Quel tourbillon de messages ; moins de 24 heures de pause et une page complète de posts. Va falloir suivre le rythme.

Si j'ai bien tout compris, nous sommes 10 prisonniers dans une chaloupe qui se dirige vers la plage. Qui rament ? En jetant un coup d'œil alentours, qu'est-ce que je vois ? D'autres chaloupes ou sommes nous la seule en mer ? Y en a-t-il déjà d'accostées. Si oui, j'évalue à combien les personnes présentent sur la plage ?
Pour faire simple, s'il n'y a personne sur la plage, je pense qu'attendre la manœuvre de débarquement est plus propice à une attaque surprise.
S'il y a déjà du monde, il vaut mieux prendre possession de la chaloupe en mer, pour pouvoir ensuite s'éloigner.


D'un très léger mouvement de l'œil puis de la main, Tasha nous fit comprendre qu'elle s'était libérée. Un ou deux haussements de sourcil, une inclinaison de la tête. Bien. Elle a compris que c'est moi qui devait être détachée. Faudra qu'elle m'apprenne le truc pour plus tard, ça peut toujours être utile.
Respirer. Faire le vide. Il ne s'agit pas d'attaquer n'importe comment mais de mettre toutes les chances de notre côté. Déjà en faisant bien comprendre à tout le monde, du regard, que l'on va passer à l'action. Même s'ils sont encore attachés, les autres ne devront pas rester passifs. On peut attaquer avec le corps, les deux bras. J'espère qu'ils vont y penser. Reste à se coordonner avec Tasha pour savoir qui attaque qui, et quand.  Excellent test pour savoir si l'on peut travailler en équipe.

D'accord.

L'avantage d'attaquer une fois que la chaloupe a accosté est double : nos tortionnaires sont occupés à autre chose que nous surveiller (même mal) et ils se divisent, nous permettant à nous autres, les 10, de nous disperser. Mais cela vaut aussi pour pour les malandrins.
La chaloupe empêche normalement de se faire déborder et rend tout combat en arme malaisé. On va donc avoir du un contre un ou du deux contre deux, et où la promiscuité et le roulis viendront contrebalancer le fait que nous soyons désarmés. Mais rien ne les empêchent de prendre des otages [le jeu s'en souciera-t-il ?] ou le risque de voir la chaloupe chavirer.

Donc, dans la chaloupe, il y a probablement un avantage de force. Sur la grève, du nombre. La force n'étant pas écrasante, la sagesse me recommanderait de laisser parler le nombre (même si c'est plus risqué individuellement).
Mais nous savons que des forces auraient dû être là. Que se passerait-il si elles arrivaient au moment où nous attaquons ?

L'avantage tactique, c'est maintenant. Je suis donc pour attaquer dans la chaloupe.