Mare Nostrum
#16
J'ai effectivement eu les yeux plus gros que le ventre sur ce coup. J'ai joué un coup de poker très délicat alors que j'aurais pu me contenter de m'emparer de la capitale de Skarn, et attendre la suite. Voire même jouer sur l'effet de surprise et attaquer les grecs, mais ça restait délicat, Lyzi était le plus fort militairement après moi. J'aurais pu aussi complètement détruire Outremer et avoir une énorme économie, mais là encore, je laissais le champs libre aux autres. 

En tout cas, encore une partie qui confirme tout l'intérêt de ce jeu. Selon sa faction de départ, on est enclin à privilégier une stratégie, même si ce n'est pas notre manière habituelle de jouer. (typiquement mon cas avec les romains, alors que je suis naturellement défensif). Et il faut ensuite s'adapter au fil des évènements et des opportunités (ce qu'a brillamment fait Lyzi). Même si les débuts de partie se ressemblent souvent (Le romain qui tape sur le carthaginois, le grec qui s'étend vers Troie, l'égyptien vers Jérusalem), on arrive toujours à un scénario différent à la fin, ce qui prouve la qualité du système.
Debout, debout cavaliers de Théoden!
Les lances seront secouées, les boucliers voleront en éclat,
Une journée de l'épée, une journée rouge avant que le soleil ne se lève !
Au galop ! au galop ! courez ! Courez à la ruine et à la fin du monde !
Répondre
#17
Dans la rubrique "anecdote historique", à noter que je me suis complètement foutu dedans en prétendant que le roi Pyrrhus (celui de l'expression "victoire à la...") a participé à la deuxième guerre punique. En réalité, son conflit avec Rome a eu lieu quinze bonnes années avant la première guerre punique.

Le souverain grec qui est intervenu pendant la deuxième guerre punique était en fait le roi de Macédoine, qui voyait les Romains comme des rivaux pour le contrôle de la Grèce et s'est allié aux Carthaginois pour les combattre. Il prévoyait d'envahir l'Italie, mais une rapide intervention romaine en Grèce a abouti à la destruction de la flotte macédonienne, mettant un terme prématuré à ce projet.
Répondre
#18
" Je reviens d'un long voyage en Égypte. J'ai visité les Pyramides, elles étaient vraiment magnifiques !
- Vous déraisonnez, l'ami... J'ai moi-même visité les Pyramides il y a peu, or, je reviens d'un voyage à Carthage, l'exotique.
- Mais non, enfin ! C'est bien Cléopâtre qui a fait construire les Pyramides à Alexandrie ! Elles sont d'ailleurs juste à côté du Colosse de Rhodes d'Alexandrie !
- Que nenni ! C'est Hannibal qui a fait construire les Pyramides en Afrique proconsulaire ! Tout le monde sait cela !
- N'importe quoi ! En plus, "Afrique proconsulaire", c'est un terme romain, et cette province romaine n'a jamais existé puisque l'Empire Romain n'a jamais été un Empire très militaire ou conquérant. C'est surtout un empire commercial !
- C'est vrai que depuis que Jules César a épousé cette sorcière de Circé, il est le maître incontesté du commerce dans toute la région méditerranéenne. Et même s'il est le chef militaire le plus influent dans la région, il n'est pas vraiment une menace militaire. Ses légions passent plus de temps à couper du bois et à tailler des gemmes qu'à faire la guerre.
- La vraie menace militaire ce sont les Grecs ! Ils talonnent depuis toujours les Romains pour le titre de maître militaire de la région... Ce sont tellement des bourrins qu'il paraît qu'ils ont commencé à lever des troupes en Sicile avant même d'en avoir changé le gouvernement !
- Les Grecs ? Mouais. En vrai, ceux qui ont été les plus menaçants militairement, ce sont les Égyptiens. Ils ont levé une masse de troupes à Jérusalem, ont rasé l'armée mésopotamienne et ont occupé Babylone malgré la résistance héroïque du général mésopotamien Ramsès II.
- En même temps, ces Babyloniens arrogants l'avaient bien cherché... Construire des villes et des temples partout en Asie et venir affirmer "hop ! C'est Hammurabi l'homme politique le plus influent de la région, faut vous y faire les mecs", sans prendre la peine de monter des défenses dignes de ce nom, c'était donner le fouet pour se faire battre. Et d'ailleurs, c'est grâce aux impôts soutirés à la population occupée de Babylone que les Égyptiens ont pu réunir les fonds pour construire les magnifiques Pyramides !
- Mais non, puisque je vous dis que ce sont les Carthaginois qui ont construit les Pyramides, enfin !
- Vous avez faux tous les deux. Les Pyramides, c'est un projet de construction avorté des Grecs de Périclès, en réponse aux magnifiques Jardins Suspendus de Babylone de Rome. "

