[m-yaz 2020] Le Dernier jour du reste de votre vie (Nicquel)
#1
Vous n'avez plus aucun souvenir sur vos dernières actions. Une chose est sûre, l'endroit où vous vous trouvez maintenant est des plus étrange. Il vous faudra d'abord trouver comment en ressortir, et sans doute bien plus pour arriver à bout de cette aventure.

Une aventure de Nicquel à commenter ici-même et à télécharger sur littreaction.fr.
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#2
Salut à tous !

En guise d'intro je voulais juste revenir sur quelques points à propos de cette aventure. Cette AVH est ma toute première, en sachant que l'univers de LDVELH est tout nouveau pour moi. J'avais d'abord comme idée d'écrire une autre AVH qui me prendrait plus de temps mais qui n'aurait pas collé avec le sujet "Péché Capital". L'idée derrière "Le Dernier jour du reste de votre vie" était donc de me roder sur une première aventure avant l'écriture de l'autre. J'adorerais avoir des retours de n'importe quelle nature à propos de ce que vous aurez pu constater, ressentir à travers votre lecture.

Comme vous l'aurez sans doute remarqué à travers votre lecture, cette AVH ne comporte pas de règles et la chance n'y a qu'un très faible rôle. J'ai voulu mettre de côté ces facteurs qui me semblaient secondaires et me concentrer sur l'écriture. D'après ce que j'ai pu voir c'est vraiment de l'ordre du goût de chacun d'apprécier ou non l'absence ou la présence de règles et de la chance alors j'espère que malgré leur absence cela plaira.

Bonne lecture à tous et merci d'avance à tout ceux qui prendront le temps d'envoyer des retours !
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#3
(09/05/2020, 09:14)Nicquel a écrit : Salut à tous !

En guise d'intro je voulais juste revenir sur quelques points à propos de cette aventure. Cette AVH est ma toute première, en sachant que l'univers de LDVELH est tout nouveau pour moi. J'avais d'abord comme idée d'écrire une autre AVH qui me prendrait plus de temps mais qui n'aurait pas collé avec le sujet "Péché Capital". L'idée derrière "Le Dernier jour du reste de votre vie" était donc de me roder sur une première aventure avant l'écriture de l'autre. J'adorerais avoir des retours de n'importe quelle nature à propos de ce que vous aurez pu constater, ressentir à travers votre lecture.

Comme vous l'aurez sans doute remarqué à travers votre lecture, cette AVH ne comporte pas de règles et la chance n'y a qu'un très faible rôle. J'ai voulu mettre de côté ces facteurs qui me semblaient secondaires et me concentrer sur l'écriture. D'après ce que j'ai pu voir c'est vraiment de l'ordre du goût de chacun d'apprécier ou non l'absence ou la présence de règles et de la chance alors j'espère que malgré leur absence cela plaira.

Bonne lecture à tous et merci d'avance à tout ceux qui prendront le temps d'envoyer des retours !

On va regarder ça !  C'est vrai qu'un des grands intérêts du concours, c'est d'avoir des retours.
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#4
Je viens de terminer la première lecture de cette AVH.

J'ai beaucoup aimé le contexte de rêves qui changent en permanence et de devoir mourir comme "solution". C'est tellement contre-intuitif ^^

