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Mais où est encore passée Mylène Farmer ? S1
Partons d'ici tant qu'il nous reste encore assez de sous pour nous payer un croissant et un chocolat chaud à l'aéroport !
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Los angeles pourrait correspondre à la description de la voyante (les grandes avenues)... mais comme n'importe quelle métropole du monde en fait.

Je ne vois pas encore le lien avec la voyante sur mylène dès fois seule, dès fois avec plein de gens qui regardent : dans un zoo ? ou une scène de théâtre ?
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Rapidement, vous pliez bagages, tandis que Micolas, décidément doté d'un bel appétit, finit les restes du repas (tel E.T., il vous lance d'ailleurs "Ils sont extras, tes restes!"). La nuit est déjà tombée et vous vous apprêtez à quitter le Folantin après y avoir séjourné une seule nuit. Micolas, qui semble connaître l'hôtel comme sa poche, se saisit prestement d'une gouttière et commence à se laisser glisser du haut des quatre étages. Quant à vous, vous redescendez par l'accueil, avec le secret espoir que Sandrine ne soit pas revenue à son poste. Malheureusment, c'est une règle internationale: une tenancière réapparaît toujours lorsqu'il s'agit de payer. Vous lui expliquez courtoisement que des obligations familiales vous contraignent à raccourcir votre séjour. Vous avez déjà payé d'avance pour deux nuits: Sandrine vous informe avec un grand sourire que toute somme payée n'est pas rendue et vous souhaite bon voyage [plus besoin désormais de se faire du mouron pour les brouzoufs]. Une fois dehors, vous sifflez Micolas, caché dans un buisson et vous hélez un taxi, gracieusement offert par votre comparse. Le vent frais du soir vous pique les joues et vous êtes super-content. Vous arrivez à l'aéroport.

Lorsque la voiture démarre [oui, léger anachronisme pourtant il n'y a pas d'autre chemin menant à ce paragraphe], Micolas s'apaise un peu. Vous vous rendez compte, pour une raison qui vous dépasse la mortadelle, que l'inconnu exerce sur vous une fascination certaine. Il transpire le mystère à plein nez et vous avez l'impression qu'avec lui, tout peut arriver. Vous vous détendez aussi et n'avez plus vraiment envie de parler, mais juste de vous laisser porter par la vie. Après tout, vous aurez deux heures pour papoter dans l'avion. Vous avez désormais la certitude que Mylène, même si elle y a séjourné, ne se trouve plus actuellement en Nouvelle-Gouinée. Et comme vous ne disposez plus d'aucun indice, autant suivre la piste (assez excitante) de Los Angeles. Un coup de frein vous sort de votre douce rêverie: vous voilà déjà arrivé à l'aéroport de la Gazonnière. Votre nouvel ami règle la chauffeuse qui, d'un ton quelque peu rustre, lui précise qu'il peut se la mettre derrière l'oreille s'il compte qu'elle sorte vos bagages du coffre. Maintenant habitué au contact plutôt rugueux des habitantes de la Nouvelle-Gouinée, cette formule vous semble presque polie et les yeux fermés, vous suivez Micolas, qui achète deux allers simples pour Los Angeles en classe économique. Micolas est pressé. Il vous explique que sa patronne, connue pour son alcoolisme, n'a probablement pas encore donné l'alerte, mais que quand elle va émerger, ça va être terrible. Le prochain avion décolle dans une heure, il n'y a donc pas de temps à perdre. Après avoir enregistré vos bagages (Micolas n'en a pas), vous vous dirigez tous deux vers la douane où vous présentez vos passeports respectifs. Le passeport du faux Jean-René Blinis passe comme une lettre à la Poste. Quant à vous, même si vous avez pas mal de choses à vous reprocher dans la vie, vous passez cette formalité sans encombres. Micolas à vos côtés, vous prenez place à bord. Vous apercevez une femme fort étrange, que vous aviez déjà remarquée au moment de prendre vos billets, s'asseoir juste derrière vous. La trentaine, les cheveux méchamment blonds prisonniers d'un chignon relativement compliqué, l'inconnue vous regarde. Et là, il se passe quelque chose de vraiment étonnant.

D'un regard bleu laiteux prometteur de nuits d'amour singulières, la jeune femme vous toise sans ciller. Avec une voix d'une précision chirurgicale qui vous glace le sang, l'inconnue vous lance: "Voudriez-vous vous asseoir, s'il vous plaît. On va bientôt décoller, et vous vous dodeliner de la sorte me donne envie de rendre. Merci. J'ai dit merci." Interloqué par son outrecuidance, vous vous tournez vers Micolas, déjà confortablement installé, qui essaye en vain d'accéder au menu vidéo de son propre écran de télévision qui se trouve sur le siège du passager d'en face, à environ 5 centimètres de son museau.

