'homosexualité n'est plus un sujet. Cette petite phrase du narrateur réintroduit de la distanciation (et un peu de condescendance) et je me suis demandé si c'était volontaire.
merci en tous cas Outremer !
(23/06/2019, 12:30)gynogege a écrit : [ -> ]Le danger de lire les critiques des autres avant de faire la sienne, c'est de s'apercevoir rapidement qu'on n'a pas grande chose d'intelligent à dire qui n'ait pas été dit plus haut...
Excellent !
La phrase "mon couple de lesbiennes préféré" ne m'a pas paru condescendant perso, j'y ai vu une touche d'humour affectueuse. J'aurais été plus gêné par "mon couple de goudous préféré" par exemple. Après, pour être franc, tout au long de l'histoire, je n'ai pas spécialement percuté sur cette relation entre les deux personnages, donc...
(23/06/2019, 12:30)gynogege a écrit : [ -> ]Le danger de lire les critiques des autres avant de faire la sienne, c'est de s'apercevoir rapidement qu'on n'a pas grande chose d'intelligent à dire qui n'ait pas été dit plus haut...
Moi je lis jamais les com' avant de faire le mien, mais pas pour les mêmes raisons (une vague histoire d'influence et de spoil...). Par contre, je les lis après, histoire de voir si j'ai raté des trucs et si je suis dans la mouvance (et souvent, je suis à contre-pied lol
(23/06/2019, 12:30)gynogege a écrit : [ -> ]Un petit risque avec un couple de lesbiennes qui est bien géré au final. Même si un passage m'a laissé songeur. La mention de "mon couple de lesbiennes préféré" m'a paru un peu décalée, dans un contexte où on a l'impression depuis le début que l'homosexualité n'est plus un sujet.
En fait, c'est plus un sujet de discrimination ; mais dans ce cas-là, c'est descriptif ET
dis par le perso ; mais j'ai trouvé la remarque rigolote, sans discrimination aucune (parce qu'au final, ce sont bien des lesbiennes, non ?)
Appelons une chatte, une chatte, koi
(et pis Outremer sans lesbienne, c'est moi sans me clasher avec qq1 sur le fofo
; juste c'est pas possible, koi)
Non, la question que je me posais c'est : est-ce que dans un contexte où l'homosexualité est complètement acceptée, les termes "homosexuel", "gay" ou "lesbiennes" auront encore un sens et un usage courant ? Après tout, qu'est-ce qu'on en a à foutre de décrire un couple par sa composition sexuelle ? Même question dans une société où le racisme a vraiment disparu: est-ce que les termes de "blanc" ou "noir" auront encore un sens (d'autant plus qu'en général ce sont des termes impropres...) ?
C'est pas une question de discrimination ou pas, mais de compréhension du contexte social dans lequel se déroule le récit. Et c'est un point tout à fait mineur...
Quand même, concernant l'aspect ludique :
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J'ai tout de même trouvé passionnante l'énigme de ( comment dire ?) la nature du réel. Plusieurs fois j'ai changé d'avis à son sujet... Et pour ma part ce petit jeu psychologique a plus de valeur ludique qu'une bastonnade avec un demi-troll.
On est quand même, par certains choix, capable d'interagir avec notre environnement (ou avec notre esprit), d'une manière qui affecte notre perception du monde : c'était vraiment intéressant.
Merci à tous pour vos commentaires ! Je ne vais peut-être pas apporter des réponses à tout tout de suite, mais en voici déjà quelques-unes.
Je suis heureux de voir que le style a plutôt été apprécié. C’est quelque chose que j’ai essayé de soigner.
Concernant le thème, j’admets qu’il ne joue pas un rôle éminemment central. Avec quelques modifications, l’histoire aurait pu se dérouler dans un cadre situé bien loin de la mer (même si je pense qu’elle y aurait un peu perdu).
Je n’ai pas encore le recul nécessaire pour apprécier correctement l’AVH. Il est possible que l’exécution du concept et la structure de l’aventure ne soient pas à la hauteur. Je ne me rends pas compte pour l’instant.
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Le principe central
L’histoire se déroule dans un cadre post-apocalyptique. La vie n’y est pas franchement joyeuse, pour tout un tas de raisons, et notre héros a commencé (au moins plusieurs mois avant le début de l’histoire) à prendre des médicaments psychotropes pour se sentir mieux. Il n’a pas tardé à en consommer trop et cela a eu de sérieuses conséquences sur son esprit.
Au début de l’aventure (et jusqu’à l’avant-dernier paragraphe), le héros ne perçoit plus la réalité qu’à travers des « filtres ».
La plupart du temps, les médicaments ont l’effet désiré et il perçoit une version très embellie de la réalité, où la pollution n’est plus un problème, les choses en général sont beaucoup jolies et plus agréables, et il n’y a pas vraiment de raisons de se faire du souci pour quoi que ce soit. C’est le « filtre clair », qui est symbolisé par un texte couleur bleu roi.
