[Le Maître du Destin 2] Le Maître du Feu
#1
Deuxième tome de la courte série "le Maître du Destin", celui-ci ressemble beaucoup à son prédécesseur, avec au prime abord les mêmes (nombreux) défauts. Je m'attendais donc à y trouver un intérêt aussi faible.
Le premier sentiment est de se dire que l'auteur ne s'est pas foulé car il utilise les mêmes ficelles que dans la Forêt du Dragon. Mêmes petits plans pour se repérer, mêmes descriptions froides du type "gauche, droite, nord, sud, porte, couloir...". Là encore, les adversaires se ressemblent (ici des orques au lieu des gobelins du 1er tome) avec des boss mieux équipés que l'on peut allègrement dépouiller. Quant à l'histoire, elle se répète puisqu'on a une fois de plus de grandes chances de se faire emprisonner et dépouiller de son équipement, ce qui induit ensuite la plus grande cause de mortalité pour le héros. L'objectif est évidemment de se montrer discret jusqu'à trouver un objet qui permettra ensuite de vaincre le big boss quand on l'aura trouvé.
Mais... pourtant...., je me suis beaucoup moins ennuyé à lire et jouer ce livre.
J'en reviens à ma conclusion du tome d'avant, pour avoir un minimum de plaisir à terminer ce LDVELH, il faut tracer un plan fidèle qui sera complété au fur et à mesure des nombreuses tentatives. L'aventure est en effet dangereuse ; il est très difficile de ne pas se faire capturer, de trouver les endroits ou récupérer des forces et certains combats sont ardus si on n'a pas son équipement au complet.
La grosse différence avec la Forêt du Dragon est qu'il y a une ambiance. On devait dans le livre 1 traverser une forêt puis explorer des grottes. Ici, on commence dans une forteresse ennemie dont la disposition des lieux et de ses occupants obéit à une grande logique. Il y a des pièges, des gardes dont il faut tromper la vigilance, le risque de faire du bruit, des passages secrets, la possibilité de démarrer l'aventure en 4 endroits différents de la citadelle, tous ces éléments apportent une tension positive et le challenge proposé de s'inflitrer dans ces lieux m'en a paru d'autant plus intéressant. Les souterrains apportent des éléments nouveaux et des rencontres avec des créatures plus originales. Surtout on peut rencontrer plusieurs fois dans l'aventure le big boss, le maître du feu. Enfin, j'ai trouvé le passage de l'arène bien sympathique avec ce rôle de gladiateur que l'on peut endosser.
Bref, si les dessins sont toujours aussi moches, les descriptions toujours aussi succintes et les paragraphes encore très courts, ce LDVELH m'a paru supérieur au premier de la série. On sent que l'auteur a mûrement réfléchi à la structure physique de la forteresse et de ses occupants.
Ce n'est pas une agréable surprise, faut pas exagérer, mais je m'attendais à pire après avoir lu la Forêt du Dragon.
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#2
Je ne possède pas le premier tome du Maître du Destin, mais si Le Maître du Feu est meilleur, j'ose à peine l'imaginer. Parce bon, j'ai un peu l'impression de lire un sous-DF livingstonien, peut-être un tout petit peu moins injouable. Un livre qui n'a de marquant que son infinie absence d'intérêt.
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