J'ai donc terminé la quête principale et je suis curieux de replonger dans le rêve. Ce que je ferai plus tard, après avoir parcouru chacune des AVH de ce Mini YAZ Wink
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#5
En voyant arriver beaucoup de sang neuf parmi les auteurs de ce mini-Yaz, on pouvait s'attendre à avoir des AVH iconoclastes. Avec celle-ci on n'est pas déçu ! Bien sûr ce n'est pas la première fois qu'un concurrent présente une oeuvre qui ressort plus de la littérature interactive que du jeu (Skarn a déjà quelques perles à son actif) mais souvent les "jeunes" auteurs préfèrent s'accrocher aux classiques. Ici on a déjà un pavé en introduction et de nombreux paragraphes volumineux (et seulement 40 paragraphes au total) et on se retrouve immédiatement projeté dans un univers onirique dont l'objectif est d'en sortir. En fait l'aspect jeu est présent quand même, puisque finalement on est dans une sorte d'Escape Book, mais c'est tout à fait secondaire par rapport au chemin et aux situations qu'on peut rencontrer. De temps en temps on propose au rêveur de s'attribuer des points pour faire un choix, mécanisme de distanciation ironique (et onirique) avec les jets de dés standard et les systèmes de compétence des livres-jeu.
On est finalement dans un pastiche mais qui cache un fond beaucoup plus sérieux, qui fait intervenir une histoire d'amour, ou plutôt une relation, chose pas forcément courante non plus dans l'univers des ldvelh.
C'est très bien écrit, en tous cas l'auteur a une facilité naturelle, mais il se laisse parfois aller d'où des répétitions de style parfois gênantes, plus pas mal de fautes d'orthographe. Une relecture approfondie ne nuirait pas. Mais les situations rencontrées et la verve mise pour les décrire font vraiment le charme de cette AVH (la tortue-alligator !!). Notamment toute une série d'expressions du bayou qui fleurent bon le québecois et qui donnent une vraie âme au texte. Une belle réussite que cette AVh à mon avis.
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#6
Un livre-jeu où le récit est le jeu. Pas même de codes à noter, le défi est de retrouver son chemin dans une narration aux allures de labyrinthe. J’aime beaucoup ce genre de ludolittérature. Elle requiert un bon style pour être appréciée, mais je trouve que Nicquel s’en tire bien. Le style est perfectible mais la base est déjà très bonne, et je serai curieux de voir ce que donneront d’éventuels futurs écrits. J’y mettrais toujours le même éternel bémol, néanmoins : faire attention aux fautes… Je sais, je suis lourd avec ça, mais si j’insiste dessus c’est qu’il n’y a rien de plus pénible que d’être sorti d’une histoire captivante à cause d’une absence de relecture (un « vozus » en lieu et place d’un « vous » dès l’introduction, ça fait mal aux yeux).

Car captivante, l’histoire l’est. On se sent vraiment dans un rêve, avec tout ce que cela implique de loufoque, ses transitions étranges, ses situations sans queue ni tête de prime abord mais qui pourtant possèdent leur propre logique… Voilà un concept qui se marie parfaitement à une A.V.H. Le choix entre retourner volontairement dans le rêve, une fois arrivé au bout, ou décider qu’on en sait suffisamment, c’est bien trouvé. On ne peut pas vraiment perdre, mais un joueur (comme moi), aura envie de trouver la clé de l’énigme en ayant effectué le moins possible de relectures, de comprendre les tenants et aboutissants pour explorer le plus judicieusement possible ce monde onirique…

Là où le bât blesse, pour moi, c’est qu’il n’y a pas vraiment de possibilité de comprendre ce qui se passe (ou alors, je suis passé à côté des indices). Du coup les retours dans le rêve consistent vite à simplement prendre les chemins non encore essayés. C’est dommage, ça casse un peu le plaisir des lectures successives. Même en découvrant le fin mot de l’histoire, je suis resté sur ma faim. On comprend que le protagoniste est tourmenté par sa relation d’un soir et que son inconscient essaye de lui dire quelque chose… mais le message reste quand même cryptique. Les bouts de phrase qu’on glane au fur et à mesure n’amènent au final à rien, outre qu’elles complètent le poème… mais si ce dernier a une signification vis-à-vis de la situation que vit le protagoniste, là aussi, je suis passé à côté.

Au final, j’ai passé un bon moment, mais je regrette qu’il n’y ait pas une signification plus profonde à tout ça. Par exemple, j’ai cru comprendre que certaines situations étaient liées aux sept péchés capitaux, mais ce fait ne semble rien apporter… Ou alors, je me répète, c’est moi qui n’ai rien compris ; c’est aussi possible.

Néanmoins, comme je l’ai dit j’ai beaucoup aimé le côté onirique, certains passages comme ceux où on nous demande de choisir des chiffres sortis de nulle part… C’est typiquement le genre de logique absurde propre aux rêves, et j’aime beaucoup.
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#7
Salut à tous !
Merci pour les premiers retours. Le premier, et celui qui ressort à propos des fautes, me consterne parce que je ne peux m'en prendre qu'à moi, j'ai relu et corrigé l'ensemble plusieurs fois mais ce n'était visiblement pas assez précis. L'écriture de cette A.V.H. en français était franchement un gros défi pour moi étant donné que je sors de 3/4 ans de vie complètement en anglais, ce qui a clairement eu un impact sur mon orthographe et ma grammaire française. Je vais tenter de reprendre tout ça dès que possible afin d'y appliquer une nouvelle correction encore plus précise.