Mais de temps à autre, le héros éprouve un contrecoup psychologique brutal (un peu comme une redescente après avoir pris de la drogue). Son optimisme artificiel s’inverse et il voit les choses bien plus horribles qu’elles ne sont réellement : le monde est foutu, ses deux meilleures amies n’existent pas, et il n’a tellement rien à attendre de l’existence que le suicide est une forte tentation. C’est le « filtre sombre », symbolisé par un texte d’un bleu plus sombre (la police aussi est différente).
Ce n’est que vers la fin que le héros arrive de nouveau à percevoir la réalité telle qu’elle est, symbolisée par un texte noir ordinaire (avec encore une autre police).
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Les souvenirs
Merlinpinpin a trouvé la solution de ces deux énigmes. Dans l’introduction, il y a deux paragraphes qui décrivent de façon condensée Safran et Cerise. À chaque fois, il y a un seul élément où Merle est mentionné : les histoires de cœur de Safran, et la tendance de Cerise à s’égarer. On peut en déduire que ce sont des souvenirs qui ont particulièrement marqué Merle, et qui sont de nature à lui permettre de « recréer » ses amies.
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L'échelle
Lentement ou rapidement détermine seulement si on continue en filtre clair (où le héros est tellement euphorique qu’il risque de faire une chute) ou en filtre sombre (où le héros est tétanisé et dépressif, et risque également de faire une chute).
Filtre clair : on nous donne le choix entre attraper le barreau ou saisir la main de Cerise. Logiquement, le barreau est plus proche (il est dit qu’on tend déjà la main dans sa direction, alors que Cerise ne se penche pour nous rattraper que lorsqu’on commence à basculer). Et, de façon plus subjective, le joueur ne devrait pas être tout à fait certain à ce stade que Cerise existe ailleurs que dans l’imagination de Merle, et ne devrait donc pas se fier à cette main peut-être illusoire. (Vous me ferez observer qu’on découvre plus tard que Cerise existe bel et bien ; je répondrai par cette question d’une profonde sagesse : « Si un auteur reçoit un arbre sur sa tête creuse et qu’il n’y a personne pour l’entendre, est-ce qu’il fait un bruit ? »)
Filtre sombre : le héros est si désespéré qu’il est tout proche du suicide. Cela se voit lorsqu’il se demande si ce serait vraiment un mal de lâcher prise. Lorsqu’il recommence à monter, il y a des renvois vers le 36 qui ne font que le renvoyer en haut du paragraphe. Dans son état, le héros ne parvient pas à atteindre le sommet de l’échelle (auquel le 36 est associé). Vers la fin du paragraphe, il est réellement tout proche de lâcher prise, mais un ultime sursaut (symbolisé par la triple répétition « RDV au 36 ») essaie de le faire résister à cette tentation. Ensuite, soit il atteint vraiment le 36 et le sommet de l’échelle (« maintenant »), soit il tombe (« jamais »).
(20/06/2019, 20:07)tholdur a écrit : [ -> ] Mais franchement quel intérêt, ce choix "droite gauche" qui tombe comme un cheveu sur la soupe? Je veux juste continuer de me laisser porter par le récit et échafauder des hypothèses, mais pas avoir à décider s'il faut aborder par la crique ou le port, ou si un robot doit être mis hors d'état de nuire en lui tirant dans la tête ou dans le torse... ça me parait tellement trivial.
Skarn me disait également que les gauche/droite n'avaient aucun intérêt.
Pour ce qui est des scènes d'action du début, j'avais envie d'inclure assez tôt des énigmes à résoudre et des possibilités de perdre. Mais peut-être que les scènes ne collent en effet pas avec le reste.
Citation :Est-ce que tu connais Empire Galactique - Frontières de l'Empire, de François Nedelec? J'ai trouvé quelques ressemblances avec le scénario "Marine" de Pierre Zaplotny, au niveau du personnage de Safran/Sable Chaud.
Je ne connais pas ce jeu de rôle, non.
(23/06/2019, 12:30)gynogege a écrit : [ -> ]La mention de "mon couple de lesbiennes préféré" m'a paru un peu décalée, dans un contexte où on a l'impression depuis le début que l'homosexualité n'est plus un sujet. Cette petite phrase du narrateur réintroduit de la distanciation (et un peu de condescendance) et je me suis demandé si c'était volontaire.
J'ai quelque peu hésité à utiliser cette expression, et je ne l'aurais sans doute pas fait dans une narration plus classique.
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Lorsqu'il voit la réalité à travers le "filtre clair", Merle a tendance à manquer de retenue dans ses actes et dans ses pensées. De plus, même s'il est toujours extrêmement attaché à ses amies, il ne les voit plus vraiment telles qu'elles sont, et il a peut-être un peu tendance à les objectifier (dans la conclusion, il réalise qu'il en était venu à leur superposer une image idéalisée d'elles-mêmes). C'est un peu ce que je voulais suggérer avec cette expression.
Ah, oui, bien sûr, d'où la démesure, si je puis dire, de certains choix stylistiques du paragraphe 1 !
Personnellement : "insulterait l'infini qu'elle recèle" me choque plus que "couple de lesbiennes préférées"
Merci, je comprends mieux ^^
SPOILERS!
