Le Trône de Fer
#1
Dernières nouvelles de Westeros : une discussion franche et virile entre les quatre principales maisons nobles vient de s'achever avec la montée sur le trône de Stannis Baratheon, qui succède ainsi à son frère Robert. A en croire les rumeurs, les chefs des maisons Stark, Lanister et Tyrell hésiteraient actuellement entre la fuite, l'enrôlement dans la Garde de la Nuit et le suicide, malgré les assurances du nouveau souverain de se montrer parfaitement juste envers eux.

Interrogée à ce sujet, Daenerys Targaryen s'est bornée à commenter : "Ne vous en faites pas, je mettrai bientôt un terme à toutes ces petites querelles internes."
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#2
La marque d’un grand roi étant la magnanimité, je promets la décapitation à l’aide d’Illumination à tous ceux qui ploieront le genou. Pour tous les autres, ce sera la corde.

Un règne de droiture et de justice commence…
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#3
La très riche Maison Lannister s'est fait botée le cul, mais sévère. Elle a perdu TOUTES ses batailles, sauf le dernier mois de la "discussion franche et virile", juste avant la montée sur le trône de Stannis Baratheon, où elle a réussi à recapturer une pauvre cité nordique sans trop d'intérêt (contrôlée à ce moment par les Tyrell, même si elle avait auparavant été occupée par les Lannister), à défendre une forteresse contre un siège de représailles des Tyrells, et à emporter une bataille navale au large de Port Lannis.
C'est sans doute pour ça qu'elle n'a pas gardé beaucoup d'influence sur le trône.

Pourtant, la Reine Cerceï Lannister est montée très vite sur le Trône de Fer elle-même pour exercer la régence, tout en restant la maîtresse des diverses intrigues à la cour du roi (ou est la favorite en popularité à la cour du roi ?). Les petits seigneurs des fiefs de province, en revanche, ont fait barrage contre elle pendant presque tous les "événements". Pas populaire auprès des féaux, la grande blonde... Sur la fin, seulement, alors que la Maison Stark commençait à prendre un peu trop de pouvoir, ils ont commencé à lui accorder un peu de faveur (elle n'a tout même JAMAIS été leur favorite), mais ça a coïncidé au moment où les Baratheon sont devenus les coqueluches à la cour du roi (ou les maîtres des intrigues), supplantant les Lannister dans ce rôle.

Sur la fin, c'était tellement l'allali que les Lannister ont carrément abandonné la forteresse de Port Lannis, laissé à s'auto-gouverner. On ne sait pas trop ce qu'ils cherchaient en fuyant vers le nord. La chose qu'il y avait c'était des Stark, des Tyrells et une armée de Sauvageons devenue tellement grosse qu'elle va bientôt causer à coup sûr des lourdes pertes à toutes les Maisons quand elle dépassera le mur.

Bon, il leur reste quand même la forteresse des Greyjoy. Ils n'ont pas tout perdu.

Anecdote aussi :
des pirates Tyrell ont bien embêté les Maisons Lannister et Stark, jusqu'à ce qu'une énorme flotte de la marine royale des Lannister, dans une bataille navale mémorable, leur inflige une cuisante défaite et les repousse au sud du continent. (Aucun navire n'a cependant été coulé ni d'un côté ni de l'autre).

Moralité :
ça ne sert à rien d'être riche, sur le trône, et populaire auprès des puissants, si vous êtes nul en stratégie militaire, avez largement moins de troupes que les autres, et êtes impopulaire auprès des pauvres.
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions. -mantra Psi
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#4
(12/03/2015, 00:35)Lyzi Shadow a écrit : On ne sait pas trop ce qu'ils cherchaient en fuyant vers le nord. La chose qu'il y avait c'était des Stark, des Tyrells et une armée de Sauvageons devenue tellement grosse qu'elle va bientôt causer à coup sûr des lourdes pertes à toutes les Maisons quand elle dépassera le mur.

Il est vrai que le nord désolé était étrangement populaire, tandis que les riches terres du sud étaient laissés à l'abandon, virtuellement sans défense face à l'avance constante des troupes de Stannis. Je ne m'explique toujours pas cette appétit des Lannister et des Tyrell pour les forêts de pins et les pics enneigés plutôt que les vignobles ensoleillés et les plages de sable fin, allant jusqu'à se battre férocement pour un pauvre cap isolé au milieu des glaces.

Encore une fois, Winterfell est tombée par la ruse et la fourberie, via une attaque surprise sur un petit bout de carte à peine visible, et encore fois cela n'a eu aucune incidence sur la vie de tous les jours des habitants du coin, qui se contentaient d'observer mollement la garnison isolée, retranchée derrière les murs et incapable d'en sortir sans heurt.

