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Le bureau seigneurial est situé dans le prestigieux quartier royal. Son rôle est de tenir à jour le registre des familles nobles et d’en arbitrer les litiges, d’officialiser les successions et la transmission des titres de noblesse et de veiller à l’application juridique des privilèges accordés en tout ce qui concerne la fiscalité et le commerce. Le lieu est aussi terne qu’incontournable ; les décisions du bureau seigneurial peuvent ruiner des familles de rang mineur ou provoquer des guerres entre les maisons les plus puissantes.

Cette administration occupe un bâtiment grand et ancien. Le greffier général, qui est d’ailleurs rarement présent, est le seul fonctionnaire qui peut prétendre à un environnement de travail luxueux. Le reste des locaux est occupé par des clercs de bas rang, dont les doigts sont tachés d’encre, les dos courbés sur des bureaux et les yeux usés par le manque de luminosité. Un agent administratif, un sergent, vous accueille avec froideur et vous interroge sur le motif de votre visite.
« Nous sommes ici au sujet d’Édouard, l’un de vos employés » expliquez-vous.
« Oh ? Si quelque chose lui est arrivé, bon sang, faites qu’il soit mort. » marmonne le sergent sans aucune empathie. « S’il est simplement porté disparu ou malade, je mettrai fin à son contrat. C’est une procédure fastidieuse et sa femme ne touchera aucune pension. »
« Nous n’en sommes pas sûrs », précisez-vous. « Avez-vous remarqué ou entendu quelque chose d’inhabituel le concernant ces derniers jours ? Peut-être pourrions-nous jeter un coup d’œil à son bureau ? »
Le sergent serre les dents. « Je doute que ce soit approprié. »

> Vous pouvez essayer de charmer le sergent
> Vous pouvez intimider l’agent administratif pour qu’il coopère
> Vous pouvez soudoyer l’homme

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J'opte pour la 1ere option ! (C'est moins cher et moins dangereux)

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Loin de moi l'idée de sous-estimer vos charmes, Sar Jessica, mais je me demande s'il ne serait pas plus sensible à l'argent, vu la mauvaise volonté avec laquelle il semble accomplir sa besogne.

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Mmmm ça me parait toujours dangereux de se mettre en tort inutilement, alors qu'il n'y a rien de répréhensible à vouloir charmer quelqu'un. Et surtout j'ai augmenté mon Charisme pour faire face à ce type de situation. Avec 6 en Charisme j'étais optimiste sur nos chances de réussite. Mais je ne veux pas toujours tout imposer, donc Ok pour suivre ta méthode. Espérons que le zouave ne sera pas trop gourmand...

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On tente de corrompre l'homme...

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Les sergents de l’office seigneurial sont plutôt bien rémunérés afin de s’assurer leur loyauté et leur discrétion. Corrompre cet homme vous coûtera donc probablement plusieurs centaines de pièces d’argent.
Décidez de la somme que vous souhaitez lui proposer pour qu’il vous laisse accéder au bureau.

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La méthode de mon compère semblant vraiment trop dispendieuse, j'en reviens à ma proposition initiale : tenter de séduire l'homme

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Et si... nous n'avions pas besoin de nous abaisser à cela ? Votre rang dans votre noble maison, Sar Jessica, cumulé au mien ne seraient-ils pas suffisants pour en imposer à ce fonctionnaire, en lui suggérant que nos relations avec les dirigeants pourraient lui faire regretter sa non-coopération ?

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on a déjà trop discuté et tergiversé. Faisons au plus simple. Je reste sur mon premier choix. On verra bien.

Allons, Lord Ti'Quan, faites moi confiance. Vous savez que je suis la plus convaincante de nous deux !

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Le sous-officier têtu ne sera pas facilement convaincu, car il a beaucoup à perdre en laissant des étrangers fouiller dans les dossiers de la noblesse. Seuls les membres de l’équipe chargés d’enquêter sur le lieu de travail d’Édouard peuvent participer au test de compétence.

Lancez chacun autant de dés que votre score de charisme et indiquez le détail des résultats

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Test de Charisme : 6 et 5.

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Tu vois il ne fallait pas s'inquiéter. ce n'était qu'un jet de Charisme. Et vu mon score dans ce domaine, j'étais confiant ! Quant à la question de savoir si un "noble" peut s'abaisser à "séduire" (sans sous entendu sexuel) un "inférieur" (socialement parlant), je pense que c'est la marque des grands "politiques" de savoir être particulièrement aimable avec les "petits gens" pour se les mettre dans la poche...

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Tu ne vas pas me croire pourtant je n'ai pas triché ! voici mon lancé (avec le site "dé virtuel en ligne") : 6, 5, 6, 2, 4, 6 !

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C'était un test de charisme de niveau 4+ avec 6 succès requis.