Je croyais avoir terminé (au 5ème essai) l'AVH dans sa terrible fin où l'on prend conscience d'une réalité en solitaire. Mais j'ai zyeuté pour voir que le paragraphe 50 était accessible d'une manière qui m'avait échappé, le fourbe.
Une fois n'est pas coutume, je commence par les regrets. Je trouve que l'aspect ludique est très peu présent, malgré la difficulté à en atteindre la/les fins. Pas de règle du tout, même pas le moindre code à noter. Si l'on excepte le "stop / tu peux continuer", des choix sans grande conséquence. Et au final, une assez forte linéarité. Bien sûr, c'est ici affaire de goût. Des lecteurs comme Skarn ou autres vont apprécier cette totale fluidité à la lecture.
Pour ma part, dès qu'un livre-jeu flirte trop avec le pur roman interactif, il me manque quelque chose. Cela me rappelle que mes premiers livres-jeux étaient les Choisis ta Propre Aventure et les Histoires Sans Fin Donjons&Dragons. Je trouvais ça très intéressant. Mais quand j'ai découvert après les Folio Junior, ça a été le véritable coup de foudre.
Ceci dit, j'ai beaucoup apprécié cette mini-AVH. De manière subjective, cette fable écologique touche ma sensibilité, à mes peurs les plus profondes. Ce n'est pas un hasard si j'adore par exemple Ad Nauseam ou Disruption. La thématique est ici traitée de façon subtile et très pertinente. J'ai savouré le monologue intérieur dégoûté et acide envers l'unique survivant qui nous menace lorsqu'on se laisse envahir par la colère contre lui.
Cela c'est pour le côté subjectif mais si l'on est objectif, c'est de très bonne qualité.
L'écriture toujours de très haut niveau. Si je vois de la perfectibilité c'est dans les dialogues. A quelques reprises des mots ou expressions qui m'ont paru un peu châtiés pour le contexte. Peut-être relire les dialogues à voix haute peut être une solution pour les rendre encore plus vivants?
Quant au scénario, c'est du Outremer à son top niveau. Une histoire courte mais mûrement réfléchie en amont, avec un cadre à la fois rapide et intéressant à appréhender (j'avais regretté sur l'AVH techno-romaine une complexité trop forte par rapport à sa taille réduite). L'élégance dans la diffusion des informations et dans la mise en page tout comme l'inventivité générale sont admirables.
Donc une très bonne AVH mais qui ne comble pas ma ludo-dépendance (pour rester dans les addictions)
(27/06/2019, 07:44)Fitz a écrit : [ -> ]J'ai savouré le monologue intérieur dégoûté et acide envers l'unique survivant qui nous menace lorsqu'on se laisse envahir par la colère contre lui.
J'ai adoré ce passage moi aussi! Notre opposant fait un méchant particulièrement détestable. Difficile compte tenu du format, mais j'aurais bien aimé en apprendre plus sur lui.
Ce qui est bien aussi, c'est que les réponses d'Outremer sont aussi riches que le texte... ça confirme que dans l'AVH chaque mot est pensé, je trouve ça remarquable !
Une aventure post-apocalyptique, où nous devons explorer, pour le compte d'une communauté nommée Pyrrha, ce qu'il reste d'un refuge que s'est fabriqué l'élite pour échapper à l'effondrement environnemental.
Résumé de mon avis sans spoiler : une aventure avec de nombreux PFA, mais qui reste agréable à relire, d'une part grâce à l'excellent style, original et évocateur, et d'autre part en raison des lectures multiple qu'on peut avoir des événements.
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SpoilerL'aventure m'a semblé dans un premier temps facile. Je suis arrivé à une première fin à mon deuxième essai (le premier, j'étais mort prématurément en visant le torse du robot tueur). J'ai faillis m'en tenir à celle-ci, qui semblait définitive et tenait la route en soi, mais après coup, je me suis dis que j'étais peut-être passé à côté de quelque chose. J'ai donc retenté l'aventure, et j'ai pu remarquer les voies, et surtout les nombreux PFA, à côté desquels j'étais passé par chance. J'ai d'abord pris la première fin au premier degrés, pour réaliser pas à pas que ça ne tenait pas. J'ai donc supposé une fin encore plus sombre, comme une révélation comme quoi nous serions nous même le grand méchant isolé sur son île, qui se serait inventé une seconde personnalité pour échapper à sa solitude et sa culpabilité. Finalement, ce n'est qu'après avoir épluché toutes les possibilités que j'ai envisagé l'hypothèse du lien caché. J'y avais pensé avant, mais je me suis dis qu'il n'avait quand même pas osé
La vrai fin est somme toute plus satisfaisante, plus réaliste, avec sa part d'optimisme mesuré, qui, après nous avoir plongé dans une vision désespérée, fait office de véritable libération.
Conclusion : paradoxalement, malgré sa structure "archaïque" faites de nombreux PFA, cette aventure me laisse sur un sentiment positif, et porte un propos assez complet, là où les excellents
Au nord du désert, il n'y a rien et
Ora est Labora souffraient de leur qualité : des univers riches et évocateurs qu'on est frustré de ne pouvoir explorer qu'à travers la petite fenêtre des 50§ du mini-yaz.