RE: La Loi de la Frontière Féerique (par Richard Penwarden)
Publié : 13 déc. 2022, 21:26
Le système de jeu de cette AVH est tout à fait sympathique, mariant très efficacement la tension qu'engendre l'usage des dés avec la possibilité de faire des choix tactiques (en utilisant ou en économisant notre Tas-d'Points et nos As).
L'atmosphère de western est pas mal du tout, mais j'ai trouvé que l'existence d'elfes, de nains et de semi-hommes y tombait un peu comme un cheveu sur la soupe. Ça n'apporte rien d'utile et ça fait nécessairement penser le lecteur au genre de la fantasy, qui n'a rien à voir avec l'histoire.
Les personnages sont vivants et variés, ce qui est bien sûr appréciable.
[spoiler]
J'ai tout de même trouvé fort bizarre la relation d'amitié qui se noue entre le héros et Gator. Que Gator en vienne à respecter le héros, je veux bien, mais qu'il se laisse ramener à la ville qui a mis sa tête à prix sans jamais chercher à s'échapper, c'est tout de même difficile à avaler.
[/spoiler]
L'histoire a des péripéties agréables. La façon dont elle est divisée en deux (avant et après l'arrivée en ville) m'a cependant paru un peu brusque : en-dehors des objets qu'on a pu récupérer, tout ce qu'on a accompli dans la première moitié semble quasi-oublié dans la deuxième.
Même si ce n'est pas un mal dans ce genre d'histoire que les personnages agissent de façon un peu stéréotypée, il y a tout de même un passage qui m'a semblé pousser le bouchon un peu loin :
[spoiler]
La façon dont le shérif adjoint révèle avec un grand rire diabolique que c'est lui le vrai méchant est tout de même un tantinet exagéré, surtout si on ne l'a pas accusé.
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L'atmosphère de western est pas mal du tout, mais j'ai trouvé que l'existence d'elfes, de nains et de semi-hommes y tombait un peu comme un cheveu sur la soupe. Ça n'apporte rien d'utile et ça fait nécessairement penser le lecteur au genre de la fantasy, qui n'a rien à voir avec l'histoire.
Les personnages sont vivants et variés, ce qui est bien sûr appréciable.
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J'ai tout de même trouvé fort bizarre la relation d'amitié qui se noue entre le héros et Gator. Que Gator en vienne à respecter le héros, je veux bien, mais qu'il se laisse ramener à la ville qui a mis sa tête à prix sans jamais chercher à s'échapper, c'est tout de même difficile à avaler.
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L'histoire a des péripéties agréables. La façon dont elle est divisée en deux (avant et après l'arrivée en ville) m'a cependant paru un peu brusque : en-dehors des objets qu'on a pu récupérer, tout ce qu'on a accompli dans la première moitié semble quasi-oublié dans la deuxième.
Même si ce n'est pas un mal dans ce genre d'histoire que les personnages agissent de façon un peu stéréotypée, il y a tout de même un passage qui m'a semblé pousser le bouchon un peu loin :
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La façon dont le shérif adjoint révèle avec un grand rire diabolique que c'est lui le vrai méchant est tout de même un tantinet exagéré, surtout si on ne l'a pas accusé.
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