Je trouve le retour sur la compréhension du message super intéressant. Pour moi il est aussi lié à la pertinence de la présence des sept péchés capitaux dans l'histoire. Pour ne rien cacher, j'ai énormément navigué dans l'équilibre et la présence de ces deux notions. Pour moi elles étaient souvent soit trop présentes, soit pas assez dans certaines parties du récit. J'ai souvent hésité à supprimer l'arc narratif qui tourne autour du poème mais j'ai finalement choisi de le garder dans l'idée qu'un poème a différentes explications et évoque quelque chose de différent à chaque lecteur en fonction de la situation dans laquelle il se trouve au moment de la lecture.
J'ai aussi eu des difficultés a intégrer et garder la notion des péchés capitaux. Ils avaient d'abord une importance majeure dans le récit mais ils ont fini par n'être qu'une prétexte à la sortie du rêve tout en restant des outils de comique de situation. Malheureusement, je suis d'accord, l'équilibre et la clarté des deux rend peut-être l'ensemble un peu flou par moments.
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#8
Voilà une intéressante première AVH, structurée en une arborescence quasi stricte, avec très peu de points de convergence : chaque section propose deux choix (plus rarement : un ou trois), et chaque embranchement vous assure de partir dans une direction divergeant de celles de tous les autres ou presque. D'où une multiple de fins possibles... à ceci près que ce sont de fausses fins, qui vous invitent à revenir au début en collectant au passage un indice sur une énigme initialement posée, avec possibilité d'une redirection nouvelle une fois que vous estimez avoir tous les éléments. D'où une exploration en de nombreuses passes pour retracer toutes les branches et collecter tous les indices.

Pour celui qui connaît un peu de poésie, l'énigme à résoudre est assez rapidement évidente, et ne laisse dans le flou que la façon dont il faudrait l'interpréter. L'important dans cette AVH est le cheminement, une dérive permanente (ce qui est assez adéquat, puisque le récit est celui d'un rêve sans cesse renouvelé). Cependant, ce mini-livre-jeu se retrouve un peu le cul entre deux chaises, entre le principe du livre et celui du jeu. D'un côté, il est fort bien écrit, et on est tout à fait disposé à se laisser prendre au récit onirique fait d'enchaînements irréels de situations plus étranges les unes que les autres, sur fond d'exotisme sudiste américain. De l'autre, la mécanique de jeu induite par la structure (explorer méthodiquement tous les embranchements) incite à ne pas relire les textes dix fois lus aux débuts des chemins, ce qui nuit quelque peu au plaisir de se laisser porter par le texte.

L'expérience n'est donc pas complètement aboutie, mais on retient cette aventure pour sa sensibilité à l'errance onirique, propice aux passages évocateurs où se côtoient joyeusement sensualité et folie, douceur et violence, libérées de l'obligation de repères.
Souris ! Tu ne peux pas tous les tuer...
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#9
Sur la forme, cette AVH souffre de gros défauts.
Bien que le style soit enthousiaste, abondant en mots fleuris et en tournures originales et gouailleuses, trop de fautes grossières gâchent l'ensemble. Le texte aurait gagné à être sérieusement relu. La mise en forme est également trop basique. Des pavés de ligne qui se succèdent sans espaces ni sauts pour alléger, c'est peu agréable à lire. Mention spéciale par contre à certaines touches d'humour vraiment bien senties avec des jeux de langage qui font mouche.

La structure non plus ne m'a pas satisfait car elle oblige à lire l'intégralité de l'aventure pour réunir tous les mots à récupérer. Enfin si on joue le jeu car rien ne nous interdit d'interrompre l'expérience en allant au 7 à tout moment. Le seul challenge consiste donc à dénicher les morts en rapport avec les péchés capitaux. Pour ma part, j'ai connu une bonne variété de décès sans pourtant trouver ceux liés à l'avarice et l'envie.

Quant au scénario, au message final, je ne suis pas sûr de voir pleinement ce que réalise le héros. J'ai supposé que l'interprétation du poème et de la rencontre avec le fameux Joe était volontairement laissée assez libre. Même si je pense mieux comprendre le titre de l'aventure maintenant.

