Rendez-vous au 1

Version complète : Histoire du ldvelh francophone
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En fait, et vous vous en doutez, il ne s'agit pas d'un ouvrage qui existe. Même pas d'un projet. Plutôt d'une suggestion.
La littérature interactive anglophone a eu "You are the Hero", rédigé par Jonathan Green, qui retrace l'histoire du livre-jeu anglophone. Il serait peut-être temps de réfélchir à un équivalent pour la littérature interactive francophone ? Pour être plus explicite encore, chezl les anglais Joe Dever nous a quitté il y a peu. Certains auteurs des Histoires à Jouer nous ont déjà quitté également. Si on veut pouvoir encore bénéficier des témoignages directs des précurseurs des années 80, on n'a peut-être plus tant d'années que ça devant nous...

Et qui mieux que la communauté de ce forum pourrait s'y coller ?

Bref c'est un appel aux bonnes volontés, en précisant que si un projet de cette sorte voyait le jour sous forme de financement participatif je serais heureux d'y contribuer.
Doug Headline, James Campbell et les Histoires à Jouer.
Martin Charbonneau et les années de disette, et d'autres auteurs que je ne connais pas.
La réémergence de cette littérature sous différentes formes, les mini-AVH, les nouveaux éditeurs.

Je pense qu'il y aurait de quoi faire. Qu'en pensez-vous ?
Que c'est un beau projet... qui nécessiterait une masse de travail telle que je bats également en retraite, me contentant de la promesse d'un soutien mineur.

You Are the Hero était porté à bout de bras par un Green débordant d'enthousiasme, qui a de plus su jouer de son indéniable légitimité dans le milieu pour collecter un maximum de fonds. À l'heure actuelle, je ne sais pas trop qui ici cumule autant de motivation et de prestige à la fois. Pour donner une comparaison, ce qu'il a fait, ce serait comme si Fitz-Manuro-Емануел Керо assurait seul le marketing, la collecte d'informations, l'écriture et la vente d'une petite encyclopédie.

Bien sûr, cela n'a pas être le projet d'un seul être... Mais le collectif a aussi ses propres problèmes.

Bref, belle idée, mais c'est pas gagné.

Précision inutile et pédante : La Feuille d'Aventure faisait remonter le genre en francophonie à Un conte à votre façon de Raymond Queneau (1967), même si c'est surtout pour l'anecdote (aucune trace d'une filiation entre ce texte et les œuvres codificatrices des années 80).
Ce que j'en pense... c'est que tu n'as pas lu Le Marteau & L'Enclume.
Bon, avant que tu me saute dessus pour vile publicité, je m'explique.
Je cite : Doug Headline, James Campbell....
Les Messagers du Temps sont traités dans le n°1 sur 50 pages (dont 2 interviews) et La saga du Prêtre Jean est annoncée dès le n°2 (interview de Doug Headline et les 5 volumes analysés dans le n°3). Pour le contenu du n°2, ce n'est pas francophone (100 pages sur L'épée de Légende, dont 3 interviews).
Nous mettons également un coup de projecteur sur les meilleures AVH pour faire le lien passé / présent.
Bref, ce que tu cherches existe déjà (si la publication est récente, cela fait deux ans que je travaille à l'élaboration du "Marteau" car j'enfile quasiment toutes les casquettes et c'est un boulot dingue), mais pas sous forme de livre imprimé (ce qui explique notre volume de pages : sous format numérique, on peut vraiment être complet et proposer un prix abordable).
Plutôt que de s'énerver, tu ne crois pas que c'est une bonne occasion pour remettre en question la com', la politique tarifaire, et plus généralement l'accessibilité et l'attractivité de ta fanzine ? Parce que bon, si quelqu'un d'aussi aligné avec ta ligne éditoriale passe complètement à côté, c'est peut-être qu'il y a un problème. En tout cas, je ne suis pas sûr que le mépris envers un lecteur potentiel soit la meilleure approche qui soit.
Je ne lis aucun mépris dans le post de Pile-ou-Face personnellement. Je sens plutôt de la frustration de voir que sa communication sur les forums n'ait pas eu l'effet escompté.
Ce que j'en dis:
- moi ce qui m'intéresse en tant que lecteur c'est d'avoir un ouvrage de référence sur le ldvelh français, pas une collection de fanzines, certainement très intéressants par ailleurs, mais qui débordent du sujet et qui seront un brin plus volumineux;
- ce que tu dis, PileouFace, c'est qu'il y a déjà du matériel, et je ne te ferais pas l'injure de dire que je ne le savais pas; au contraire, j'avais conscience que tu avais déjà avancé dans cette voie, et tant mieux ! mais désolé, par rapport à ce que j'envisage, je pense qu'il y a encore un écart conséquent, en particulier du fait qu'à mon avis on doit étendre la rétrospective jusqu'à la période moderne;
- un tel ouvrage pourrait également inclure des éléments plus théoriques sur la littérature interactive (tels que cdang sait en produire), mais l'aspect francophone serait un peu réduit (sauf à affirmer qu'il n'y a que les francophones qui s'intéressent à la théorie : Smile
- par rapport aux remarques de Skarn, oui Queneau est souvent cité. Je suis aussi tombé sur un texte de Perec qui est vraiment du "branching narrative" même si ce n'est pas à proprement parler interactif puisqu'il s'agit d'énumérer toutes les hypothèses et leurs conséquences les unes après les autres;
@Skarn
Bon, Linflas a déjà tout dit, mais le jour où j'afficherai mépris ou colère, tu verras tout de suite la différence.
@Gyno
Le sujet est passionnant, mais dans la prespective d'un livre imprimé, il faudra nécessairement te poser la question des coûts : impression + frais postaux pour voir si c'est viable. (Je m'étais amusé à simuler la conversion d'un numéro du "Marteau & L'Enclume" chez Lulu en prenant les options "prix plancher" et... j'ai pris peur !).
C'est pour ça que l'option souscription est la plus sûre ! Honnêtement j'avais déjà fait imprimer des livres pour moi, ça ne revient pas forcément si cher si il y a une quantité respectable. Lulu sauf erreur fait de l'impression à la demande donc il n'y a pas de tarif dégressif en fonction de la quantité j'imagine. Jamais je ne passerais par Lulu pour faire imprimer un bouquin que je compte revendre après.
La vraie question c'est plutôt la motivation d'auteurs pour le faire... et un nombre d'acheteurs suffisant.