Les Eveilleurs : Soufrerole, la maison aux spectres - Version imprimable +- Rendez-vous au 1 (https://rdv1.dnsalias.net/forum) +-- Forum : Les livres dont VOUS êtes le héros (https://rdv1.dnsalias.net/forum/forum-3.html) +--- Forum : Critiques (https://rdv1.dnsalias.net/forum/forum-5.html) +---- Forum : Littéraction (https://rdv1.dnsalias.net/forum/forum-81.html) +---- Sujet : Les Eveilleurs : Soufrerole, la maison aux spectres (/thread-3043.html) |
RE: Soufrerole, la Maison aux Spectres (Kraken) - tholdur - 15/08/2017 (14/08/2017, 21:58)Akka a écrit :(14/08/2017, 19:37)Kraken a écrit : Note bien que si je considère que c'est la meilleure fin (par rapport à Alice, comme je l'ai dit), je ne cautionne absolument pas le comportement des héros. Ce qu'ils envisagent de faire est clairement mal, mais je pense que personne ne peut affirmer avec certitude ce qu'il ferait dans la même situation. Très intéressant. C'est souvent le biais de nombre de films ou de récits sur des périodes historiques que de proposer une vision "à l'aune de notre regard d'aujourd'hui", avec un petit message contemporain au passage qui n'a pas lieu d'être. Je me souviens du massacre des requins dans Le Monde du Silence, de Cousteau. Aujourd'hui, cela peut choquer, mais on ne peut pas être moralisateur si on fait l'effort de se remettre dans le contexte, où le requin était considéré comme "méchant", et qu'il était donc "bon" d'en tuer le plus possible. Pas question de cautionner un tel acte évidemment, mais pour juger il faut se remettre dans le contexte de ce qu'était la "bienséance" à l'époque. D'autant que le Commandant s'impliquait pour la survie des fonds sous-marins. Il était donc bien persuadé que ce qu'il faisait était "bon". Récemment aussi j'ai lu une biographie de Néron. On en fait, à juste titre, un monstre. Mais dans le contexte de l'époque, il était très populaire. Il s'était mis à dos les castes dirigeantes en abaissant la fonction de l'empereur (un quasi Dieu) à semettre au niveau de simples mortels (concours). Il a fait massacrer des tas de personnes de son entourage, mais à l'époque c'était presque une norme, en tout cas ne choquait pas (la fin justifie les moyens, s'il doit préserver son pouvoir, il a le droit, d'autant que s'il ne fait rien, c'est lui qui sera tué). Cela n'efface pas sa terrible ardoise, mais on a une meilleurs compréhension du personnage en tenant de penser "comme à l'époque". Il n'est pas un fou sanguinaire comme on pourrait le penser. Il avait un lourd héritage, mais ne se démarquait pas tellement des autres protagonistes des luttes de pouvoir. Et accessoirement, il semblerait bien qu'on lui ait collé à tort l'incendie de Rome (qui a toutes les chances d'être d'origine accidentelle) pour ternir son image. RE: Soufrerole, la Maison aux Spectres (Kraken) - Lionel - 14/04/2018 Bonjour. Même si j'adore le principe "Livre dont vous êtes le Héros" qui me ramène à une petite partie de mon enfance, je ne suis pas du tout un écrivain. Je propose donc de fournir mon avis en tant que simple lecteur. En vérité, je fais 1 copier/coller de chacun de mes commentaires que j'avais laissé sur cette oeuvre depuis un autre site. Ce fut la raison de mon inscription ici. http://litteraction.fr/livre-jeu/soufrerole-la-maison-aux-spectres Cordialement. Au 03/04/2018 : Titre : Avis après ma première partie. Bonjour. Ah ! Et bien félicitations à l'auteur. Je viens de terminer ma première partie et j'ai trouvé le récit bien mené. On voit que la personne a du vocabulaire et puis j'avoue que le scénario m'a plu. Je sais que j'y rejouerai d'autant plus que j'ai perdu et que j'ignore ce qui a pu arriver à Alice (ainsi qu'aux autres). Là où j'ai toujours du mal c'est à m'imaginer les lieux avec exactitude (les précisions Nord, Sud aident et bien que très peu