Ce soir, Skarn, Aragorn, Outremer et moi avons initié VIK à Mare Nostrum.
Skarn jouait Hannibal et les Carthaginois, VIK jouait Cléopâtre et les Égyptiens, Outremer jouait Hammurabi et les Babyloniens, Aragorn jouait Périclès et les Grecs, quant à moi je jouais Jules César et les Romains.

La partie s'est soldée par une victoire aux Pyramides, à égalité entre les Égyptiens (VIK) et les Carthaginois (Skarn).
En termes de temps, c'est sans doute la partie la plus longue que nous ayons faite jusqu'ici, mais en termes de nombre de tours, on s'est arrêtés en début du 6ème, soit à peu près la même chose que d'habitude.

*Table des scores*
1ère partie : victoire de l'Égyptien (Aragorn) par la construction des Pyramides avec des Impôts.
2ème partie : victoire du Carthaginois (Skarn) par le recrutement d'un 5ème héros avec des Marchandises.
3ème partie : victoire du Grec (Outremer) par la construction des Pyramides avec des Impôts.
4ème partie : victoire du Grec (Lyzi) par la conquête militaire avec 2 capitales (Athènes et Rome) et 2 cités légendaires (Troie et Syracuse).
5ème partie : victoire à égalité de l'Égyptien (VIK) par la construction des Pyramides avec des Impôts et du Carthaginois (Skarn) par la construction des Pyramides avec des Marchandises.
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions. -mantra Psi
Répondre
#19
Partie de la fatigue quand même :
  • Aragorn a construit dans une région qui ne lui appartenait pas, et cela nous a bien pris une heure pour nous en rendre compte.
  • Lyzi a bâti une flotte qui était dans l'incapacité d'atteindre les joueurs contre lesquels nous avions prévu de nous liguer mais tout à fait capable de poignarder dans le dos ses prétendus alliés, rendant assez peu crédibles ses déclarations.
  • J'ai attaqué Rome sans raison (enfin, pas d'autre raison que le fait d'avoir Hannibal et Spartacus comme héros) alors qu'employer mes troupes contre la Libye me donnait probablement la victoire (je privais l'égyptien d'une partie de ses finances tout en récupérant du papyrus, une des rares denrées qui me manquaient pour le hold-up final).
  • Au dernier tour, nous avons failli arrêter la partie avant le tour de commerce sous prétexte que Vik avait assez pour construire les pyramides quoi qu'il arrive, obligeant Aragorn à révéler que sur un échange chanceux il lui volait la victoire et moi-même à dire que l'égalisation était possible. Ces informations ont évidemment complètement faussé la donne finale. Pour les prochaines fois, je propose que l'on fasse systématiquement l'ultime phase de commerce, même si elle paraît inutile.
Répondre
#20
Ben en même temps, la règle normale, c'est bien de faire complètement la phase de Commerce puis complètement la phase d'Achats. Et ce n'est qu'à la fin de la phase d'Achats qu'on voit si un ou plusieurs joueurs ont gagné.

Dans les faits, il arrive qu'on court-circuite la phase d'Achats. Si un joueur dit, une fois la phase de Commerce terminée, "Bon, je vous préviens, je peux construire les Pyramides à ce tour-ci. Personne d'autre ne peut ? Bon bah je gagne tout seul." ou "Ah, toi aussi tu peux ? Bon bah on gagne tous les deux." Parce qu'après la phase de commerce, plus personne n'a la possibilité d'empêcher un joueur pouvant construire les Pyramides ou son 5ème héros de le construire, et personne ne peut non plus gagner la possibilité de le faire soi-même. Donc autant s'épargner un tour où chacun des 5 joueurs va faire sa construction complète.

Mais dans tous les cas, normalement, on ne zappe jamais la phase de Commerce. Comme on l'a vu, même si on ne peut pas vraiment empêcher quelqu'un qui a 12 impôts (ou 11 pour l'Égyptien) et plus de 4 marchandises de gagner, d'autres joueurs ont encore la possibilité d'égaliser. (Et 12 impôts seuls ne suffiraient pas, si le Maître du Commerce peut forcer le joueur à mettre 5 ressources en jeu, par exemple).