Le sergent vous conduit jusqu’à un bureau débordant de paperasse et vous explique : « C’est ici qu’Édouard s’asseyait. Mais il n’est venu ni hier ni aujourd’hui. »
« Et avant cela ? Avait-il l’air inquiet ou préoccupé ? » lui demandez-vous.
« Pas du tout. Le seul élément notable, c’est qu’il me semblait plus détendu et serein qu’à son habitude. Voyez-vous, en temps normal, il est sans cesse tracassé par beaucoup de choses. Sauf que justement la semaine dernière, il était étrangement calme. Il a travaillé tranquillement puis il est parti. » Le sergent a l’air agité et regarde impatiemment autour de lui. « D’autres affaires nécessitent vraiment mon attention, puis-je vous faire confiance pour trouver votre chemin vers la sortie quand vous aurez terminé ? »
« Bien sûr », lui répondez-vous, trop heureux de vous débarrasser de ce sous-officier tatillon. Vous parcourez les documents sur le bureau d’Édouard à la recherche de tout ce qui pourrait ne serait-ce que ressembler à un indice.

Lord Ti'Quan remarque que la calligraphie sur les documents rédigés au cours de la semaine dernière ne correspond pas exactement à celle des documents écrits auparavant, bien qu’elles soient similaires. La ressemblance est troublante. Seulement, les queues des cursives montent un peu trop haut, elles manquent de naturel. L’homme qui est venu travailler pourrait bien avoir été un imposteur.
Pour en avoir le cœur net, vous examinez le contenu du travail que cet imposteur aurait effectué, mais à dire vrai, il n’a rien traité qui soit important ou qui soit de nature suspicieuse. Il s’est contenté d’abattre un travail administratif rébarbatif et dénué d’intérêt pendant une semaine ! Tout cela est bien intrigant…

Vous ne trouverez rien de plus ici.
Vous remarquez cependant que l’un des documents sur lequel travaillait Édouard est un droit de passage pour paysan non accompagné. Ce bout de papier pourrait grandement vous faciliter la tâche pour vous déplacer dans le comté. Si vous le souhaitez, vous pouvez le voler et retourner dehors.

Votre enquête au bureau seigneurial est terminée.

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La maîtresse d’Édouard vit dans une jolie maison des faubourgs, juste en face du paisible temple de l’Esprit. Vous doutez qu’Édouard ait été son unique client étant donné la richesse de l’habitation dans laquelle elle vit. Espérant qu’elle ne soit pas en plein rendez-vous, vous frappez à la porte.
Une jeune femme bien habillée et jolie comme un cœur ouvre la porte. En vous voyant, elle sourit à travers ses boucles rousses rebelles. « Bonjour, mon amour. Pourquoi ne rentres-tu pas ? Ne sois pas timide. »
Elle vous prend par la main et vous attire doucement vers l’intérieur. De nombreux tapis et meubles donnent une allure des plus confortables à sa demeure. Il est évident que la jeune femme se débrouille très bien dans la vie, pour dire, elle possède même son propre portrait ! « On m’appelle généralement Rosie », dit-elle en souriant et en vous servant un verre de vin. « Mais si tu préfères m’appeler autrement, ne te gêne surtout pas. »
« C’est très aimable », dites-vous. « Mais je ne suis pas venu ici pour… »
« Tu n’as pas à te sentir embarrassée, mon amour », murmure-t-elle en vous déposant le verre dans la main. « Je suis bien des choses pour beaucoup de monde. Je peux être une amie, une épouse, une amante… tout ce que tu désires. Nous avons tous différents visages pour différentes personnes. »
« Sans aucun doute, vous avez raison », rougissez-vous alors que Rosie vous caresse la joue. « Mais je suis venu ici pour vous demander des nouvelles d’Édouard. »
« Qu’en est-il de lui, bien-aimée ? », demande-t-elle, les lèvres humides.
Il est de plus en plus difficile de vous concentrer sur autre chose que Rosie et vous bafouillez : « Il a disparu et nous essayons de le retrouver. »
« C’est un homme dont le cœur déborde de tristesse », dit-elle en vous attirant vers un canapé. « Sa femme est une brute cruelle. Avec moi, il trouve de la gentillesse et du réconfort. Je cuisine pour lui et je lui dis à quel point je suis fière de lui. Il m’aime et je lui en suis reconnaissante. »
Votre cœur bat la chamade. « Savez-vous… où il aurait pu aller ? »
« Est-ce là vraiment ce dont tu souhaites parler ? », demande-t-elle en glissant sa main le long de votre corps. « Une exploratrice courageuse et couverte de cicatrices n’a-t-elle pas besoin de quelqu’un d’attentionné ? De quelqu’un pour prendre soin de ses besoins ? »

> Tu peux inventer rapidement une excuse et t'en aller.
> Tu peux embrasser Rosie
> Tu peux insister pour qu’elle réponde à ta question

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Pour si peu, on a bien fait de ne pas dépenser des milles et des cents ou de risquer la prison pour faits de corruption !

Tu notes le "droit de passage" sur ta feuille d'aventure ?

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Évidemment ! Pour qui me prend-on ?

Réponse de Tasha

Réponse de Tasha


Tasha, sur le coup, avait très envie d'embrasser la jeune femme. Pourquoi ne pas se détendre un peu après tout et obtenir les réponses après. Cependant, elle se souvenait que trop bien de la trahison de sa dernière compagne et la douleur était encore trop vive pour qu'elle puisse aussi facilement passer à autre chose. Elle repoussa donc délicatement la fille.
"Je vous ai posé une question...."

Choix 3 pour moi