Souhaitez-vous lui narrer l'insolence de la passagère juste derrière vous?
Préférez-vous vous asseoir sur votre orgueil et demander à votre compagnon quels seront vos projets une fois arrivés à L.A.?
Souhaitez-vous lancer une répartie bien cinglante à votre voisine de derrière, parce que là, vraiment, ça ne passe pas?
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ARGH... Est ce que Micolas ne serait pas Mylène déguisée ? Je suis nul en jeu de pistes... Ou l'inconnue ?
J'aurais envie de l'envoyer balader mais en nouvelle gouinée on risque encore de prendre une volée de bois vert... Je pense qu'on peut parler plus tard à Micolas...

Allez, si on envoyait balader la belle inconnue Outremer ?
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Je ne suis pas très confiant dans la capacité de repartie de notre héros, mais bon, pourquoi pas ?
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Piqué au vif par les mauvaises manières de la passagère de derrière - vous n'avez jamais, mais alors jamais, supporté que l'on vous manque de respect - vous vous adossez à votre siège et d'un air nonchalant, vous vous apprêtez à lancer la répartie la plus arrogante de votre vie: "Et mon cul, c'est du poulet!" Hélas pour vous, cette décision malhabile se révèle catastrophique. Avant que vous n'ayez pu mot dire, la jeune femme sort de son sac une fiole contenant un poison mortel, tout droit tiré de cette vénéneuse fleur que l'on nomme Amour. Effectivement, l'étrangère vous avait à l’œil dès votre retour à l'aéroport. Et même avant. En une fraction de seconde, elle débouche le flacon et déverse sur Micolas et vous-même quelques gouttes de l'essence fatale. Puis elle se rassoit, stoïque. Votre cœur bat à un rythme beaucoup trop soutenu pour que vous puissiez le supporter. Micolas, quant à lui, s'effondre sur le siège de devant. Ne tenant plus sur vos jambes, le sang battant à vos tempes, vous vous écroulez avec volupté au beau milieu du couloir. A l'agonie, vous n'avez que faire de l'agitation qui règne à présent dans l'avion, attiré que vous êtes par une chaude lumière au bout d'un long tunnel. Allez vers cette lumière, n'ayez pas peur. Vous allez enfin avoir la réponse à certaines des questions qui vous hantent. Ce n'est que le début... d'une tout autre aventure.

[Bon, vous voici tombés sur votre 2e pfa. Comme vous êtes à deux doigts de terminer cette 2e partie (selon mon découpage), je vous invite à faire un autre choix:]

"Souhaitez-vous lui narrer l'insolence de la passagère juste derrière vous?
Préférez-vous vous asseoir sur votre orgueil et demander à votre compagnon quels seront vos projets une fois arrivés à L.A.?"
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Enfer et damnation !

Bon, essayons d'ignorer cette psychopathe et demandons plutôt à notre compagnon quels sont ses intentions.
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"Que ferons-nous une fois arrivés à Los Angeles?" demandez-vous à Micolas. Ce dernier se rapproche de votre oreille en faisant couiner son siège et dit à voix basse: "Je vous l'ai déjà dit, nous irons déjà dire bonjour à ma tante et après, vous verrez. J'ai tout prévu." Séduit par le fait que pour une fois, on vous prenne totalement en mains, votre mentalité d'assisté reprend le dessus. Vous avez maintenant envie d'en savoir plus sur votre mystérieux comparse. Mais à peine le décollage amorcé, Micolas se cale profondément au fond de son siège, s'enroule tel un nem dans la couverture mise à disposition par la compagnie aérienne et s'endort immédiatement. Vous passez les deux heures de vol à jouer mentalement au mikado. Vous finissez par vous assoupir vous aussi, mais la voix nasillarde de l'hôtesse de l'air vous informe que vous êtes arrivés à Los Angeles, qu'il est une heure du matin, heure locale, et que la température au sol est de 34°C. Puis elle finit son discours plaqué par une phrase incompréhensible. L'anglais n'a jamais été votre matière préférée à l'école. Une fois l’atterrissage réussi, les passagers se pressent dans un brouhaha organisé vers les portes de sortie de l'avion. Le regard de Micolas s'arrête sur votre désagréable voisine de derrière, avec laquelle vous avez eu quelques démêlés au début du vol. Terrifié, il vous murmure: "Je connais cette femme. C'est Chipy Dalton. Je l'ai rencontrée au début de mon enquête sur Rondeline Micuit. Mais qu'est-ce qu'elle fiche ici?" Très rapidement, il se renfonce dans son fauteuil, et vous demande d'attendre que Chipy soit sortie du cockpit. Il vous demande également de ne pas poser de question.

