Compte-rendu des soirées jeux de plateaux
Paul Féval (l'auteur du roman "Le Bossu"): La Fée des grèves (roman), qui se passe en 1450. Publié en 1850.

Plus j'y pense, plus je crois qu'il y matière à y puiser une suite directe au scénario que nous avons fait.

http://fr.wikipedia.org/wiki/La_F%C3%A9e_des_gr%C3%A8ves_%28roman%29


Atmosphère :
« Pour peu qu'il y ait un léger voile de brume sur le sol plat du Marais, vous ne savez de quel côté de la digue est la grève, de quel côté la terre ferme. À droite et à gauche, c'est la même intensité morne et muette. Nul mouvement de terrain n'indique la campagne habitée ; vous diriez que la route court entre deux grandes mers. C'est que les choses passées ont leurs spectres comme les hommes décédés ; c'est que la nuit évoque le fantôme des mondes transformés aussi bien que les ombres humaines. »
Tangues, lises, paumelles, danger du flot qui monte, soudaineté des fantaisies du Couesnon, villages ensevelis, brouillards de grève, mer de vapeurs, dorures du soleil sur le Mont dans les « vagues cotonneuses » de la brume : la description des féeries de la baie du mont Saint-Michel fait baigner le récit dans une atmosphère de sortilèges.

Je viens de découvrir qu'il existait un film muet de Louis Feuillade inspiré de la Fée des Grèves (qui ne spoile rien).
Ce film de 7 minutes date de 1909, soit sept années après le Voyage dans la Lune de Méliès.
Si vous avez quelques minutes à perdre, le film a un certain charme désuet et vaut surtout pour sa dernière scène (et ses trucages de l'époque) :

http://www.youtube.com/watch?v=AvelzP9lWwE
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RE: Boire un bon verre dans un café parisien enfumé... - par VIK - 09/02/2014, 22:24



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