The Dungeon on Blood Island (sept 2024, Le Labyrinthe de la Mort 3 ou 0 ou 1.5 ?)
#1
Livingstone vient d'annoncer sur Facebook le 72ᵉ DF, qu'il présente comme une suite au Labyrinthe de la Mort, publié il y a 40 ans. Prévu pour le mois de septembre de cette année, toujours chez Scholastic.  Iain McCaig a la couverture, Krisztián Balla, qui a fait des illustrations originales pour des trads en hongrois pour les illustrations intérieures.

https://www.facebook.com/photo?fbid=1016...6096445315

Et un résumé :

Citation :Jaloux de la gloire et de la fortune qu'a apportées au Baron Sukumvit le Labyrinthe de la Mort, son frère Lord Carnuss et une armée d'esclaves passent cinq ans à construire le donjon ultime sur l'Île Sanglante. Offrant comme prix l'Orbe d'Or de Fang, il met au défi tous les participants de risquer leur vie pour trouver ce trésor inestimable et s'en échapper vivant. Rempli de créatures mortelles, de pièges létaux, de concurrents féroces et de dangers qui vous guettent à chaque tournant, êtes-vous assez courageux pour entrer dans le Labyrinthe de l'Île Sanglante ?
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#2
Gné Gne !? C'était pas "l'Épreuve des Champions", la suite du Laby o0!?
сыграем !
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#3
Tout à fait! C'est même directement après que "quelqu'un" ait triomphé de son premier Labyrinthe que Sukumvit décide d'en concevoir un nouveau.

En plus le Labyrinthe de la Mort n°3 (Deathtrap Dungeon 3) a déjà été écrit: https://fightingfantasy.fandom.com/wiki/Deathtrap_Dungeon_3_(fan_gamebook)

J'avais d'ailleurs entamé une traduction qui est au point mort depuis longtemps.

Je devrai être content de la nouvelle vu que le Labyrinthe de la Mort a été mon premier LDVELH et que, malgré sa difficulté insensée, il conserve toujours une atmosphère unique, - que je n'ai pas retrouvé dans l’Épreuve des Champions - malgré toute l'introduction dans l'arène sanglante.

Mais je doute justement de pouvoir retrouver la même sensation éprouvée à la lecture du premier volume.
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#4
Pour le premier, il fallait récupérer 3 pierres précieuses parmi plusieurs, et imaginer la bonne combinaison.
Pour le second, il fallait récupérer 9 anneaux et 3 morceaux de papier avec la bonne combinaison. Sans compter les aiguilles pour l'horloge, etc.

Pour le troisième, il faudra quoi selon vous?

Moi je dis que puisqu'il multiplie par 3 les objets nécessaires à chaque fois, il faudra dénicher 27 items pour l'énigme finale. Cela ne devrait pas être très lourd à porter s'il faut s'en coltiner 27. Alors je sais pas vous, mais moi j'aimerai bien que ce soient des dents de Farfadet.
Il faudrait ensuite les insérer judicieusement dans la mâchoire d'un crâne de farfadet pour débloquer la sortie. Bien entendu, il y aurait quelques plombages, une ou deux dents en or, etc. et pour ne pas se tromper il faudrait avoir retrouvé au préalable les 9 comptes rendus d'opération de son chirurgien-dentiste (Valentin le Désossé?).

Je ne sais pas ce que vous en pensez, si vous avez mieux à proposer? Mais je pense n'être pas loin de la vérité Lool
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#5
Le titre fait clairement référence à l'île où Carnuss nous impose une sorte de Battle Royal dans la première partie de l'Épreuve des Champions. Est-ce que Sukumvit a pris le contrôle de l'île suite à la mort de son frère pour y installer une nouvelle itération de son labyrinthe ?

Cette nouvelle suite s'inscrit dans la continuité de nombreux dérivés du Donjon Mortellement Piégeux original publié initialement en anglais le 29 mars 1984, il y a exactement 40 ans aujourd'hui.

La première suite, Piège sur patte, est un module de Paul Mason et Steve Williams pour le jeu de rôle dérivé des Défis Fantastiques, publié dans le numéro de décembre 1985 du magazine Warlock. Ce module est disponible en français dans le recueil Périls dans les contrées de Titan chez Scriptarium. On y suit le héros de la première épreuve qui doit fuir la ville de Fang suite à sa victoire.

Ian écrivit la première véritable suite en juin 1986, l'Épreuve des Champions. Qui aura elle-même sa propre suite, les Sombres Cohortes en décembre 1988. Une suite au sens où on y incarne le même personnage, devenu riche grâce à sa victoire dans le labyrinthe.

Il faudra attendre 1998 pour le jeu vidéo sur Playstation. Un tome 3 par Dave Morris était envisagé pour accompagner le jeu vidéo, mais le projet ne vit jamais le jour.

Le projet amateur collectif mentionné par Tholdur concrétisera néanmoins l'idée en 2001.