présentes, elles ont le mérite d'être là). Mais en tout cas, la compréhension est au rendez-vous. Ce qui me plaît, c'est vraiment ce sentiment renvoyé de demeurer présent dans la peau du personnage, et en même temps c'est un début de scénario auquel je suis très attiré depuis longtemps jouxtant entre amour, amitié et épouvante. On est dans quelque chose de réaliste tel le côté fantastique qui commence dans la réalité, et qui petit à petit, prend un chemin qui s'en éloigne. En même temps, nous sommes à mi chemin entre la réalité et un début de caractère irrationnel raisonnablement contenu par l'introduction de cauchemars ce qui permet de pouvoir continuer à rester dans quelque chose semblant réel, et donc maintenant l'haleine du lecteur. J'aime le côté amical, et en même temps la projection possible sur l'avenir dans lequel tout n'est pas perdu que ce soit en terme d'amitiés, éventuellement d'amour, et aussi de finances. Au début, j'ai eu une difficulté pensant que le personnage incarné était Xavier et que l'auteur avait introduit un style en parlant de nous à la 3ème personne du singulier pour que nous le voyons. Après j'ai compris que le personnage incarné n'avait pas de prénom : pourquoi pas après tout ? C'est une astuce qui nous permet de choisir le nôtre. Tiens : je viens de voir une autre erreur de ma part. Je pensais que nous étions deux à pouvoir prétendre hériter de ce château Xavier et moi pensant que nous étions cousin éloigné. Certes, le récit ne mentionne pas ce côté cousin éloigné mais c'est un point que je croyais présent. En fait, c'est un genre d'histoire que j'aurais aimé créer (et dans ma vie, je pense que ça viendra d'une façon ou d'une autre car j'en ai le projet et le besoin au fond de moi). Si j'étais capable, ça m'aurait plu de créer des dessins visant à accompagner et encore plus crédibiliser le récit (mais bon je rêve un peu). Sinon, j'imaginerais bien sur le fichier .pdf une incorporation du scénario en premier, et puis aussi un plan vers la fin qui permettrait (sans dire de dessiner) de mieux montrer les lieux ou bien une partie des lieux que l'auteur décide de faire connaître au lecteur par exemple après sa première partie (comme ce fut le cas sur une autre histoire que j'ai vite parcouru sans faire de partie). Quoi qu'il en soit, moi je dis bravo et merci à l'auteur de cette histoire et de ce jeu. Là je vais faire autre chose, mais je sais que j'y retournerai. Cordialement. Lionel. Au 13/04/2018 (je venais de jouer une 2nde, puis 3ème, 4ème, et 5ème partie dans la nuit d'hier) : Titre : J'ai terminé le jeu. Bonjour. Et bien voilà. Suite à mon commentaire précédent, j'ai aujourd'hui réussi à atteindre la fin par texte 52 au jeu "Soufrerole, la Maison aux Spectres" en ma cinquième partie. J'ai mis plusieurs heures et je dois reconnaître que le récit est bien mené. Pour le dernier acte - influencé par un de nos choix au début -, on aurait pu souhaiter qu'il y ait davantage de variations dans le récit même si ça reste très fonctionnel et fortement bien décrit : l'haleine demeure bien présente à son rendez-vous ! Je sens que l'auteur a tenu à rédiger une fin très en concertation avec l'esprit du récit. Et bien en tout cas, félicitations à l'auteur ! Je suis convaincu, et c'est un de L.D.V.E.L.H. (Livre dont vous êtes le Héros) qui restera un souvenir positif me concernant. Cordialement. Lionel. RE: Soufrerole, la Maison aux Spectres (Kraken) - Caïthness - 14/04/2018 Salut et bienvenue sur RV1. N'hésite pas à lire d'autres oeuvres et les commenter, ça fait toujours plaisir de voir de nouvelles têtes (^^) Sache aussi que cette aventure sera aussi publiée en livre (l'année prochaine, je crois) RE: Soufrerole, la Maison aux Spectres (Kraken) - Lionel - 14/04/2018 (14/04/2018, 01:42)Caïthness a écrit : Bonsoir.
