[01] Les Maîtres des Ténèbres
#16
Vyse Skern a écrit :Selon le Magnamund Companion Loup solitaire est né en 5035 et "Les Maîtres des Ténèbres" prennent place en 5050 comme sa suite. Il a donc 15 ans et il n'a vieilli que de 3 mois lorsqu'il était dans la Daziarn. Grey Star a un an de plus et est né donc en 5034.

Hein ?! Loup Solitaire et Grey Star/Astre d'Or ne vivent pas du tout à la même époque ! Tu ne parles pas plutôt de Banedon ?
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#17
Comment ça, Loup Solitaire et Astre d'Or ne vivent pas à la même époque ? Ils vivent tellement à la même époque qu'apparemment Joe Dever compte les faire se rencontrer à la fin d'un hypothétique tome 32...
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#18
Ce que j'aimerais bien savoir qd meme, c comment Astre d'Or a perdu la Pierre de Lune et comment Naar est entré en sa possession.
Car à la fin de la Guerre des Sorciers, Astre d'Or n'a plus la Pierre ! Est ce que Agarash aurait réussi à la lui arracher et à la donner à Naar ?
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#19
Jehan a écrit :Comment ça, Loup Solitaire et Astre d'Or ne vivent pas à la même époque ? Ils vivent tellement à la même époque qu'apparemment Joe Dever compte les faire se rencontrer à la fin d'un hypothétique tome 32...

On nous parle d'Astre d'Or (sauf que cette fois, ils l'ont appelé Etoile Grise) au début du troisième cycle et il est dit qu'il a vécu de nombreux siècles auparavant. S'ils vivaient vraiment à la même époque, ils ne pourraient pas avoir tous les deux récupéré la Pierre de Lune.

Comme le temps ne s'écoule pas de la même façon dans les autres dimensions, une rencontre LS/AO reste néanmoins possible.
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#20
Ah oui ? Je ne me souviens plus du tout qu'on évoquait Grey Star (vive les VO) dans la série.

C'est étrange, alors... Que dit le Magnamund Companion à ce sujet ? Il doit bien parler de notre sorcier Majdar quelque part...
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#21
Outremer a écrit :Hein ?! Loup Solitaire et Grey Star/Astre d'Or ne vivent pas du tout à la même époque ! Tu ne parles pas plutôt de Banedon ?

Bien sur que si ils vivent à la même époque. Ils ont juste un an de différence.
C'est bien précisé dans le Magnamund Companion

Citation :On nous parle d'Astre d'Or (sauf que cette fois, ils l'ont appelé Etoile Grise) au début du troisième cycle et il est dit qu'il a vécu de nombreux siècles auparavant.

Non, dans le 3ème cycle, le 22ème tome je crois, il est dit que Grey Star/Etoile Grise règne actuellement mais il a disparu depuis un mois et que de nombreuses rumeurs courent dessus mais sans plus. Donc il est toujours vivant et ça démontre bien que les Grey Star et Loup Solitaire sont contemporains et une rencontre est donc possible.

[Image: Sans%20titre.JPG]

edit : voilà l'extrait

Citation :Ce que j'aimerais bien savoir qd meme, c comment Astre d'Or a perdu la Pierre de Lune et comment Naar est entré en sa possession.
Car à la fin de la Guerre des Sorciers, Astre d'Or n'a plus la Pierre ! Est ce que Agarash aurait réussi à la lui arracher et à la donner à Naar ?

Il ne l'a pas perdu. Après sa victoire, il l'a rendu dans le Daziarn afin de ne pas déséquilibrer son monde, comme LS plus tard après lui, enfin je crois, faut que je vérifie où j'ai lu ça.
http://www.mangagate.com

"May he now rest under aegis of mirage
As the sands slowly turn to Elysian fields"


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#22
Désole de remonter ce sujet, mais je tennais également à faire une critique.

