RE: Bonnet Rouge (Tholdur) - tholdur - 12/08/2017
Les 2 fins étaient déjà établies bien avant que je ne finisse tous les paragraphes. J'hésitais encore sur le fait d'en mettre plusieurs autres, plus exactement plusieurs mauvaises et une 100% bonne. Pour la 100% bonne, dans l'idée le passage au pied du château n'était pas autant scripté. Il y avait possibilité que certains protagonistes s'en sortent si on avait suivi le meilleur parcours. Auquel cas Guilhem aurait été protégé de toute mauvaise action. Puis je me suis dit que l'autre fin était plus forte, que la bonne à 100% paraîtrait trop lisse, qu'il manquerait quelque chose pour en faire une fin avec justement une fin intéressante. JE ne voyais pas de manière de rendre la fin 100% bonne plus intéressante que les autres. Donc je l'ai abandonné, d'autant plus facilement que je me suis retrouvé limité "par ma faute" à 30 sections.
Si vous souhaitez la référence qui m'a inspiré pour cette fin choquante, il s'agit de
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Spoiler la rédemption de Shawshank, de Stephen King, qui a été adpaté au ciné (Les évadés avec Morgan Freeman entre autre) Quand le narrateur arrive en taule, il se fait violer par d'autres détenus, et il y a un passage ensuite où il dit un truc comme "vous avez intérêt à mettre du papier toilette pendant quelques temps, si vous voulez éviter qu'un petit plaisantin ne vous demande si vous avez vos règles." Ce passage m'avait marqué. Le bonnet rouge était une créature qui m'inspirait depuis un certain temps, et puis en voulant mettre une ambiance très noire j'ai alors eu l'idée de faire le rapprochement, ce parallèle du nom de la créature, et le fait qu'il faudrait se servir du bonnet comme le fait le gars en taule avec le papier toilette. L'immense différence est qu'il s'agit d'un gamin, donc c'est encore pire. J'ai hésité à mettre ce dernier paragraphe. Je crois qu'en l'état il est mal amené, la "mauvaise" surprise arrive sans que les choses se laissent prévoir. Comme je l'ai dit, je n'ai pas mis assez d'indices. Je réécrirai l'histoire pour ne laisser aucun doute que l'homme au bonnet a une attirance envers Guilhem. Et alors la fin trop sortie de nulle part actuellement, qu'on ne peut envisager, sera peut-être redoutée par le lecteur, et s'il n'y pense pas, alors après l'avoir lue il ne trouvera pas que c'est sortit de nulle part, car le type avait une attitude plus que douteuse.
Pour les ouvertures, je trouvais que c'étaient des éléments intéressants. Certains pensent que la fin du 30 est intéressante, d'autres qu'elle ne l'est pas. Pour le coup je ne compte pas modifier cette fin. Juste les paragraphe y conduisant, pour assurer une meilleure compréhension sur l'état de Guilhem.
C'était un parti pris de conserver une ambiance noire, je voulais retranscrire le sentiment un peu d'un cauchemar, où quoiqu'on fasse, on ne voit pas le bout du tunnel. Je pense qu'avec une fin "joyeuse", il y aurait eu un décalage trop grand avec le reste du récit. Je suis allé loin dans le noir pour une fin, et j'ai voulu aller vers quelque chose de mélancolique pour l'autre. Je comprends qu'on puisse ne pas s'y retrouver. Comme je l'ai dit, je prends le lecteur en otage en l'empêchant d'avoir la possibilité de sortir d'une certaine spirale. Peut-être que j'aurai dû garder cette possibilité, ou trouver quelque chose de plus nuancé.
Merci pour le relevé des fautes.
Pour la digression:
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Spoiler J'ai presque terminé le livre dont je tirai l'exemple. Autant la scène que je décris m'a paru être une source pour des réflexions intéressantes, autant bien d'autres scènes ensuite m'ont paru mises juste pour satisfaire le côté voyeur du lectorat car tout y passe ou presque (amour saphique de la femme contrainte d'entrer au couvent et qui n'a plus d'homme "a disposition", scènes d'orgies consenties - car la peste est là donc on lâche la bride à tous les comportement, la femme se laisse prendre ivre par plusieurs hommes "parce qu'elle l'a voulu", scènes de fellations entre hommes, etc.). Donc autant la première scène décrite m'avait semblé intéressante par les réflexions qu'elle pouvait susciter, autant le reste m'a convaincu que c'était moi qui avait sans doute extrapolé. Donc oui il y a sans doute des clauses de" minimum de sexe" pour faire vendre un bouquin un surfant sur des fantasmes. Mais j'ai trouvé que c'est lourdement chargé. Ce ne sera évidemment pas forcément l'avis de tous, qui verront juste des scènes croustillantes sans se poser 30 000 questions sur leur bien-fondé, qui seraient peut-être choqués en creusant un peu la question, mais qui restent sur une lecture non prise de tête, une lecture" je vois du cul donc j'en profite tout simplement, point barre".
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