Et pour répondre à ta question de jeudi soir, il y a 14 ressources, dont 13 types de marchandises différents :
La Céramique (qui n'apparaissait que dans l'extension dans la première édition), le Diamant, le Papyrus, le Métal, le Parfum, le Marbre (appelé aussi "la Pierre" sur un des pouvoirs de Héros), le Bois, l'Or, la Céréale, l'Huile (d'olive), le Mouton, le Vin et le Gladiateur (appelé "l'Esclave" dans la version non censurée la première édition).
L'Impôt étant la 14ème ressource.
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions. -mantra Psi
Répondre
#21
6ème partie de Mare Nostrum assez décevante.

Première partie à 6 joueurs :
Outremer jouait l'Atlante (première fois que nous testions cette faction, même si j'avais fait une partie à Paris est ludique où elle était présente), Aragorn le Carthaginois, Alendir l'Égyptien, moi le Babylonien, Salla le Grec et Skarn le Romain.

Nous avons dû arrêter la partie à la fin du 6ème tour, la faute à la combinaison de plusieurs problèmes.
1 : explication des règles à deux nouveaux joueurs,
2 : deux joueurs devaient partir à 18H,
3 : première partie à 6 joueurs au lieu de 4 ou 5 comme les précédentes,
4 : plusieurs cas de "analysis paralysis", d'habitude c'est surtout Skarn qui en fait, mais là Alendir, Salla et Aragorn avaient aussi tendance...,
5 : des stratégies militaires employées qui ont bloqué la partie (on construit militaire, on perd des troupes, on rase tout, on reconstruit militaire) puisqu'il fallait reconstruire ce qu'on perdait et que personne n'avançait sur ses objectifs économiques.

Le Grec a été vite ratiboisé en se cassant les dents sur le Babylonien avec une attaque ratée et en se prenant une attaque dans le dos par le Romain juste après. Le Romain qui a sacrifié quelques troupes chez l'Atlante, puis s'est complètement fait envahir par sa vengeance. Et l'Égyptien et le Babylonien se sont un peu entre-annihilés. Le seul à rester un peu debout à la fin c'était le Carthaginois.
À la fin du 6ème tour, le Romain, l'Égyptien, le Babylonien et le Grec étaient retombés à autant de production qu'à leur position de départ (donc tout développement perdu), voire même moins !

Il y avait des troupes d'à peu près tout le monde un peu partout sur la carte, mais personne proche d'un des objectifs de victoire, et presque tout avait été rasé (la Judée complètement rasée, l'Arabie complètement rasée, la Crète complètement rasée, plusieurs territoires de départ grecs et romains à moitié rasés).

À la longue, le Carthaginois (meilleure armée/maître du militaire, et meilleure production/maître du commerce) aurait sans doute pu gagner militairement ou aux 5 héros dans les 2 ou 4 prochains tours. C'était le moins amoché.
Mais même lui n'avait pas vraiment un objectif facilement atteignable au tour prochain.

Pas de vainqueur, donc, et la partie aurait duré sans doute encore au moins 2 tours de plus (minimum 8 tours en tout), là où d'habitude on a fait 5 ou 6 tours.

Seule partie de cette mouture de Mare Nostrum qui m'a déçu, honnêtement.
Mais bon, à 6 parties qui m'ont plu sur 7 que j'ai jouées, c'est déjà pas si mal !

Peut-être que le joueur atlante est de trop, ou peut-être que ça se passerait mieux avec 6 joueurs qui connaissent le jeu et sans la règle des Héros/Merveilles révélés au fur et à mesure.

L'avenir nous le dira !

(De toute façon, Conan devrait arriver très bientôt... Tongue )

PS : j'envisage très sérieusement mettre une limite de temps à 5 minutes pour la phase d'Achats et la phase Militaire, pour éviter les problèmes d'Analysis Paralysis.
Au moins pour les parties à 5 et 6 joueurs.