LS 1 :

Commençons cette merveilleuse série qu’est Loup Solitaire. Je n’étonnerai personne en disant que le livre est d’une simplicité enfantine. C’est une bonne chose, pour commencer une série.
Le fait que seul 2 paragraphes (le premier et le dernier) soient obligatoires est excellent, et très rare, mais hélas, à cause de cela, le livre devient très court.
Un nombre de combat peu élevé, le lecteur expérimenté risque de s’ennuyer un peu.
On voit des paysages très différents, rien à dire de ce côté-là.

C’est donc un début correct, mais qui n’aura rien à voir avec le prochain tome « la traversée infernale »

Intérêt : 75 %
Difficulté : 65 % (cela peut-être dur, si vous avez tiré les stats minimum).
45% avec des stats corrects.



Voili, voilà !
Je tiens à préciser que c'est ma première critique. Alors, qu'en pensez-vous ?
~ "Dépasser la souffrance et gagner le respect" ~
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#23
Ben que c'est court mais que tu dis l'essentiel.
Mais c'est bien, j'adore lire les critiques des autres.
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#24
(13/12/2010, 11:04)Jin a écrit : Ben que c'est court mais que tu dis l'essentiel.

C'est vrai que ce n'est pas très long. J'aissaierai de faire mieux la prochaine fois ! Wink
~ "Dépasser la souffrance et gagner le respect" ~
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#25
Mieux vaut des critiques courtes et intéressantes que des critiques longues et ennuyeuses (qui a dit "comme les miennes"^^).

(12/12/2010, 11:47)Rapha a écrit : Désole de remonter ce sujet

Et surtout ne sois pas désolé de remonter un topic ! Au contraire, c'est ce que l'on attend d'un nouveau membre comme toi : redonner vie, ranimer des discussions !
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#26
ça y est je viens tout juste de le finir !

Le premier point positif que j'ai ressenti c'est bien la présence ennemie qui progresse et la crainte de tomber sur ces maudits Kraans, puis la joie de voir des alliés vite alliée à la tension et la tristesse. Aventure très courte mais je crois avoir eu beaucoup de chance dans l'itinéraire. Beaucoup de combats par rapport à d'autres que j'ai lu, celui avec le Gourgaz a été très tendu !
Je ne me suis pas ennuyé en tout cas.

Un point négatif est qu'à mon avis on est vraiment trop dans le flou et le hasard dans le choix de certaines directions, à croire que les seigneurs Kaï ne sont jamais sorti de leur monastère. Enfin je ne vais pas laisser ça obscurcir le tableau sachant que les passages descriptifs s'étofferont par la suite : )
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#27
(25/03/2012, 23:01)Topher a écrit : Aventure très courte mais je crois avoir eu beaucoup de chance dans l'itinéraire.

Je crois qu'elle est assez courte de toute façon. La structure est très différente de ce qui deviendra la norme de la série dès le tome suivant.

Concernant le flou dans lequel on se trouve souvent, il est vrai qu'on aurait pu s'attendre à ce qu'un novice Kaï connaisse davantage le terrain qui entoure son monastère. Mais cette incertitude a pour effet utile de renforcer l'atmosphère de tension de l'aventure.
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#28
Allons-y pour ma première critique... Et je commence par l'un des premiers LDVELH que j'ai eu entre les mains (il y a 28 ans de cela, ce qui ne rajeunit personne).
Cette première aventure pose en douceur les bases de l'univers de Loup Solitaire. Pas mal d'erreurs se sont glissées dans ce premier bouquin ; certaines assez gênantes (la plus flagrante étant celle qui fait revenir en arrière et assister deux fois à la mort du Prince !) voire mortelles (j'avais dit que je me planquais, bordel, pas que je restais bêtement sur le chemin à baîller aux kraans !). On peut s'en sortir à l'aide des rectificatifs, mais pour une entrée en matière, faut avouer que ça laisse le lecteur sur une mauvaise impression, toutes ces erreurs...
L'aventure qui fait suite au début dramatique (l'effondrement du monastère Kaï) est somme toute assez bateau mais constitue une bonne introduction aux bestioles qui se trouveront régulièrement sur le chemin de Loup Solitaire, comme les Gloks ou les Kraans. Mention spéciale au combat sur le pont contre le Gourgaz ainsi qu'à la rencontre avec Banedon, le magicien de la Confrérie de l'Etoile de Cristal qu'on retrouvera de nombreuses fois par la suite.
Au final, je lui file un petit 6/10 : un bouquin honnête, avec quelques bonnes scènes, mais il ne m'a pas laissé un souvenir impérissable.
The gates of Hell are about to open. Please mind the gap.
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#29
Ce premier opus de la saga reste un tour de force dont Papa Dever a sans doute soigneusement emporté le secret avec lui le jour où Ishir et Kaï (qui devaient s'emmerder ferme au paradis des dieux) ont décidé de le rappeler afin qu'il leur écrive quelques bouquins, histoire de passer le temps. L'éternité, c'est long en effet, surtout vers la fin comme disait l'autre...