Par contre, j'ai été plus séduit par l'atmosphère très particulière de cette AVH. Elle est vraiment onirique de bout en bout, l'aspect rêve est omniprésent avec ses décalages temporels, ses changements impromptus de situations, de personnes, ses irrationalités assumées. Le cadre de la Louisiane aussi est très original et bien immersif, par une multitude de détails qui rendent le décor très crédible, en opposition totale avec les scénettes loufoques que l'on vit à répétition. C'est cette ambiance réussie qui m'a donné envie d'explorer pas mal l'aventure malgré ses aspects agaçants.
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#10
En commençant ma lecture, j'ai trouvé l'introduction très nébuleuse. C'était visiblement le but… mais elle ne l'est pas seulement pour de bonnes raisons. Tout au long de l'aventure, les nombreuses fautes, l'absence presque totale de concordance des temps et la mise en page rudimentaire m'ont rendu la lecture plus difficile qu'elle n'était censée l'être. Les paragraphes sont longs, ce qui n'est généralement pas pour me déplaire, mais j'ai été assez rapidement lassé, j'ai eu l'impression que le texte tournait en rond et j'en suis arrivé assez vite à survoler davantage qu'à lire.

C'est dommage, parce que l'atmosphère onirique est tout de même bien rendue et j'ai trouvé ce petit voyage dans le bayou intéressant, à défaut de réellement l'apprécier d'un bout à l'autre (j'avoue ne pas avoir exploré tous les chemins). J'ai aussi apprécié l'absence de règles et la manière dont ce poncif de la littérature interactive est gentiment parodié çà et là m'a fait sourire.
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#11
L'idée de base est bonne, avec cette boucle onirique plutôt bien rendue dans son chaos et ses associations d'idées tarabiscotées, où l'on va errer jusqu'à récolter progressivement assez d'indices pour résoudre.

Cependant, autant j'ai résolu l'énigme assez facilement parce que j'avais dû apprendre ce poème par cœur en cours de français voilà bien longtemps, autant cela aurait été compliqué sans cela, même si une section donne étrangement la réponse complète. L'onirique, c'est bien, mais en le fil rouge étant lui-même poétique, ça devient vite compliqué de raccrocher les morceaux. La mise en page rebutante avec ses énormes sections laissant peu de place à la respiration n'aide pas.

Bref, y'a de l'idée, mais ça manque de maîtrise pour la sublimer.

Une blague passive-agressive que j'aime beaucoup en guise de conclusion :
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#12
Une aventure onirique dont j’avoue ne pas avoir saisi tous les aspects. Visiblement, il nous faut vivre plusieurs itérations d’un même rêve pour y découvrir les mots issus d’un poème de Victor Hugo, qui nous a été donné dès le début. Je n’ai pas compris ce qui doit motiver le fait de passer au 7. Pour ma part, à la troisième tentative, j’ai cédé à la tentation, sans en comprendre le mécanisme. La conclusion narrative est intéressante. De ce que j’ai compris, notre personnage a entamé une relation, a priori sans lendemain, avec une personne nommée Joe, mais le rêve l’amène à prendre une décision d’aller plus loin dans cette relation. Par quels mécanismes symboliques les événements du rêve et du poème influent sur notre décision, ça me dépasse un peu. Mais finalement, c’est le propre des rêves, je pense, et Nicquel a poussé son parti-pris jusqu’au bout. Je vais donc supposer que mon inconscient a compris et qu’il saura en tirer quelque chose ^^

En tout cas, l’ambiance globale est prenante, mention spéciale pour le bayou mystérieux. Cette région, je ne la connais, comme beaucoup je pense, que par l’entremise des fictions audiovisuelles américaines (entre autre True Detective mentionnée sans être nommée dans l’aventure), mais son aura de mystère fonctionne toujours, et c’est ici aussi le cas. Yep
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#13
pour faire simple, je n'ai pas accroché, apres un premiere tier de lecture (apres la boucle), j'ai lu en diagonale.
bref pas grand chose à dire que ce qui a deja ete dit plus haut.


par contre un gros point positif, comme tout le monde le dit, l'univers, le bayou, le lexique sont tres bons. je ne sais pas si nicquel est originaire de la louisiane ou y passe des vacances mais c'est vraiment tres bon !
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