*Table des scores*
1ère partie (5j) : victoire de l'Égyptien (Aragorn) par la construction des Pyramides avec des Impôts.
2ème partie (4j) : victoire du Carthaginois (Skarn) par le recrutement d'un 5ème héros avec des Marchandises.
3ème partie (4j) : victoire du Grec (Outremer) par la construction des Pyramides avec des Impôts.
4ème partie : victoire du Grec (Lyzi) par la conquête militaire avec 2 capitales (Athènes et Rome) et 2 cités légendaires (Troie et Syracuse).
5ème partie (5j) : victoire à égalité de l'Égyptien (VIK) par la construction des Pyramides avec des Impôts et du Carthaginois (Skarn) par la construction des Pyramides avec des Marchandises.
6ème partie (6j) : match nul ou victoire du Carthaginois (Aragorn) par forfait des autres joueurs.
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions. -mantra Psi
Répondre
#22
J'ai trouvé cette partie intéressante. Sa tournure très apocalyptique n'a pas permis l'émergence d'un vainqueur (malgré les 3 bonnes heures de jeu), mais cela a permis d'étudier la dynamique du jeu lorsque le nombre de joueurs est tel que chacun est constamment exposé à des menaces multiples.


Mon intention de départ était de gagner en étant premier sur les trois pistes. J'avais prévu de développer d'abord mon commerce, puis mes villes, puis d'utiliser ma capacité spéciale (33% de réduction sur le coût des trirèmes) pour acquérir la suprématie militaire. Bref, un plan optimiste et gentillet qui n'avait de chance d'aboutir que si mes cinq adversaires restaient à se tourner les pouces pendant 4-5 tours.

J'avais passé un accord simple avec Caïus Julius Skarnus : il me laissait l'Aquitaine (seule possibilité d'expansion sans combat en ce qui me concernait) et je ne lui cassais pas davantage les pieds. Si j'avais tiré les leçons de la partie où je jouais le Carthaginois et lui l'Egyptien, je me serais souvenu que Skarn, s'il est d'ordinaire un planificateur minutieux, succombe parfois à des accès de bellicosité pathologique aussi contrariants qu'insensés. Alors qu'il était menacé à l'est par les Grecs et au sud par les Carthaginois, il n'a rien trouvé de mieux à faire que de débarquer en Mauritanie (seule région où je n'avais pas encore construit une forteresse), d'y raser mes villes et d'y brûler mes oliviers !

Alea étant jacta est, je me tournais vers la production militaire intensive, assemblant une puissante flotte et formant des légions. Même si je faisais mine de n'avoir pas d'autre but que de me venger de Rome, je songeais en réalité à attaquer l'empire carthaginois si l'occasion se présentait. Malheureusement, Haragorn Barca m'avait vu venir et ses troupes, au lieu de partir à la conquête de l'Egypte, étaient restées défendre ses provinces.

A ce stade, j'avais encore deux stratégies possibles : (1) piller amplement mes voisins pour les affaiblir et essayer de gagner aux Pyramides ou aux Héros, ou (2) essayer de conquérir Rome, Syracuse et Carthage. Dans les deux cas, ça ne s'annonçait pas facile. J'aurais eu une chance si j'avais pu acheter Méduse, mais je n'avais pas les ressources nécessaires et c'est Skarn qui a réussi à l'obtenir, acquérant un pouvoir défensif important.

A partir de là, je n'avais plus vraiment aucun moyen de gagner. J'ai fait un débarquement sur Rome, mais ça ne m'a permis que de piller les vins italiens pour y noyer mon désarroi. Ma dernière action a été une bataille navale qui a suffisamment affaibli la flotte carthaginoise pour empêcher ma propre capitale d'être assaillie.
Répondre
#23
Techniquement, cette première attaque était plutôt efficace. À peu de frais (une troupe laissée en arrière), j'affaiblissais un de mes voisins militaires tout en m'en mettant plein les fouilles (tes olives et ton impôt m'ont bien servi).

L'assaut contre les Grecs était déjà plus discutable, surtout avec toi dans mon dos justement.

Et après, nous avons à peu près tous craqués en un bel ensemble, mettant la Méditerranée à feu et à sang sans nous soucier le moins de monde de nous approcher d'une condition de victoire. Je suis d'ailleurs assez surpris que le jeu ne possède pas de mécanismes empêchant cela. Enfin, je suppose que le dit mécanisme est d'acheter des héros ou merveilles défensives (par exemple la statue de Zeus) et de profiter de leurs bonus pour tenter de grimper sur l'échelle économique, mais dans la configuration présente, c'était clairement compliqué.