Un tour de force en deux points.

Le premier, c'est de poser tout un monde et ses fondements, grosso modo, en un bouquin de moins de 400 paragraphes. On découvre le Magnamund, le Sommerlund, les Maître des Ténèbres, l'ordre Kaï... et on y est ! On ne se pose pas de questions, on est rapidement immergé dans ce nouveau monde dont on découvre les premiers aspects comme si c'était naturel, sans rechigner, sans se poser de questions. Dès ce premier bouquin, ça marche, on est monté à bord et ça roule.
Certes, l'univers proposé reste du classique avec des gentils pétris de grands et nobles idéaux face à des méchants vraiment très méchants...
Certes, l'adolescent que nous étions à l'époque pour la plupart des lecteurs n'en était pas à se poser des questions sur la date de la bataille de machin ou les coutumes vestimentaires du royaume de bidule...
Mais ça marche et même avec le recul, on reste ébahi devant le constat : Papa Dever nous apporte et nous pose tout un monde, pouf, voilà, vous êtes un seigneur Kaï avec plein de chouettes disciplines, maintenant à vous de jouer et on fonce. A part Le Talisman de la Mort avec le monde d'Orbus, je vois pas d'autre exemple où l'on accroche aussi vite et aussi bien.

Le deuxième point, c'est que le bouquin s'accorde à notre personnage : on est un jeune disciple, pas très attentif en classe (ce qui nous sauve la vie, comme quoi...) et l'aventure est d'une facilité qui se synchronise finalement avec notre personnage. C'est le début, on débarque, on est un peu perdu et encore novice donc l'auteur va pas nous balancer de l'épique et du grandiose avec des batailles à l'échelle cosmique et des intrigues dignes du Sénateur Palpatine complotant pour renverser la République et instaurer l'Empire... Alors les vieux routards diront que le bouquin est trop court et trop facile, avec une mission pas des plus exaltantes (on aurait pu récupérer un pigeon voyageur- l'oiseau, pas le disciple- et l'envoyer porter un message au roi pour le prévenir sans avoir à s'emmerder à courir à travers la forêt). Mais ça s'accorde à notre personnage, à ce qui lui arrive, à son manque d'expérience. C'est le début, on va faire simple et on verra après. Attention, on n'a pas dit que c'était donné non plus...

Les Maîtres des Ténèbres est donc une excellente introduction, courte, simple mais efficace et qui remplit clairement le cahier des charges, à savoir donner une furieuse envie de continuer.
Evidemment, c'est le livre à lire en premier. Si vous commencez par d'autres comme La Traversée Infernale ou Le Tyran du Désert, vous seriez en droit en lisant cet opus de crier au foutage de gueule...
Anywhere out of the world
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#30
Un livre de facture correcte. Pour plusieurs raisons :

