Décidément, j’ai tendance à mourir rapidement. Ma troisième tentative m’aura tout d’abord vu frôler la mort face à mon ami bûcheron-garou. Il m’aura fallu utiliser trois ou quatre points de chance pour l’emporter, finissant avec un malheureux point d’endurance. J’avais fort heureusement tiré le score maximum en chance, et mes provisions plus un repos relatif au village m’ont permis de récupérer un peu de forces.

Les deux premières fois, j’avais interrogé le bourgmestre sur la famille Wulfen, sans vraiment obtenir d’informations me paraissant utiles. Cette fois, j’avais décidé de m’intéresser à un saint homme des environs, me disant qu’il pourrait m’être un allié précieux, même si je savais qu’il faudrait passer sur le corps d’un autre fantôme pour le rencontrer. Après une errance dans des marais fort peu hospitaliers ponctuée d’un combat contre deux diables qui m’aura affaibli un peu plus, me voici face au Shuck (Norris ?). Malgré mon endurance dangereusement basse et mes points de chance en berne, je crus l’emporter mais c’était sans compter sur ces chiens de dés imprimés, qui, malgré mon habileté supérieure, ont décidé de me faire un (et même plusieurs) gros doigt d’honneur au moment où mon adversaire était à un petit point d’endurance. RIP.

Déterminé à venir à bout du Shuck, je lance les dés de création de mon personnage pour la quatrième fois, plein d’entrain. J’obtiens le score minimum en habileté (j’hésite encore sur le sort que je vais faire subir au dé), un malheureux 8 en chance et, quand même, 21 en endurance. Total élevé mais qui ne m’aura servi à rien. J’affronte cinq loups sur les huit dans la cabane de la grand-mère, dont quatre simultanément, puis le loup-garou, malgré mon habileté supérieure, m’inflige plus de blessures que je ne lui en met, et je finis donc face à l’ours-garou avec une habileté similaire et quatre points d’endurance de moins. Vu ma poisse (les deux jets de chance que j’ai osé tenter jusque-là ont tous les deux échoué…), je ne me fais aucune illusion. Effectivement, trois coups de patte et c’est plié. Dommage qu’on ne puisse pas mourir dès le tout premier combat, je suis certain que j’y serais arrivé.