Si je trouve intéressante l'idée d'un monde antique post-apocalyptique où les différents moribonds tentent de se remettre des folies de leurs ancêtres, elle n'est probablement pas très adaptée au gameplay très commercial de Mare Nostrum.
Répondre
#24
(08/10/2016, 21:52)Skarn a écrit : Techniquement, cette première attaque était plutôt efficace. À peu de frais (une troupe laissée en arrière), j'affaiblissais un de mes voisins militaires tout en m'en mettant plein les fouilles (tes olives et ton impôt m'ont bien servi).

Oui, mais ça m'a incité à me militariser fortement, beaucoup plus tôt que je n'avais l'intention de le faire.

Je ne dis pas que m'attaquer était une mauvaise idée, mais il aurait peut-être été préférable de le faire de façon plus massive. En attendant un tour de plus, tu pouvais essayer de me prendre l'Aquitaine et l'Hispanie. Tu y avais un accès terrestre direct, ce qui rendait l'annexion plus facile, et leur perte m'aurait fatalement affaibli.


(08/10/2016, 22:51)Lyzi Shadow a écrit : Un monde antique post-apo, ça existe : c'est quasiment le thème du jeu vidéo indé The Age of Decadence.

C'est vrai. C'est un jeu qui mélange le post-apocalyptique à la Fallout avec des éléments tirés de l'empire romain.

Pour ma première partie, j'ai choisi un Prêteur. Excellentes compétences sociales, mais il ne faut pas me demander d'affronter un ennemi plus redoutable qu'un canard unijambiste. (J'avais essayé la démo avec des héros spécialisés dans le combat... mais ils n'en finissaient pas de se faire défoncer la tronche au premier combat qu'ils rencontraient.)
Répondre
#25
La FAQ pour Mare Nostrum est sortie, genre, 2 heures après notre fin de partie.
https://www.trictrac.net/forum/sujet/mare-nostrum-faq-precisions-officielles

Cela dit, il n'y a pas la réponse à la question de Skarn.
Mais sur BGG, un gars d'Asynchron a bien dit qu'on pouvait utiliser Méduse à n'importe quel moment de la phase Militaire, puisqu'il n'y a aucune limitation. Ça peut être à notre tour, ou au tour d'un autre joueur.
https://boardgamegeek.com/thread/1609798/medusa-use-attacking-player

ÉDIT : notez qu'il y a des bugs en ce moment sur les forums de Tric Trac.
Si vous obtenez une page blanche en cliquant le lien du dessus, essayez un Actualiser.
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions. -mantra Psi
Répondre
#26
Ce soir, partie de Mare Nostrum avec Tholdur, Lyzi Shadow et Skarn, chez ce dernier. J’avais les Carthagineois, Skarn les Romains, Lyzi les Grecs et Tholdur les Égyptiens. Nous avions décidé d’ajouter l’un des trois modules de l’extension, celui nommé Syracuse. J’ai fini par l’emporter, mais j’ai eu beaucoup, beaucoup de chance.

Syracuse est le module orienté vers le commerce, mais ça n’a pas empêché la partie d’être une fois de plus très bourrine ! En fait, si le commerce est probablement la clé de la victoire à Mare Nostrum, il reste impossible de ne pas se militariser si on ne veut pas perdre, tout simplement. Par conséquent, le jeu encourage quand même, à mon humble avis, grandement les joueurs à se mettre sur la tronche.

L’extension remplace des héros par d’autres et ajoute des cartes événements, qu’on récupère en remplissant des objectifs, au nombre de trois : obtenir huit ressources différentes, trois bâtiments de type marché ou temple, ou encore douze villes et/ou caravanes. En tant que maître du commerce, j’ai décidé que nous échangerions quatre ressources au premier tour, mon but étant d’accomplir le premier des objectifs susmentionnés et d’obtenir une carte événement intéressante. Ce faisant, toutefois, je permettais aux autres joueurs d’optimiser la dépense de leurs ressources en les faisant se débarrasser de leurs doublons. Rétrospectivement, c’était sans doute une erreur, car la carte que j’ai obtenue n’était pas extraordinaire. Je ne l’ai d’ailleurs pas utilisée de la partie… même si j’aurais dû le faire, lors du dernier tour, mais j’y reviendrai.

