Il y a quelques mois, j'avais jeté un oeil à certains titres du concours de fiction interactive francophone 2023. L'un d'eux, Apoika, m'avait intrigué. Aventure inspirée de la Grèce Mythologique, elle avait la particularité d'être en partie générée procéduralement, aspect plutôt mis en avant dans sa description.
Ce qui, à première vue, n'est pas du tout la même proposition qu'ici.
Apoika repose, à ma connaissance, sur les mêmes principes que Quand souffle la tempête ou Ying Yang, juste étendus : Toute une logique de renvois et de tableaux à multiples paramètres écrites « à la main », l'ordinateur se contentant de lancer en douce quelques dés et de cacher l'immense machinerie derrière un joli paravent. Il y a probablement quelques astuces de code pour simplifier un peu les équations, mais l'idée reste la même.
The secret of Darkwood, de ce que j'en comprends, propose elle une aventure unique, entièrement écrite à l'avance, et proprement gigantesque car en partie rédigée par un infatigable singe dactylographe numérique*.
Bref, deux approches en théorie très différentes, ne semblant avoir en commun que le format numérique.
Et pourtant j'ai eu la même sensation en lisant les deux textes. Celle de me balader dans un de ces films d'horreur où tout est légèrement discordant. Où tout paraît vrai à première vue et où pourtant tout sonne faux.
C'est un ensemble de petits détails. La façon dont les textes sont composés, la narration est structurée. Pas de gros monstres. Juste plein de bizarreries.
Dans le cas de The secret of Darkwood, je dirais que la clé, c'est la répétitivité. J'ai trouvé ça très sympa au début et aussi très vite lassant. Si on peut parler à énormément de gens, toutes les interactions se ressemblent un peu en dépit d'une volonté de varier les quêtes données. On se met rapidement à enchaîner les options de façon mécanique lors des discussions à sens unique avec d'étranges ombres, toutes si accueillantes, qui ont toutes quelque chose à nous vendre et des informations à nous communiquer.
Sinon, techniquement, c'est relativement irréprochable, du bon boulot bien poli.
Bref, j'ai pas accroché. Mais c'était pas une expérience inintéressante et je dirais que c'est à tester.
*Je refuse d'appeler cela une Intelligence Artificielle. C'est insultant pour les intelligences naturelles et les véritables intelligences artificielles qui existeront sans doute un jour. Et, en prévision de la guerre à venir entre l'humanité et les machines, et de mon inévitable trahison, je me dois de faire dès maintenant preuve de déférence envers les deus est machina.
Ce qui, à première vue, n'est pas du tout la même proposition qu'ici.
Apoika repose, à ma connaissance, sur les mêmes principes que Quand souffle la tempête ou Ying Yang, juste étendus : Toute une logique de renvois et de tableaux à multiples paramètres écrites « à la main », l'ordinateur se contentant de lancer en douce quelques dés et de cacher l'immense machinerie derrière un joli paravent. Il y a probablement quelques astuces de code pour simplifier un peu les équations, mais l'idée reste la même.
The secret of Darkwood, de ce que j'en comprends, propose elle une aventure unique, entièrement écrite à l'avance, et proprement gigantesque car en partie rédigée par un infatigable singe dactylographe numérique*.
Bref, deux approches en théorie très différentes, ne semblant avoir en commun que le format numérique.
Et pourtant j'ai eu la même sensation en lisant les deux textes. Celle de me balader dans un de ces films d'horreur où tout est légèrement discordant. Où tout paraît vrai à première vue et où pourtant tout sonne faux.
C'est un ensemble de petits détails. La façon dont les textes sont composés, la narration est structurée. Pas de gros monstres. Juste plein de bizarreries.
Dans le cas de The secret of Darkwood, je dirais que la clé, c'est la répétitivité. J'ai trouvé ça très sympa au début et aussi très vite lassant. Si on peut parler à énormément de gens, toutes les interactions se ressemblent un peu en dépit d'une volonté de varier les quêtes données. On se met rapidement à enchaîner les options de façon mécanique lors des discussions à sens unique avec d'étranges ombres, toutes si accueillantes, qui ont toutes quelque chose à nous vendre et des informations à nous communiquer.
Sinon, techniquement, c'est relativement irréprochable, du bon boulot bien poli.
Bref, j'ai pas accroché. Mais c'était pas une expérience inintéressante et je dirais que c'est à tester.
*Je refuse d'appeler cela une Intelligence Artificielle. C'est insultant pour les intelligences naturelles et les véritables intelligences artificielles qui existeront sans doute un jour. Et, en prévision de la guerre à venir entre l'humanité et les machines, et de mon inévitable trahison, je me dois de faire dès maintenant preuve de déférence envers les deus est machina.