Que savez-vous sur vos AVH ?
#1
Suite à une remarque de Skarn.

Quand vous rédigez une AVH ? Connaissez-vous le début, le milieu et la fin ? Commencez-vous à rédiger alors que vous ne savez pas comment cela va se dérouler, ni comment cela va se terminer ?

Pour ma part, cela dépend. Pour la plupart des aventures, ça se résume à une mission simple (tuer un boss, s'enfuir, récupérer un objet), je sais donc le fin fond de l'histoire, mais pas trop comment le héros va faire pour pouvoir arriver à son but.

En ce qui concerne CLA, je sais en gros "comment" ça va se terminer, puisque je veux en faire une sorte de "feuilleton" avec une réponse à une question sur le passé de Tom. Pour S6P, je sais aussi comment cela va se terminer.

J'avoue par contre que pour CHO, je ne savais pas que cela allait se temriner de cette manière, ce n'est qu'au milieu de l'aventure que j'ai décidé. Cependant, pour la structure, je construis toujours au fur et à mesure, en attendant que des idées viennent, car elles viennent quand on continue à écrire (attendre à admirer le mur n'a jamais marché pour moi) ce qui explique mes élans de motivation... ou les freins.
Il ne faut pas attendre d'être heureux pour sourire... il faut sourire pour être heureux.
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#2
D'abord je trouve le début et la fin (voire la fin d'abord). Ensuite des bouts épars du milieu. Et je relis tout ça. Le cap productif le plus dur à surmonter est donc le milieu, car c'est là que je patauge. Une fois arrivé près de la fin, ce n'est plus qu'une longue ligne droite.
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#3
Pour ma part, j'ai besoin de connaître la fin pour pouvoir m'embarquer. Le début, j'en ai évidemment besoin pour commencer. Il faut aussi que j'aie une idée générale des événements qui auront lieu au milieu, même si je peux improviser à ce niveau.

Mais si je n'ai pas d'idée claire pour la fin d'une AVH, je ne la commencerai pas. C'est ce qui retient quelques-uns de mes projets hors-série : bonnes idées de départ, conclusions trop vagues.
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#4
ça dépend aussi de mes AVH. C'est sûr que ça ne vient pas tout d'un coup. Pour le Moine de Teiroth, j'avais assez planifié les grandes lignes et les plusieurs fins possibles, les grands trajets sur la carte (ce qui n'a servi à rien^^).
Pour l'or venu de l'Est, je ne sais pas encore comment ça va précisément se finir mais j'ai quand même une grosse idée, et puis c'ést une mission assez basique (voyage jusqu'à une forteresse, y pénétrer, tuer le chef). Par contre, pour tout le milieu, j'invente au fur et à mesure.
Pour le vieillard et la silhouette, c'est plus compliqué, et je ne sais à vrai dire pas du tout comment ça va se terminer. Le héros découvrira des choses, mais ce qu'il en fera et s'il pourra modifier le cours des choses (et dans quelle mesure) n'est pas prédéfini du tout. Ce sera une AVH qui fera de moi le premier surpris de la découvrir ^^
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#5
Le début forcément je le connais. En ce qui concerne la fin de chaque AVH je la "vois" mais rien n'est vraiment défini. Il arrive trés souvent qu'elle se modifie avec les évènements que j'écrie en cours. Mais l'idée générale est là, c'est une certitude!
Mais le début est sujet à beaucoup de modif lorsque l'AVH progresse car les idées arrivent et pour ne pas créer d'incohérence, je retravaille l'introduction et les premiers paragraphes. Voilà pourquoi mes deux AVH ont du mal à se finir! Wink
Pour que j'entame un projet, il faut néanmoins que l'histoire me tienne à coeur car sinon j'abandonne trés vite. Je ne pourrais pas écrire un simple KTS... Rolleyes
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#6
Pour ma part, je connais évidemment le début et la fin puisqu'il s'agit d'une novélisation. LOL
Néamoins pour la partie 2, que je suis en train d'écrire, je n'ai pas encore décidé des fins possibles et le déroulement général reste assez flou dans mon esprit. Je vais essayer de m'éloigner un peu du jeu pour centrer l'histoire sur le traître et une sorte d'enquête. Smile
Comme Orion, il m'arrive souvent de changer mon histoire en plein milieu de l'écriture, ce qui fait que je perds un temps fou à modifie tout le reste pour garder la cohérence. Wink
Debout, debout cavaliers de Théoden!
Les lances seront secouées, les boucliers voleront en éclat,
Une journée de l'épée, une journée rouge avant que le soleil ne se lève !
Au galop ! au galop ! courez ! Courez à la ruine et à la fin du monde !
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#7
Moi c'était tout une histoire pour commencer Opération Survie. Avant de taper quoique ce soit, j'ai dû d'abord trouver une introduction, une premier paragraphe. Ensuite, je me suis d'abord penché sur la fin avant de trouver quelques éléments pour le "milieu" de l'histoire. Une sorte de fil rouge en quelque sorte. Ensuite, quand j'avais tout trouvé, je me suis lancé dans l'écriture. Par contre, j'ai je cale un peu en ce moment car je suis en plein dans la partie où il y a plein de chemins à choisir comme dans le Marais aux Scorpions, et ça me rebute un peu...Sad
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#8
Avec moi, l'écriture ca commence par une étude approfondie de l'univers, un point de départ et une trame de scénario (l'intrigue principale, le fil rouge). Le reste est écris en fonction des caractéres et motivations des personnages et de l'univers précédament étudié (ou créé).