Dans la file d'attente pour passer les douanes américaines, vous trouvez Micolas étonnamment nerveux. Il ne cesse de se retourner, de regarder par-dessus votre épaule et de scruter les alentours, comme s'il avait peur qu'on le remarque. Vous mettez cela sur le compte de tous les chamboulements qu'il a dû vivre. En parlant de chamboulements, vous n'êtes pas en reste, puisque vous voici à présent sur le sol américain, sans argent, accompagné par un individu que vous connaissez depuis à peine 24 heures, à la recherche de Mademoiselle Mylène Gautier, dite Farmer, qui selon vous semble avoir été enlevée. Mouais. A présent, il serait peut-être temps de faire un choix important pour la suite de votre aventure. Et un seul.

Souhaitez-vous demandez à votre ami Micolas s'il a vraiment un plan pour la suite à part aller voir sa vieille tante?
Préférez-vous en savoir davantage sur cette étrange Chipy Dalton présente dans l'avion?
Pensez-vous que c'est le moment opportun pour en apprendre un peu plus sur le passé de Micolas?
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Olalal, PFA droit en vue avant la fin de la visite de la nouvelle Gouinée...

j'hésite entre la question sur la vieille tante et le passé de Micolas.... La vieille tante outremer ?

J'aime bien les contextes contemporains finalement, on a davantage nos repaires
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On pourrait peut-être s'intéresser à Mrs Dalton. Ça m'étonnerait qu'elle ait la bonté de disparaître de l'histoire et de nous laisser tranquille.
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[Bon je vous donne quel paragraphe finalement? Il s'agira dans tous les cas du dernier de cette deuxième partie, et nous pourrons enchaîner sur la 3e. Bientôt la mi-parcours!]
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Va pour la Chipie !
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D'un ton transfiguré par l'angoisse et les regrets, Micolas se lance, toujours très nerveux: "J'ai rencontré Chippy Dalton il y a environ un mois et demi, lorsque mon enquête concernant Rondeline Micuit m'a conduit de Los Angeles en Nouvelle-Gouinée. Un soir, j'assistai à une conférence sur les moquettes, ces petites animaux protégé, donnée à la cité des sciences et de l'industrie, située en proche banlieue de La Gazonnière. Chipy était responsable du classement des diapositives projetées lors de cette conférence. Le plus naturellement du monde, nous engageâmes la conversation, que nous poursuivîmes tard dans la nuit en nous baladant dans les rues de la capitale, qu'elle me fit découvrir. A cet instant, je pensais que notre rencontre était un signe du destin, qu'enfin la vie me rendrait ce qu'elle m'avait pris. Tout de suite, je fus séduit par son charisme et sa beauté transcendantale. Pendant quelques jours, tout en menant mon enquête sur Rondeline, je poursuivis mes rendez-vous avec Chipy. Parfois, elle me donnait même un petit coup de main lorsque ma condition d'homme ne me permettait pas d'accéder à certains lieux réservés exclusivement aux femmes. Nos recherches avançaient, notamment sur un certain Sylmort Vartan qui revenait de manière récurrente dans mon enquête. Je sais très peu de choses sur cet homme, si ce n'est qu'il a 72 ans, qu'il est riche à millions et qu'il est l'une des deux seules personnes au monde à connaître la composition exacte du Coca-Cola. Chipy et moi avons mis à jour des choses qui pourraient lier Vartan aux enlèvements, et notamment à votre Mylène Farmer, d'ailleurs. Mais je vous avouerais que le sérieux de mon enquête était troublé par le charme vénéneux de Chipy. Puis un soir, ce qui devait arriver arriva. Elle m'emmena dans sa chambre et nous nous connûmes bibliquement. Quand elle sortit du lit pour prendre sa douche, je décidai de lui faire une surprise en la rejoignant, munie de son cache-cœur. En entrebâillant la porte de la salle de bain, je découvris brutalement que la nature avait fortement gâté Chipy. C'était un homme. L'âme en ruine, je pris la poudre d'escampette à l'instant même. Et c'est ce fameux soir où je me fis capturer par les Gouines des montagnes. Après, vous connaissez la suite. Me voilà désormais revenu au point de départ, Los Angeles..." Une fois achevé son incroyable récit, Micolas regarde ses chaussures, la mine en déconfiture. Le chagrin de votre compagnon semble encore très présent. Le point positif, c'est que vous êtes à présent devant le guichet qui permet de passer la douane. Une femme fluette, dont le maquillage outrancier vous incite à penser qu'elle est certainement daltonienne, tamponne vos passeports et vous invite à vous diriger vers la sortie, ce que Micolas s'empresse de faire, vous sur les talons.

