Du bon usage de la langue de Molière...
#61
(18/06/2017, 15:12)tholdur a écrit : eaukey den se k fo pa membété si jécri kom sa à partire deux mintenan^^ (uzage SMS venkra!)
Ceci s'appelle un paralogisme de l'homme de paille, c'est-à-dire que tu caricatures la position de l'autre pour mieux la critiquer. Et ce n'est pas une manière correcte de débattre.

(18/06/2017, 15:12)tholdur a écrit : donc la réforme de l'orthographe faite par les politiques n'a vraiment pas lieu d'être.
Il n'y a d'ailleurs pas eu de réforme de l'orthographe. Mais une rectification, qui ne sont que des recommandations (cf. [1]).

(18/06/2017, 15:12)tholdur a écrit : S'il n'y a pas d'avis "faisant loi", on finira par ne plus parler et écrire la même langue.
Ceci s'appelle un paralogisme de la pente glissante, c'est-à-dire que tu extrapoles la pire des conséquences qui pourrait être pour critiquer. Et ce n'est pas une manière correcte de débattre.

Maintenant, regardons à tête reposée ce qui se passe réellement :
  1. Si les Français ont parfois a du mal à comprendre les Québécois, c'est plus en raison de l'accent que des différences de vocabulaire et de syntaxe — réelles —, et ce malgré des milliers de kilomètres qui nous séparent depuis quelques siècles.
  2. La Belgique et la Suisse ne sont pas soumise à notre Académie française, ce qui n'empêche que l'on se comprend parfaitement.
  3. La télé est sans aucun doute un plus facteur d'homogénéisation que l'Académie ; par exemple, on sait que les Marseillais perdent leur accent à force de regarder la télé.
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Vous êtes mort.
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#62
J'ai mis ^^ tu n'avais pas remarqué? C'était donc juste un trait d'humour, rien de plus Wink

Des recommandations oui, mais qui sont en train de gagner du terrain dans l'administration (j'ai déjà une cheffe de service, et je commence à  voir des notes aux "agent-e-s", véridique !
Alors que lesdites recommandations, ne sont pas données par les personnes les plus qualifiées, j'insiste!

Pas une manière correcte de débattre? Sous le terme paralogisme tu dis simplement que mes arguments sont exagérés.
Je veux bien croire que certains arguments sont exagérées, pourquoi pas, mais pourquoi relever uniquement ceux-là et ne jamais rebondir sur les autres? Pourquoi sortir deux ou trois bouts de phrases seulement et zapper tout le reste? Je pourais te dire aussi que ce n'est pas une manière correcte de débattre. Après tout je ne sais pas si tu es d'accord ou pas avec moi sur certains points, comme par exemple pour la question des néologismes puisque tu n'as pas rebondi dessus? Ou sur mon point de vue pour kiffer et liker, par rapport à autrice et auteur? Ce serait pourtant très intéressant.

Pour le Québec je ne suis pas d'accord, pour moi l'accent est très intelligible (il est un peu désagréable de mon point de vue, mais je pourrais tout à fait répéter une phrase entendue) et ce sont bien les expressions qui sont dur à décrypter sans "décodeur".
Par contre les Cajuns oui je trouve que l'accent est dur à comprendre, mais c'est peut-être un exemple qui montre qu'au bout d'un moment avec eux on finira par ne plus du tout se comprendre? Mon "paralogisme" n'est donc pas si caricatural que tu veux bien le penser.

Avec les Belges et Suisses (francophones) on se comprends plutôt bien, c'est indéniable. Mais c'est à une échelle de temps plus vaste qu'une vie, on peut légitimement supposer que des divergences vont apparaître. Je pense même, mais ce n'est qu'une hypothèse, que l'Anglais prendra une place prépondérante, et que le français aura moins d'intérêt à être "suivi". Et qu'ainsi les langues régionales, que ce soit en France, Belgique ou Suisse, reprendront une certaine vigueur.

Pour la télé, c'est un autre (vaste) débat.

Ce que je dis c'est qu'on a (aurait) intérêt à plus tenir compte des avis des personnes les plus qualifiées, dans tous les domaines, que ceux des moins qualifiées.
Mais tu penses peut-être que ce thème de l'évolution de la langue n'est pas si important, auquel cas les avis les plus légitimes importent peu, de même que les moins légitimes! La conclusion serait: peu importe comme la langue évolue! Dans ce cas on ne peut pas vraiment débattre si de mon côté j'accorde à cette évolution une plus grande importance que toi. Tu dis peu importe qui donne les avis (le "laissons faire chacun comme il veut" ), et moi je dis (attention quand même à ne pas laisser faire tout et n'importe quoi). On ne pourra jamais se mettre d'accord tant que pour nous le sujet n'aura pas le même degré d'importance!
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#63
(20/06/2017, 17:35)tholdur a écrit : J'ai mis ^^ tu n'avais pas remarqué? C'était donc juste un trait d'humour, rien de plus Wink
Désolé.

(20/06/2017, 17:35)tholdur a écrit : (j'ai déjà une cheffe de service, et je commence à  voir des notes aux "agent-e-s", véridique !
Oui, ça ne me choque pas.

(20/06/2017, 17:35)tholdur a écrit : Sous le terme paralogisme tu dis simplement que mes arguments sont exagérés.
Non, un paralogisme est une faute de raisonnement : para- = contre (comme para-chute ou pare-choc) et -logisme bin, la logique quoi.

(20/06/2017, 17:35)tholdur a écrit : Pourquoi sortir deux ou trois bouts de phrases seulement et zapper tout le reste?
Parce que l'intégralité de ton message est disponible juste au-dessus, chacun peut donc s'y référer.

(20/06/2017, 17:35)tholdur a écrit : Pour le Québec je ne suis pas d'accord, pour moi l'accent est très intelligible (il est un peu désagréable de mon point de vue, mais je pourrais tout à fait répéter une phrase entendue) et ce sont bien les expressions qui sont dur à décrypter sans "décodeur".
Il suffit de passer à l'écrit pour juger. Je laisse donc chacun juge de voir si le français québécois est si difficile à comprendre à l'écrit.

(20/06/2017, 17:35)tholdur a écrit : mais c'est peut-être un exemple qui montre qu'au bout d'un moment avec eux on finira par ne plus du tout se comprendre?
Il a fallu de nombreux siècles de grand isolement (à l'époque on voyageait à pied, peu avaient des chevaux, en fait on ne voyageait quasiment pas) pour que le latin devienne le français, l'italien, le castillan, la catalan, le portugais et le roumain. Dans un monde où on voyage un avion et où les médias se diffusent par Internet les ondes hertziennes, on a plus une tendance à l'homogénéisation qu'à la divergence.

(20/06/2017, 17:35)tholdur a écrit : Ce que je dis c'est qu'on a (aurait) intérêt à plus tenir compte des avis des personnes les plus qualifiées, dans tous les domaines, que ceux des moins qualifiées.
Certes, mais sans tomber dans un autre paralogisme, celui de l'argument d'autorité. Un argument a une valeur propre (vrai, faux, approximatif etc.) indépendamment de celui qui le profère. Par ailleurs, tu as remis en doute les opinions des linguistes sur la prévalence de l'usage donc va d'abord falloir se mettre d'accord sur qui on juge qualifié…

(20/06/2017, 17:35)tholdur a écrit : Tu dis peu importe qui donne les avis (le "laissons faire chacun comme il veut" )
La seconde partie de la phrase n'est pas équivalente à la première.
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