Merci pour ton accueil et enchanté par ailleurs. Mais tu as raison : je devrais aussi m'intéresser à d'autres oeuvres.
C'est vrai ? "Soufrerole, la Maison aux Spectres" sera publiée en livre ? Ah ben alors c'est une bonne nouvelle ! Ce serait génial de voir des images traduisant l'atmosphère du lieu.
En même temps, je verrais plutôt des dessins qui conserveraient peut-être un caractère emblématique sur les personnages pour plutôt se consacrer sur les lieux ainsi que sur des instants précis comme par exemple le moment où Xavier, Julien et Alice partent faire des courses où l'on nous décrit un nuage de fumée ocre.
Si l'on suit la logique de l'auteur qui a choisi de faire en sorte que nous ne soyons pas identifiable, on peut imaginer des images cadrées avec une intégration unique de la main et d'une lampe de poche par exemple considérant qu'il s'agisse de notre main lorsque nous allons à la cave ou bien avant lorsque nous sortons du véhicule en tout début d'aventure (ce ne sont que des exemples).
Aussi, pourquoi ne pas introduire les personnages mais seulement en ombre ? Cela ne nous empêcherait de pas de pouvoir imaginer tout en conservant un minimum d'images pour encore mieux crédibiliser le récit.
Or, et c'est là que ça devient intéressant, c'est que ce dernier intègre justement cette notion d'ombres et de lumière lors de la visite de ce vieux manoir. Donc ne pourrait-on pas imaginer le caractère crédible de la présentation des personnages en ombre chinoise ? Je pense que ce serait tout à fait possible, avec - par exemple - une fenêtre devant nous qui nous placerait en contre jour.
En fait, il peut bien sûr y avoir des tas d'idées. C'est d'ailleurs dommage que je ne sache pas dessiner car avec la permission de l'auteur, j'aurais pu en retranscrire certaines en image pour en proposer.
Et s'il y a commercialisation du bouquin, comment est-ce que ça se passe ? Je veux dire : l'accès à cette oeuvre via le net deviendra t-elle impossible ? Y aura t-il des internautes qui verront nos interventions comme des avis leur permettant de se faire un avis objectif ?
C'est un concept que je découvre totalement et normalement, on ne peut pas jouir d'une oeuvre avant de l'acheter. Je suis donc partagé entre joie et tristesse. Il y a de la satisfaction bien sûr car nous avons une accessibilité aux histoires, et en amont une vive inquiétude car si le nouveau concept vise à ce que les écrivains donnent leurs travaux ce serait méprisant et dangereux pour l'avenir de ce métier (à moins bien sûr que ce soient des amateurs avertis qui le font pour un partage sur le net et non pour gagner leur vie).
Encore bravo à l'auteur de cette oeuvre. J'avoue bien aimer l'idée de se réunir entre amis entre une vieille demeure avec des aventures. C'est tout à fait le genre d'histoire que j'aurais aimé créer autant en récit qu'en images. J'ai été sensible à plusieurs passages comme par exemple où le personnage que nous incarnions pinçait les côtes de cette jeune-fille ce qui en disait long sur la complicité et l'amitié qu'ils avaient l'un pour l'autre. Comme je le dis parfois "Quand on s'attache, beauté surgit" (je ne suis pas poète mais c'est de moi : si si ! ).
Cordialement.
RE: Soufrerole, la Maison aux Spectres (Kraken) - Kraken - 15/04/2018 Salut Lionel, bienvenue à toi! Merci beaucoup pour ton retour sur Soufrerole, ça me fait vraiment très plaisir! Content que l'aventure t'ait plu! Effectivement Soufrerole devrait sortir en livre d'ici quelques temps, en combi avec une autre AVH un peu horrifique d'un autre auteur. Ce sera une version longue d'une centaine de paragraphes, avec plus de possibilités d'explorations et un final plus long que celle à laquelle tu as joué. Je pense que cette dernière restera disponible sur le site Littéraction, ça me paraît être une bonne solution. Pour les illustrations, je pense que je laisserai le dessinateur choisir ce qu'il souhaite illustrer. Mais tu as raison, un plan c'est une très bonne idée! Je le ferai moi-même si besoin. Merci encore pour ton retour! Content que ton séjour avec Alice et co t'ait laissé un bon souvenir... ;-) RE: Soufrerole, la Maison aux Spectres (Kraken) - Lionel - 16/04/2018 Bonjour.