[Et voilà, fin de la 2e partie. Vous avez échappé à un long pfa, celui de visiter la réserve des moquettes qui est quoi qu'on fasse sans issue. Pour l'instant 2 petits pfa au compteurs.

3e partie: le rêve américain part en sucette]

Vous voilà à présent, Micolas et vous, sortis de l'aéroport (le saviez-vous? L'aéroport international de Los Angeles se classe au 5e rang mondial avec 60 millions de passagers par an). Après avoir récupéré vos bagages, Micolas trouve non sans mal un taxi qui vous conduit au 834 de l'avenue de l'Orangeraie de Fillmore. Une étonnante demeure en ruines, calée entre une église gothique et un building haut d'une cinquantaine d'étages, semble défier les lois de la gravité. Micolas règle rapidement le taxi et vous informe que la bâtisse appartient à sa tante qui gagne sa vie en louant pour quelques dollars (breakfast continental compris) certaines de ses chambres. Il vous pousse hors du taxi et vous invite à rentrer dans le bâtiment. Alors que vous montez tous les deux les escaliers bancals qui mènent à la porte d'entrée, Micolas pousse un hurlement: à quelques mètres sur votre droite, se tient l'étrange Chipy Dalton. La jeune femme vous fixe tous les deux du regard. Puis elle porte à sa bouche ce qui semble être une sarbacane, gonfle ses joues et projette une fraction de seconde plus tard une fléchette dans votre direction.
[Le livre demande ici de tenter sa chance, en ouvrant une page au hasard et en consultant le premier numéro de section qui apparaît. Selon si le numéro est pair ou impair, c'est la mort ou la suite de l'aventure. J'avais parlé de ce pfa "injuste" avant de démarrer, donc comme indiqué je considère que vous êtes chanceux. En plus, vous êtes déjà tombé sur un pfa "Chipy"]

La fléchette empoisonnée lancée par Chipy manque de quelques centimètres la gorge de Micolas, et vient se planter dans le mur en briques rouille de l'entrée de la maison brinquebalante. L'impact produit un sifflement strident. Une fumée saumâtre et nauséabonde se dégage de la pointe de la flèche. En quelques secondes, la jeune femme fond sur vous en réarmant sa sarbacane. C'est vous qu'elle prend pour cible à présent. Mais Micolas, plus rapide, lui flanque un upperut qui lui brise net la mâchoire. Chipy laisse échapper son arme et hurle de douleur, vociférant d'incompréhensibles paroles noyées dans un magma de sang. Puis elle tombe à la renverse. Dans la bouillie sanglante qui encombre sa bouche, vous apercevez le seconde fléchette qui vous était destinée. L'effet du poison ne se fait pas attendre. Les yeux de Chipy se révulsent, son corps s'anime de soubresauts pour finir par se relâcher mollement. Heureusement, à cette heure avancée de la nuit, cette portion de l'avenue est déserte. Avec un sang-froid dont sont seulement capables les plus grands tueurs en série, Micolas vous intime l'ordre de l'aider à traîner le corps de la jeune femme dans la ruelle adjacente. Vous arrivez avec difficulté à la jeter dans l'énorme poubelle et la recouvrez d'immondices, parmi lesquelles se trouve le dernier ouvrage de Bernard Werber. Une fois la grande poubelle refermée, Micolas se tourne vers vous: "Cela ne pouvait pas finir autrement... Entrons chez ma tante, je vous raconterai tout ce que je sais une fois à l'intérieur." Pétrifié par ce qui vient de se passer, vous suivez tel un mort-vivant Micolas qui frappe à présent à la porte de la demeure en ruines. Après quelques instants, la porte s'ouvre.