D'une part la grande variété de la structure. Il y a beaucoup de parcours différents à faire. Les choix sont en effet nombreux, que ce soit en terme d'itinéraire ou d'actions. Il ne s'agit pas simplement d'attaquer ou de fuir les personnages rencontrés, et d'inspecter et de quitter les sites traversés. Mais aussi de parler, d'échanger, de soigner ; les lieux eux-mêmes sont vivants, recelant des pièges, des dangers, des trouvailles. Ce que je veux dire, c'est qu'il ne s'agit pas d'une aventure que l'on traverse sans se soucier de ce qu'on lit : au contraire le lecteur est engagé dans les choix qu'il fait par cette potentielle diversité de chemin. Ce sentiment est renforcé par la logique de la structure, c'est-à-dire que ce que le lecteur fait ou non change le visage de la lecture, le faisant passer ainsi d'une situation inconfortable à une bonne position, et inversement. Les conséquences des choix d'action peuvent être calculés dans une certaine mesure sans se tromper, et la plupart des malus que ce choix-là peuvent amener sont quand même assez justes. On peut regretter que les propositions de directions ne soient pas plus détaillées, même si on peut y trouver du sens avec le contexte et en rejouant le livre - ce qui nous permet de connaître à peu près ce que l'on va rencontrer en route.

Rejouer le bouquin, cela s'est avéré nécessaire pour moi, 5 fois sur ma dernière lecture. Mourir au combat lorsqu'on a des statistiques basses n'est pas une éventualité de faible probabilité : il y a plusieurs adversaires avec une assez forte habileté, et il y a des chemins qui mènent assez directement à eux. (On peut y voir une volonté de sélectionner les personnages qui feront la suite de la saga) De même, il est assez simple que se retrouver pris dans un enchaînement de paragraphes menant à un PFA sans possibilité de retour en arrière. Evidemment, si on est prévenu, il est assez facile d'éviter ces dangers, la structure étant assez diverse. D'autre part la rejouabilité est augmentée par les disciplines que l'on choisit. Ainsi, vous n'aurez pas la même partie selon les pouvoirs que vous aurez décidés d'avoir initialement. Cela renforce la maîtrise de l'aventure par le joueur, ce qui constitue un phénomène intéressant d'un point de vue tant ludique qu'immersif. Il y a sans doute des disciplines plus fructueuses que d'autres, et une partie du jeu consiste à trouver lesquelles.

Si le jeu est plein de possibilités, l'histoire en revanche apparaît basique, voire pauvre. La situation initiale n'est jamais qu'un lieu commun de la fantasy - l'attaque triomphante des forces du mal sur les gentils - (même si en y réfléchissant ces maîtres des ténèbres ont un petit côté seigneur sith, ce qui fait toujours plaisir). Le héros n'échappe à la mort que par hasard, ce qui nous évite de tomber dans un plan Prophétie avec Elu. Le scénario est lui aussi assez faible : il s'agit d'aller prévenir le roi du triste sort que nos condisciples et maîtres ont subi en passant aux travers des lignes de Glocks et autres sbires des seigneurs des ténèbres. L'urgence de la situation est assez bien exploitée dans la narration, on a le sentiment qu'il n'y a pas de temps à perdre ; de même pour les risques encourus, qui sont clairs et crédibles.

Le côté lâche du scénario permet en contrepartie de varier les parcours. Cette variété en terme d'enchaînement de paragraphes est quand même contrebalancée par le fait que les péripéties se ressemblent quand même beaucoup. Je trouve que la seule originalité du récit tient à la visite du Cimetière des Anciens, qui semble presque incongrue - il ne s'agit pas d'en parler négativement - dans cette aventure de forêts et de routes. Un autre motif d'étonnement réside dans le fait de certains choix de directions offerts par l'histoire, qui contredisent un peu l'idée de rejoindre la capitale. La capitale se situe au Sud-Est, pourquoi le livre propose-t-il d'aller au Nord ? Quoi qu'on puisse trouver du sens à ce genre de possibilité, on peut trouver cela un peu étrange. Quand aux rencontres que l'on peut faire, il n'y en a aucune qui soit vraiment marquante, mais toutes sont assez logique, faisant le boulot de créer une atmosphère de guerre et d'urgence dans le Sommerlund.

En somme, un bon livre, que les possibilités de relectures transforment en entrelacs de perspectives sur une trame assez primaire.
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