Encore une fois, Robb Stark et sa célèbre (?) cavalerie ont gagné toutes les batailles (14 de puissance peuchère) et cependant perdu la guerre à la fin.

Bref, une journée normale à Westeros.
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#5
Arrrr j aurais bien joue les Greyjoy avec vous.
Un Trone de Fer c est bien (surtout sans le fourbe Alexis)
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#6
(12/03/2015, 12:45)Skarn a écrit : Il est vrai que le nord désolé était étrangement populaire, tandis que les riches terres du sud étaient laissés à l'abandon, virtuellement sans défense face à l'avance constante des troupes de Stannis. Je ne m'explique toujours pas cette appétit des Lannister et des Tyrell pour les forêts de pins et les pics enneigés plutôt que les vignobles ensoleillés et les plages de sable fin, allant jusqu'à se battre férocement pour un pauvre cap isolé au milieu des glaces.

Je t'assure que mes hommes n'avaient aucune envie d'aller se geler les miches dans ton bled septentrional ! Mais bon, à ce stade, ma position dans le sud se limitait à quelques miettes, qu'une offensive résolue de Jehan Baratheon aurait vite fait disparaître. Cette migration subite était une tentative de la dernière chance pour rebondir, en profitant de ce que tu avais laissé les territoires du nord assez peu défendus. Mais mes troupes étaient trop faibles en nombre pour faire davantage que conquérir Winterfell.
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#7
Pour l'anecdote, j'ai joué au Trône de Fer ce week-end à Sofia et ça ne m'était pas arrivé depuis bien longtemps! Nous étions 2 Français contre 4 Bulgares dont deux acharnés de ce jeu.
Je n'avais jamais joué avec les extensions : 6 joueurs, trébuchets et ports.
Il m'a échu les Lannister. Je me souvenais que c'était la pire position de départ, un peu comme l'Autriche-Hongrie à Diplomacy.
Mon voisin Greyjoy était l'un des pros du jeu et je me suis fait rapidement exploser (et bien enfumé), carrrément éliminé au 6ème tour.

La Seiche a fini par gagner. Avec l'autre Français qui jouait Barathéon, on a quand même fait un joli coup à un moment où je l'ai soutenu pour qu'il inflige une rouste au Stark ; ça a fait marrer tout le monde : "La France envahit la Bulgarie!"

Malgré la défaite, même si c'est un jeu cruel, il a un sacré goût de retournes-y...
Et je l'ai trouvé plus équilibré à 6 qu'à 5, le Dornien accaparant bien Hautjardin et Baratheon.
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#8
C'est aussi ce que j'ai lu au passage d'un commentaire sur les forums de Board Game Geek : que les Lannister étaient la Maison la plus faible.
-Avec la question "est ce que la nouvelle édition corrige un peu le défaut ?"
Tu sembles que, non, rien n'a changé et les Lannister sont toujours déséquilibrés vers le bas.

Et évidemment, moi qui suis déjà mauvais à ce genre de jeu, c'est la Maison que j'ai tirée au sort la semaine dernière ^^'
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions. -mantra Psi
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#9
Le Greyjoy a commencé à me faire une "torche" juste comme ça alors que nous avions un pacte de non-agression dès le départ. Je l'ai mal pris et ai fait une attaque surprise. Mais le coquin s'était allié avec l'autre "pro" du jeu, le Stark qui est venu lui donner un coup de main contre moi.
Et ensuite j'ai commis une erreur de règles en ignorant la force d'un trébuchet ennemi. Je pense avoir très mal joué. Disons qu'avec le Lannister tu ne peux pas être pépère dans ton coin, faut bien anticiper...
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#10
Il me semble que les Greyjoy ont carrément la possibilité de s'emparer de la région de départ des Lannister dès le premier tour, en déplaçant un de leurs navires pour détruire le navire Lannister et créer un pont maritime, puis en faisant débarquer leurs troupes. Comme ils sont les meilleurs en combat au début de la partie et qu'ils ont la lame d'acier valyrien, les Lannister peuvent difficilement résister.

Je ne dis pas que ce soit un excellent choix tactique (vu qu'il y a trois autres joueurs), mais ça paraît possible.
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#11
Chose qui est possiblement un peu plus difficile à accomplir dans la deuxième édition, chacun commençant avec une "garnison" sur sa région de départ, en plus de ses unités normales.
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions. -mantra Psi
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#12
Oh ça ne m'est pas arrivé dès le 1er tour mais j'ai dû perdre ma capitale au 3ème ou 4ème tour, me contentant ensuite de jouer la guérilla jusqu'à mon extinction complète.
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#13
La seconde édition semble avoir aussi ajouté un élément déterminant : les ports.