Comme j'ai l'habitude d'écrire pour les JDR, j'aime étoffer mes écrits (quels qu'ils soient) d'un univers vivant avec des opportunités d'aventures auxiliaires et/ou paralléles. C'est d'ailleurs trés amusant de mettre en scéne les complications politiques et sociales des aventures (Vous avez tué le dagon et ramené la princesse ! c'est génial ! par contre, le vizir/conseiller du roi/noble influent/grand mage aurais préféré qu'elle y reste ... et les paysans appréciaient la fertilisation magique du sol par bouse de dragon, meme si ca leur coutait quelques tetes de bétails par mois ...).

M'enfin, il faut dire aussi que seul un cerveau malade concois l'évolution du reste du monde quand vous partez en croisade pour le sauver (le reste du monde hein, pas le cerveau Tongue)

Enfin je crois Rolleyes
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#9
Pour ma part, c'est plutôt comme Jelani.
Il me faut savoir le fond, c'est à dire ce que je veux dire, avant de m'embarquer. C'est une sorte de cahier des charges des choses à transmettre, des effets à produire chez le lecteur-joueur.
Bien souvent, la fin est déterminante pour cela - mais pas tout le temps -, ainsi que la structure générale qui y mène (étapes, évènements, lieux, personnages principaux), et j'y consacre le premier tiers de mon temps; le deuxième tiers correspond à l'expérimentation (brouillons de rédaction, essais de gameplay, évolution des idées, sélections, éliminations); le troisième tiers au peaufinage (équilibrage, travail d'écriture, beta-tests).
AVH: Les noyés,  La chute.

Jeu: Conflux
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#10
Pour ma part, j'ai un aperçu assez vague de mon avh : j'ai l'histoire (en gros), les personnages, et deux/trois moments "forts". Après... je brode !

Très souvent, je rajoute plein de trucs au fur et à mesure, au gré d'une lecture, d'un film, d'un reportage sur un endroit... De ce côté là, je suis une véritable éponge...
Je ne commence jamais une avh en l'ayant toute terminée en tête, j'ai juste les bases, une trame plus ou moins définie et j'improvise au fur et à mesure, en veillant à garder l'ensemble cohérent.
En fait, au début de notre relation, mes avh et moi, on se connait pas vraiment... (rires)
Anywhere out of the world
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#11
Idem, j'ai juste l'intro le 1er § un point vers le milieu et la fin. Ensuite j'improvise au fur et à mesure que viennent les idées. si ca me plait j'incorpore, sinon je vire et je repars d'un point précédent (ca peut etre d'un ou deux § comme un retour a zéro.)
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#12
Je suis un mélange entre Zyx et VS : il me faut la trame générale d'une histoire, sinon je vais sentir que je n'ai rien à dire et que ça n'a aucun intérêt de commencer.
Contrairement à quand j'étais plus jeune, où j'y allais à l'arrache à écrire directement des sections et je cherchais ensuite le liant, je suis aujourd'hui incapable d'entamer réellement l'écriture tant que je n'ai pas fait la planification complète.

Cependant, une fois que j'ai cette structure, je brode beaucoup. Comme VS, je suis une éponge, rajoutant des éléments qui m'ont inspiré et essayant de les intégrer dans la trame, quitte à la retoucher pour que l'ensemble soit cohérent - et au final, parfois, changer l'histoire elle-même en profondeur.
La violence n'est pas la bonne réponse !
La violence est la question. La bonne réponse est "oui".
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#13
Comme la plupart de mes AVH sont pour l'instant des adaptations de jeux vidéo ou de scénarios que je connais déjà par cœur, je n'ai pas tellement pris le temps de faire une structure à l'avance. Je ne pense pas que c'est nécessaire, je sais où je vais.
(Pour l'instant, c'est dans le mur... Mais passons...)
Pour des trucs un peu plus originaux, genre La Dernière (inspirée d'un jeu vidéo, mais avec un univers plus personnel et une nouvelle histoire), vous avez vu dans le sujet "le premier paragraphe" que c'est l'introduction et la génération de perso qui me sont arrivés en premier.
Mais je tacherai d'éviter de commencer à écrire le corps du texte tant que je sais pas mieux où je vais et par quoi je passe. J'oscille entre plusieurs idées. Je ne sais pas si je vais sur un KTS, sur une quête pour "prouver sa valeur" avec énigme genre roman de chevalerie, ou sur un truc plus "actions de la Résistance" contre celui qui serait le S du KTS. C'est très flou encore, donc je préfère ne rien écrire au delà de la création de perso.

@Jin
Tu devrais être appelé "Le CacheCoeur" maintenant...
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions. -mantra Psi
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#14
Finalement, il y a pas mal d'auteurs d'AVH qui évitent de faire du « remplissage » tant qu'ils n'ont pas la fin. J'ai l'impression que les techniques d'écrivain nécessaires à la confection d'une AVH sont très utiles et transposables à la confection d'un scénario de film ou d'une nouvelle, avec les cahiers des charges que cela implique (chapitrage / découpage en scène, durée limitée, ficelles scénaristiques, et même une certaine gestion du lecteur plus poussée que par un apprentissage classique de l'écriture).
AVH: Les noyés,  La chute.

Jeu: Conflux
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#15
(02/04/2013, 00:23)Lyzi Shadow a écrit : @Jin
Tu devrais être appelé "Le CacheCoeur" maintenant...

Pourquoi donc?
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