Une vieille femme aux cheveux jaunis par le temps vous ouvre en tremblant. Ses yeux se posent sur vous, puis sur Micolas. Elle s'étonne de la venue de son neveu et vous invite tous deux à entrer, en vous précisant que vous ne pouvez rester que quelques heures, puisqu'elle attend du monde au petit matin. L'intérieur de la maison semble d'un autre âge: ça sent le renfermé et l'urine de chat, le papier peint délavé qui recouvre les murs des pièces exiguës s'effrite par lambeaux entiers, et les pièces sont uniquement éclairées à la bougie. Après avoir refusé poliment de prendre une tasse d'eau chaude dans le salon, vous suivez Micolas jusqu'à l'une des chambres inoccupées du premier étage. A l'image du reste de la maison, la pièce est minuscule et très sale. Un détail sur le mur attire votre regard: une photographie en noir et blanc représentant Rondeline Micuit s'y trouve encadrée. Micolas pose ses affaires sur le seul lit présent dans la chambre. Il est prêt à répondre à vos questions.

Souhaitez-vous l'interroger sur l'étrange Sylmort Vartan qu'il vous a mentionné durant votre attente à la douane.
Préférez-vous en savoir plus sur la photographie de Rondeline Micuit présente dans cette pièce.
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Sylmort Vartan, qui semble être au coeur de l'affaire
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Encore perturbé par ce qu'il vient de se passer il y a quelques instants, vous arrivez à surmonter votre torpeur et demandez à Micolas de vous en dire plus sur Sylmort Vartan. Flannel adopte un ton sentencieux, en s'allongeant sur le lit, bras croisés derrière la tête, ce qui vous met mal à l'aise. "Eh bien, peu de choses en somme. J'ai récolté quelques rares informations sur ce personnage au cours de mon enquête sur l'enlèvement de Rondeline Micuit. Tout ce que j'ai découvert, c'est que ce vieil homme est un grand amateur d'art. Il a une collection privée impressionnante d’œuvres de toutes sortes, qui regroupent toutes les périodes, de l'ère mésotérique jusqu'au récent vulgantisme. Sylmort Vartan a également un attrait démesuré pour les gens célèbres. Vous avez d'ailleurs pu l'apercevoir sur les pages des magazines people du monde entier. Il ne rate aucune occasion de fréquenter les soirées où sont conviées des célébrités. Je suis intimement convaincu qu'il est impliqué dans l'enlèvement de Rondeline Micuit. Comme je vous le disais tout à l'heure, mon enquête a débuté à Los Angeles, où j'ai découvert que Vartan possède les trois derniers étages d'un building en plein centre de Los Angeles. J'allais m'y rendre il y a un mois, quand une piste sérieuse concernant Rondeline m'a fait prendre le premier avion pour la Nouvelle-Gouinée. L'un de mes contacts, une Gouine des montagnes que j'ai aidée par le passé dans une affaire de fraude fiscale, m'affirmait dur comme fer avoir aperçu Rondeline près de La Gazonnière, dans le marché traditionnel..." Vous êtes totalement échevelé. Suites à ces propos, votre piste sur l'enlèvement de Mylène prend une autre tournure. Si, comme le suggère Micolas, Vartan est lié aux enlèvements de Rondeline et Mylène, pourquoi Mylène ne se trouverait-elle pas tout simplement dans le building? Quand vous faites part de votre idée à votre nouvel ami, il a les yeux qui brillent: "Je le savais, que vous étiez intelligent. Pour ma part, il serait trop dangereux que je me rende au building par moi-même." Très volubile et soudain bien aimable, Micolas vous propose d'aller sur les lieux, puis de le retrouver au motel "Le Trou", situé à quelques blocs de là et dont il connaît bien le tenancier. Il vous rappelle en effet que sa tante n'accepte pas les visites de plus de 3 heures. Pour finir de vous convaincre, il vous tend une très volumineuse liasse de billets, au cas où vous en auriez besoin. Vous acceptez donc, l'esprit en ébullition, de vous rendre seul au building, où vous trouverez certainement un grand nombre de réponses à vos questions.

Après vous être reposé quelques heures, vous vous rendez dès potron-minet à l'adresse que vous a donnée Micolas. Un building de forme ogivale se dresse fièrement dans le ciel azuré. Cette architecture osée, qui figure vaguement un gigantesque suppositoire, augure du meilleur ou du pire, selon vos mœurs. En vous approchant de l'entrée, vous avisez deux éléments d'importance, qui vont vous faire barrage d'une façon ou d'une autre: un portier, qui se trouve dans une petite guérite juste avant la porte d'entrée et un interphone, situé à droite de la guérite. Il vous faut choisir un moyen d'entrer dans les lieux.

Souhaitez-vous parler au petit portier qui arbore une minuscule moustache impeccablement taillée sous le nez (ça vous rappelle quelqu'un mais vous ne savez plus qui)?
Préférez-vous sonner au hasard à l'interphone?
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