18/07/2016, 17:36
Une caractéristique décidément fréquente parmi les aventures de ce mini-Yaz, c’est l’originalité. On a beaucoup de scénarios, de cadres et de personnages qui sortent de l’ordinaire, ce que je trouve très agréable.
Et, dans le genre original, cette AVH-ci n’est pas piquée des vers (contrairement d’ailleurs à certains de ses personnages). D’entrée de jeu, elle nous plonge dans un univers futuriste, baroque et outrancier, où la mort-vivance est devenue la norme, l’humanité est obsolète, les IA abondent et un vaste empire s’étend sur toute la galaxie.
L’AVH nous catapulte immédiatement en plein milieu de l’histoire. L’empereur mort-vivant vient de connaître une fin qu’on ne saurait techniquement qualifier de prématurée et ça signifie que nous, fils et héritier dudit empereur, avons enfin le droit de sortir de l’hibernation multi-millénaire où il nous gardait au chaud (façon de parler). Il s’agit à présent de réussir à poser nos fesses mommifiées sur le trône.
Au pas de charge, le début de l’AVH nous fait digérer le profil de cinq individus : le majordome de l’empereur (qui doit à priori nous aider à prendre la succession) et quatre personnages très puissants de l’empire, qui pourraient être impliqués dans le décès abrupt de notre paternel. Et ensuite, demerden Sie sich ! C’est à vous de décider comment interagir (ou non) avec ces divers personnages pour parvenir à vos fins.
Lors de ma première partie, l’incertitude causée par l’abondance des choix m’a amené à faire courageusement preuve d’une absence totale d’audace :
Et ça marche ! Ne rien glander du tout est une stratégie valide ! Bon, on passe un peu pour un gros nul, mais un gros nul qui est en même temps empereur de la galaxie, alors ça va.
Deux tentatives supplémentaires m’ont permis d’atteindre une fin plus satisfaisante, flanqué d’une épouse pour le moins inhabituelle.
Le contenu de l’aventure (cadre, personnages, technologie, magie…) est très dense et le fait de s’y retrouver plongé si soudainement est assez déroutant, surtout lors de la première tentative. Cependant, cette immersion abrupte n’a rien d’incohérent (elle reflète la confusion d’un personnage qui se réveille après 20.000 ans d’hibernation) et je dirais même qu’elle est pour le mieux. Fournir trop d’explications aurait alourdi le rythme vif qui donne son sel à l’aventure. J’ai trouvé que l’histoire adoptait un compromis fort efficace concernant les détails qu’elle fournit au lecteur : on en sait suffisamment pour suivre le scénario et le laconisme avec lequel un certain nombre d’éléments sont mentionnés stimule en fin de compte très positivement l’imagination du lecteur (ce qui les rend peut-être plus intéressants que s’ils avaient été extensivement expliqués).
L’aventure offre une bonne quantité de choix. On n’éprouve pas de lassitude à recommencer à plusieurs reprises pour explorer les divers chemins possibles.
Bref, une très bonne mini-AVH, à laquelle je ne trouve rien à redire !
Et, dans le genre original, cette AVH-ci n’est pas piquée des vers (contrairement d’ailleurs à certains de ses personnages). D’entrée de jeu, elle nous plonge dans un univers futuriste, baroque et outrancier, où la mort-vivance est devenue la norme, l’humanité est obsolète, les IA abondent et un vaste empire s’étend sur toute la galaxie.
L’AVH nous catapulte immédiatement en plein milieu de l’histoire. L’empereur mort-vivant vient de connaître une fin qu’on ne saurait techniquement qualifier de prématurée et ça signifie que nous, fils et héritier dudit empereur, avons enfin le droit de sortir de l’hibernation multi-millénaire où il nous gardait au chaud (façon de parler). Il s’agit à présent de réussir à poser nos fesses mommifiées sur le trône.
Au pas de charge, le début de l’AVH nous fait digérer le profil de cinq individus : le majordome de l’empereur (qui doit à priori nous aider à prendre la succession) et quatre personnages très puissants de l’empire, qui pourraient être impliqués dans le décès abrupt de notre paternel. Et ensuite, demerden Sie sich ! C’est à vous de décider comment interagir (ou non) avec ces divers personnages pour parvenir à vos fins.
Lors de ma première partie, l’incertitude causée par l’abondance des choix m’a amené à faire courageusement preuve d’une absence totale d’audace :
Et ça marche ! Ne rien glander du tout est une stratégie valide ! Bon, on passe un peu pour un gros nul, mais un gros nul qui est en même temps empereur de la galaxie, alors ça va.
Deux tentatives supplémentaires m’ont permis d’atteindre une fin plus satisfaisante, flanqué d’une épouse pour le moins inhabituelle.
Le contenu de l’aventure (cadre, personnages, technologie, magie…) est très dense et le fait de s’y retrouver plongé si soudainement est assez déroutant, surtout lors de la première tentative. Cependant, cette immersion abrupte n’a rien d’incohérent (elle reflète la confusion d’un personnage qui se réveille après 20.000 ans d’hibernation) et je dirais même qu’elle est pour le mieux. Fournir trop d’explications aurait alourdi le rythme vif qui donne son sel à l’aventure. J’ai trouvé que l’histoire adoptait un compromis fort efficace concernant les détails qu’elle fournit au lecteur : on en sait suffisamment pour suivre le scénario et le laconisme avec lequel un certain nombre d’éléments sont mentionnés stimule en fin de compte très positivement l’imagination du lecteur (ce qui les rend peut-être plus intéressants que s’ils avaient été extensivement expliqués).
L’aventure offre une bonne quantité de choix. On n’éprouve pas de lassitude à recommencer à plusieurs reprises pour explorer les divers chemins possibles.
Bref, une très bonne mini-AVH, à laquelle je ne trouve rien à redire !