Merci pour ton accueil et enchanté !
Ah et bien alors, si l'oeuvre sort en livre, moi je suis intéressé en tout cas. Si en plus, il y a encore plus de paragraphes, j'irai me régaler.
Sur les images, j'espère que le dessinateur fera quelque chose de bien dans l'esprit du livre.
Par contre, le moment venu, comment trouver le livre étant donné qu'ici nous sommes sous pseudonyme (donc recherche impossible sous nom d'auteur ni éditeur non plus d'ailleurs), et que si l'on ajoute le fait que l'oeuvre sera accompagnée d'une autre avec un autre auteur, en tapant "Soufrerole : la maison aux spectres" sera t-il suffisant pour le trouver ?
Je compte sur l'auteur pour nous prévenir lorsque le livre sera sorti !
Cordialement.
RE: Soufrerole, la Maison aux Spectres (Kraken) - Kraken - 16/04/2018 Effectivement il y aura un nom différent pour le recueil des deux histoires, mais ne t'inquiète pas, on fera une annonce sur le forum! L'illustateur est super doué, ce devrait être chouette. En attendant, si tu veux tester l'autre AVH du recueil, il s'agit du "deuxième monde" de Sukumvit, que tu devrais pouvoir trouver sur Littéraction. Elle sera grandement allongée elle aussi dans sa version finale, mais en attendant tu devrais déja passer un excellent moment! RE: Soufrerole, la Maison aux Spectres (Kraken) - Vesper - 21/04/2018 Trouver "Soufrerole" en livre dans une version augmentée me paraît super. Moi aussi, j'ai bien aimé cette avh. Promets-nous Kraken que tu en parleras sur le forum quand ça sortira dans le commerce que je puisse l'acheter RE: Soufrerole, la Maison aux Spectres (Kraken) - Kraken - 22/04/2018 Promis! RE: Soufrerole, la Maison aux Spectres (Kraken) - Bruenor - 22/04/2018 Miam un recueil de 2 très bonnes AVH et illustrées pour l'occasion en plus, ça promet ! L'AVH de Sukumvit sera augmentée aussi ? Ce sera chez quel éditeur si ce n'est pas secret ? RE: Soufrerole, la Maison aux Spectres (Kraken) - Kraken - 26/04/2018 (22/04/2018, 16:44)Bruenor a écrit : Miam un recueil de 2 très bonnes AVH et illustrées pour l'occasion en plus, ça promet ! Désolé de ne pas avoir répondu plus tôt. Oui, l'AVH de Sukumvit sera augmentée également. Ce sera dans la collection des "histoires à jouer"! Les Eveilleurs : Soufrerole, la maison aux spectres - Dagonides - 21/12/2021 Lu Soufrerole, la maison aux spectres de Kraken / Frédric Bouix, dans un tome portant à la fois le sigle d'Alkonost et celui de Posidonia et contenant aussi Transomnie de Fitz / Emmanuel Quaireau (j'en parle à ce lien). Soufrerole est ici dans une version très augmentée, puisque sa version initiale au Mini-Yaz (il a eu le bronze, bienvenue au club) faisait 50 paragraphes, portés ici à 190. L'OBJET LIVRE Il est ici de qualité. Le tome est un grand tome broché, ni trop gros ni trop fin, avec une couverture relativement réussie, peut-être juste un peu trop mate. L'effet recherché sur cette couv' aurait mieux convenu à un support brillant, ou bien un vernis sur l'obscure tripode en arrière plan, ou au contraire sur le paysage silhouetté du premier plan. La police du titre est juste parfaite. Les illustrations intérieures sont signées Guillaume Roméro, autodidacte bien connu sur le forum et qui s'est hissé à un niveau tutoyant le pro. Ses meilleures sont celles où l'élément central est un visage, humain, dont souvent il choisit et rend parfaitement l'émotion ; je pense au 58, au 159, au cabochon montrant un homme sinistre... Pour être honnête je reconnais que quelques images m'ont moins convaincu : le visage du 92 (question de texture de la peau) ou le 67 (composition bien choisie mais d'exécution peut-être trop rapide). L'HISTOIRE, LE JEU Les règles consistent en des scores simples (Vitalité, Résistance, etc.) servant à quelques