Mon premier commentaire, et mon premier coup de cœur, pour cette édition du prix Yaztromo. Les Marées de Chrome, écrit par Steffen Hagen et traduit par Salla, m'a saisi à peu près dès son introduction et ne m'a pas lâché.
J'ai d'abord été séduit par son univers pas si commun dans la fiction interactive (même si majoritairement suggéré), et par son intrigant protagoniste, un droïde sans doute plus humain que robotique (cf. le bémol de Skarn), mais après tout, est-ce réellement de l'humanité ou une parfaite réplication ? La question s'ajoute à celles soulevées par l'histoire pour participer à son mystère et à son attrait. L'immersion est renforcée par une belle écriture impeccablement équilibrée entre précision et incarnation des descriptions (où l'on arrive à s'émouvoir du destin de ces petits robots-scarabées), évocation des enjeux globaux et intérieurs, et rythme du livre-jeu.
Et cette qualité d'immersion n'est pas de trop pour oser se confronter à la difficulté notable du jeu. Aucune place au hasard, mais une structure de sections bien tordue, un certain nombre d'essais à prévoir pour débloquer les accès (c'est-à-dire collecter les codes) dans ce complexe sous-marin qu'on explore, et d'autres essais pour déterminer la suite d'accès qui mènent le plus facilement à l'une des diverses fins "heureuses" de l'aventure (avec évaluation à points à l'arrivée). S'il est assez rapide de déterminer ce qu'il faudra débloquer en premier lieu, le plus dur sera de le trouver. À cela s'ajoute, au début de l'aventure, un certain nombre de "blocs de données" (alias compétences) à disposition dont le choix, de mon expérience, s'avérera vital pour la réussite. Cet aspect, et la résolution automatique des combats qui en découle (perte de points "d'Énergie" fonction des compétences et de certains codes), rapproche à mes yeux cette littéraction de ce qui pourrait être un tome perdu de la série Destins.
Cette difficulté, induisant un léger abus de ce que Dagonides appelle die and retry, est le seul petit bémol que j'émettrai pour ce que je considère comme une belle réussite ! Et j'en profite pour saluer Salla pour sa traduction très compétente, où je n'ai relevé qu'un petit reliquat de fautes :
J'ai d'abord été séduit par son univers pas si commun dans la fiction interactive (même si majoritairement suggéré), et par son intrigant protagoniste, un droïde sans doute plus humain que robotique (cf. le bémol de Skarn), mais après tout, est-ce réellement de l'humanité ou une parfaite réplication ? La question s'ajoute à celles soulevées par l'histoire pour participer à son mystère et à son attrait. L'immersion est renforcée par une belle écriture impeccablement équilibrée entre précision et incarnation des descriptions (où l'on arrive à s'émouvoir du destin de ces petits robots-scarabées), évocation des enjeux globaux et intérieurs, et rythme du livre-jeu.
Et cette qualité d'immersion n'est pas de trop pour oser se confronter à la difficulté notable du jeu. Aucune place au hasard, mais une structure de sections bien tordue, un certain nombre d'essais à prévoir pour débloquer les accès (c'est-à-dire collecter les codes) dans ce complexe sous-marin qu'on explore, et d'autres essais pour déterminer la suite d'accès qui mènent le plus facilement à l'une des diverses fins "heureuses" de l'aventure (avec évaluation à points à l'arrivée). S'il est assez rapide de déterminer ce qu'il faudra débloquer en premier lieu, le plus dur sera de le trouver. À cela s'ajoute, au début de l'aventure, un certain nombre de "blocs de données" (alias compétences) à disposition dont le choix, de mon expérience, s'avérera vital pour la réussite. Cet aspect, et la résolution automatique des combats qui en découle (perte de points "d'Énergie" fonction des compétences et de certains codes), rapproche à mes yeux cette littéraction de ce qui pourrait être un tome perdu de la série Destins.
Cette difficulté, induisant un léger abus de ce que Dagonides appelle die and retry, est le seul petit bémol que j'émettrai pour ce que je considère comme une belle réussite ! Et j'en profite pour saluer Salla pour sa traduction très compétente, où je n'ai relevé qu'un petit reliquat de fautes :
Souris ! Tu ne peux pas tous les tuer...