Dans la version à laquelle nous avons jouée, il suffit à Greyjoy d'envoyer son premier bateau au nord pour avoir une position imprenable sur les Stark. En effet, comme les règles interdisent de construire dans une mer où se trouvent déjà une unité ennemie et qu'il n'est pas raisonnable de penser faire le tour du monde, les Stark ne pourront jamais poser de navire dans leurs propres eaux pour se défendre, et seront à la merci des invasions et pillages constants.

Avec la version mise à jour ont été ajoutés des cases ports, qui permettent justement de construire des bateaux en cas de siège maritime.
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#14
A cinq joueurs, les Lannister ont une position de départ pas terrible (ils ont des ennemis de tous les côtés). Mais à quatre, ils ont un avantage qui n'est pas négligeable : ils peuvent facilement s'emparer de l'île des Greyjoy, qui offre de bonnes ressources et une excellent position stratégique.

J'ai tiré parti des erreurs que j'avais commises lors de notre première partie du Trône de Fer et je me suis attaché à conquérir le plus de villes possibles lors des deux premiers tours. Lorsque la première occasion de recruter est venue, cela m'a permis de disposer de forces substantielles... et m'a donné une chance de remporter la victoire dès le troisième tour. Ca n'a pas marché, mais j'y suis parvenu deux tours plus tard, avant qu'une nouvelle phase de recrutement ne vienne modifier les rapports de force.
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#15
Une nouvelle lutte sans merci pour le Trône de fer s’est déroulée ce soir, mettant aux prises les Baratheon d’Outremer, les Stark de Lyzi, les Greyjoy de Tholdur, les Tyrell d’Aragorn et les Lannister de votre serviteur.

La victoire est allée au lion au début du septième tour de jeu. À l’issue du sixième, en effet, je m’étais assuré le contrôle de six cités, il ne me restait par conséquent qu’à en conquérir une septième pour l’emporter. La règle étant que la partie s’arrête dès qu’un joueur atteint cet objectif, j’ai profité de l’ultime tour d’enchères pour m’assurer le trône et sa position de premier joueur, ce qui m’a permis de gagner dès l’exécution du premier ordre de marche, en débarquant mes troupes en territoire Greyjoy.

Ma stratégie, qui s’est révélée plutôt payante, consistait à accumuler patiemment les points de pouvoir afin de m’emparer rapidement de l’épée en acier valyrien. Dès lors, mon objectif était la forteresse des Greyjoy, Pyk, dont le contrôle me permettait de viser assez facilement beaucoup de régions côtières. J’ai aussi misé gros lors de l’ultime attaque des sauvageons, de façon à pouvoir récupérer mon plus fort commandant, Tywin Lannister.

J’ai cependant eu de la chance. Tout d’abord, Tholdur, qui découvrait le jeu, n’a pas joué très agressif et m’a laissé m’emparer de Vivesaigues, une région que je trouve très importante car elle rapporte beaucoup et est un peu la porte d’entrée vers le Nord. Ensuite, les Tyrell d’Aragorn m’ont laissé relativement tranquille, nos territoires n’ayant longtemps partagé aucune frontière commune, ce qui me laissait les mains libres au nord et à l’est. Enfin, une offensive de la maison Baratheon aurait pu me mettre mal en point, puisqu’Outremer est parvenu à me prendre Vivesaigues tout en me faisant utiliser pour rien Tywin une première fois. Heureusement, j’ai pu récupérer le fief des Tully au tour suivant.

Les Tyrell auraient pu l’emporter en étant un peu plus entreprenants, je pense, Aragorn faisant tomber patiemment les cités les unes après les autres sans être vraiment inquiété. Seules quelques escarmouches avec les Baratheon ont freiné quelque peu son expansion. Ces derniers ont profité de leurs navires pour s’étendre rapidement tout le long de la côte est, mais leurs efforts se sont essentiellement portés sur le Nord et la région du Neck, stoppant la menace Greyjoy à un moment où elle devenait critique. Ces derniers ont longtemps cherché à faire plier les Stark, mais Lyzi se sera défendu avec acharnement.

À noter que durant les cinq premiers tours, aucune carte recrutement ne s’est présentée. Cette situation très improbable a fait que les différentes armées ont longtemps dû se contenter de leurs troupes de départ, ce qui fait que la partie ne s’est complexifiée que très tard. Son issue aurait sans doute été tout autre si une carte recrutement était tombée au tour où Outremer contrôlait Vivesaigues et Salvemer.
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