tests. Je dois avouer m'en être affranchi et n'avoir tenu compte que des mots-codes qui enregistrent les épisodes que nous avons vécus. L'histoire commence comme bien d'autres, par l'arrivée d'un groupe de jeunes gens dans un lieu sinistre qu'ils comptent bien égayer de leur présence et de leur joie de vivre. On pense au premier Evil Dead, si toutefois on remplace la cabane dans les bois par un monastère dont les proportions dantesques renvoient le Manoir de l'Enfer se coucher. Des esprits hantent ce lieu, on est loin de tout, les portables ne passent pas, etc. Les règles du genre voudraient que nos jeunots soient éliminés un à un par un être redoutable. Le survivant, nous lecteur (enfin il faut l'espérer) s'en tirera de justesse dans un final effréné tourné caméra à l'épaule, l'image tressautant au rythme de notre fuite. Sauf que non. Les personnages L'AMBIANCE, L'ECRITURE Ambiance, glauque, lourde, pesante, digne de bien des films d'horreur et servie par une écriture très maîtrisée, efficace, ménageant ses effets avant de les déchaîner. Les Yaz révèlent décidément de vrais talents. Le début de l'aventure permet d'évoquer plusieurs influences littéraires, évoquées par le héros qui aime à parler de ses lectures : Abraham Merritt et, heu, plein d'autres ! Plein ! Qui apparaissent au détour d'un paragraphe comme un clin d'œil à l'intelligence du lecteur. En pratique, si on mettait bout à bout des paragraphes soigneusement choisis, avec une passe de réécriture liée à l'intrigue, on aurait peut-être là un fort intéressant roman. A une condition toutefois que je vais aborder de suite dans MON AVIS On a tout coché vert : l'écriture, l'ambiance, servie par les illustrations. Qu'ajouter ? Et bien que... j'avoue n'avoir pas bité grand-chose à l'histoire. Superbe ambiance, intrigue étrange. Sauf qu'elle n'a pas de fil rouge très net, et pour cause, puisque les mêmes paragraphes communs servent à dérouler trois intrigues distinctes (technique Paul Mason ?). Toutes ont en commun le petit trio amoureux Julien-Alice-notre héros qui rejoue Andromaque de Racine. Cela anime bien le début de la lecture, pose parfaitement les personnages, rend leurs relations très vivantes (et leurs dialogues nickel, on en parle ? Sauf dans un épisode, celui juste avant l'attaque que Julien gère d'un fusil de maître, où les dials sont par exception trop littéraires, pas naturels). Tout d'abord, je n'ai pas saisi pourquoi nos personnages s'obstinent à rester dans un endroit manifestement pas clair. De nuit en nuit ils restent alors que les signaux d'alerte devraient les inquiéter, la première attaque les amener à se tailler. Même sans voiture, à pied ! Ensuite, j'ai eu l'impression qu'au-delà du début maîtrisé, la suite tend à enfiler des situations horrifiques sans forcément chercher à les mettre en cohérence les unes avec les autres ou à s'en servir pour composer une histoire avec un début, un milieu, une fin (une intrigue, quoi). Un peu l'impression de traverser un florilège de scènes horrifiques : la cave... le jardin qui bruisse... les choses qui tapent aux fenêtres... la possession de la femme concupiscente... non mais en fait je me réveille, ouf tout ça n'était qu'un rêve... Chacune de ces scènes étant réussie en elle-même, mais leur succession ne constituant pas, dans ma manière de les lire et comprendre, un fil rouge, une histoire. Peut-être un effet de la réécriture (paragraphes x3) pour la parution en volume, amenant à "en ajouter". Enfin, sans l'explication bienvenue du Papi, je crois que je n'aurais jamais su ce qui hantait le monastère. Trop de choses entrecroisées sans être clairement expliquées. Au fond on ne comprend pas qui veut quoi, au point que j'ai dû relire les fins du 188 au 190 à deux fois. |