Les rééditions Wizard de 2003 feront une hypothèse forte à travers un choix de personnages pré-tirés : le vainqueur du premier labyrinthe serait le même à être contraint d'y retourné dans l'Épreuve des Champions. Hypothèse reprise dans les modules Myriador adaptant les livres au système de jeu de rôle D20.

L'idée se retrouvera aussi dans Fighting Fantasy Legends Portal, renommé Deathtrap Dungeon Trilogy. Un jeu vidéo sorti en 2018 proposant de revivre les deux donjons suivi des Sombres Cohortes en une seule campagne, avec des ajouts liant les trois histoires.

Dans l'épisode The Last Champion (2018) de la saga audio de David Smith, il est proposé de suivre l'histoire décrivant l'itération de l'épreuve ayant précédé le premier livre. Et un projet de film interactif, the Golden Room, avait fait parler de lui vers 2021, plus de signe depuis.

Enfin, Livingstone ne cessera les références à son magnus opus dans les DF plus récents publiés chez Scholastic. Plusieurs références dans l'Anneau des Serpents de Feu (2017), et dans Assassins of Allansia (2019), il est clairement explicité que notre personnage (ou l'assassin qui vient à bout de lui) devient un des concurrents du premier labyrinthe.
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#6
Il y a aussi ce projet financé de jeu de plateau / cartes qui reprend quelques-uns des premiers DF emblématiques, dont le fameux Labyrinthe de la Mort: https://gamefound.com/fr/projects/martin...ng-fantasy

(29/03/2024, 09:58)Salla a écrit : La première suite, Piège sur patte, est un module de Paul Mason et Steve Williams pour le jeu de rôle dérivé des Défis Fantastiques, publié dans le numéro de décembre 1985 du magazine Warlock. Ce module est disponible en français dans le recueil Périls dans les contrées de Titan chez Scriptarium. On y suit le héros de la première épreuve qui doit fuir la ville de Fang suite à sa victoire.
C'est drôle, dans la suite de mon avh avec le prisonnier manchot qui s'échappe du Labyrinthe (par le tunnel d'entrée), j'avais prévu qu'il puisse rencontrer le vainqueur en train de festoyer dans Fang. Après, ce dernier l'aurait-il dénoncé, aidé dans sa fuite... Mais je n'imaginais pas que le vainqueur puisse lui aussi vouloir fuir. Je ne sais pas, ça me semble compliqué en trimballant un coffre de 10 000 pièces d'or? Curieux d'en savoir un peu plus du coup sur ce "Piège sur patte".
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#7
(29/03/2024, 10:29)tholdur a écrit : Mais je n'imaginais pas que le vainqueur puisse lui aussi vouloir fuir. Je ne sais pas, ça me semble compliqué en trimballant un coffre de 10 000 pièces d'or? Curieux d'en savoir un peu plus du coup sur ce "Piège sur patte".

Si je me souviens bien, c'est Seumkumvit, mauvais joueur, qui envoie un mercenaire afin de laver l'affront et récupérer la récompense.

J'ai ajouté le résumé, l'histoire, c'est bien Carnuss jaloux qui construit son propre donjon pour concurrencer son frère.
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#8
Vu le titre, j'avais en effet déduit le résumé tout seul... Pas foulé le Yann Vifcaillou, comme d'hab j'ai envie de dire...
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#9
Faut les comprendre : toute l'économie locale est basée sur la construction de ces dédales mortels. S'ils arrêtent, le pays s'effondre.

Déjà, évidemment, toute l'industrie du bâtiment fait son beurre là-dessus. Plus de labyrinthes, ça veut dire des milliers d'ouvriers au chômage d'un coup.

Et les travaux, ça demande des matières premières, qu'il faut extraire et acheminer. Et tout ces gens il faut les nourrir, les habiller, les divertir... Au bas mot, je dirais qu'au moins la moitié de la population active locale a un emploi dépendant en ligne droite de ces ouvrages de BTP.

Et la recherche ? Vous croyez que Fang va rester longtemps une référence dans le domaine zoologique si la nobilité cesse de financer l'étude, la capture, l'élevage, des créatures les plus exotiques ?

Vous vous êtes jamais demandés pourquoi ces labyrinthes faisaient aussi peu long feu, qu'en général un candidat en venait même à bout dès la première édition ? C'est que tout ça c'est du chiqué. Dès qu'on arrête de construire du labyrinthe, l'économie s'enraye. Alors faut trouver un prétexte pour démolir l'ancien et en refaire un nouveau.
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#10
Oui, il y a matière à faire un truc rigolo sur l'économie du Labyrinthe dans l'ouest allansien.
Ce côté "c'est moi qui ai la plus grosse" peut rappeler le fleurissement des tours gigantesques dans les pays d'Asie et du Moyen-Orient, chacune battant le record de la précédente (à tel point que je ne sais plus aujourd'hui qui a la plus grosse...)
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