Ayant en tête ma première partie, où je jouais déjà Carthage et où les armées romaines d’Outremer m’avaient pourri en s’emparant de Syracuse et en débarquant chez moi très rapidement, j’ai décidé de prendre les devants et de m’emparer de l’île avant Skarn. Mon but était uniquement de poser mon marqueur d’influence avant lui, espérant qu’il mettrait ainsi trop de temps à me reprendre le contrôle de la région (au moins, cette partie du plan a fonctionné, puisque j’ai gardé l’île jusqu’à la fin). Toutefois, n’ayant pas défendu Syracuse immédiatement, il en a profité pour y envoyer ses troupes. J’ai donc passé mes premiers tours à essayer de la lui reprendre, sans grand succès car la supériorité militaire des Romains lui assurait quasiment à chaque fois de la reconquérir — toutefois, ayant réussi à obtenir le héros Ramsès II (probablement exilé d’Égypte pour d’obscures raisons politiques…), j’arrivais quand même à lui opposer une certaine adversité.

De plus, grâce à ma « générosité » du premier tour de commerce, Skarn a réussi à me piquer le titre de maître du commerce — titre qu’il a conservé toute la partie — en me dépassant en nombre de caravanes et de marchés, ce qui lui permettait d’optimiser ses dépenses de ressources et de gêner ses adversaires. Du reste, j’ai commis plusieurs erreurs d’optimisation de mes propres ressources, m’obligeant à en gaspiller quelques unes, ce qui a contribué à me mettre en position de faiblesse un très long moment.

À mes démêlés avec les Romains, plutôt en leur faveur (tout juste suis-je parvenu à piller une des ressources de Skarn en Gaule), s’ajoutait le fait que je devais aussi faire face aux Égyptiens de Tholdur, venu lui aussi me piller en Lybie. J’ai toutefois eu beaucoup de chance, car Tholdur aurait pu me faire beaucoup plus mal s’il l’avait voulu, mais il a préféré faire prudemment retraite dans son territoire, ne me pillant qu’une ressource sur les deux de la région, que j’avais, heureusement, en abondance. S’il s’était emparé de mon huile d’olive, que je ne produisais nulle part ailleurs, au lieu de mes moutons (dont je ne manquais guère), j’aurais probablement fait de la figuration toute la partie.

Pendant que Rome et Carthage rejouaient une énième déclinaison des guerres puniques, donc, la Grèce et l’Égypte prospéraient tranquillement. Lyzi devant toutefois se méfier de la puissance militaire grandissante de son voisin romain, certaines de ses ressources passaient dans la construction de forteresses et la levée de troupes. Tholdur, lui, n’avait pas vraiment de soucis de ce genre (l’absence du Mésopotamien, à quatre, change quand même pas mal la donne pour les Égyptiens, je trouve), aussi levait-il paisiblement l’impôt dans les différents territoires qu’il contrôlait, se rapprochant ainsi d’une victoire aux pyramides.

Prenant conscience du danger, Lyzi et Skarn ont alors commencé à porter leur attention de ce côté de l’Afrique. Ce furent tout d’abord les Grecs, qui avaient pu masser un nombre considérable de troupes en Crète, qui sont allés occuper Alexandrie, faisant perdre pour un temps une bonne partie des ressources monétaires de Tholdur. Puis, à leur tour, les Romains sont allés faire du tourisme en Cyrénaïque, amputant les Égyptiens des taxes prélevées dans cette région.

Ce faisant, Skarn a, à mon avis, commis une erreur. En effet, ayant la phobie des dés (qui ont pourtant été plutôt généreux avec lui ce soir), il a décidé d’attaquer Tholdur avec toutes les troupes (trois) qui stationnaient à Syracuse, libérant ainsi l’île et me permettant de bénéficier enfin de ses ressources au prochain tour. Or, j’y avais construit un temple un peu plus tôt, dans le but d’obtenir un impôt et deux ressources légendaires lors de la phase de production. Je pense que la partie s’est jouée à ce moment-là, car j’ai alors pu me refaire. J’ai d’abord réussi à obtenir mon deuxième héros (mon troisième en comptant Hannibal, le héros de base des Carthagineois), Spartacus (logique !), qui me permettait de lever des troupes à peu de frais, et donc de redevenir enfin une puissance militaire crédible. Je suis alors allé à mon tour asticoter les Égyptiens en allant faire du pillage chez eux.

Toutefois, malgré la coalition contre lui, Tholdur restait très riche et pouvait facilement lever des troupes pour repousser les envahisseurs. Ayant acquis la statue de Zeus, il pouvait se focaliser sur un adversaire à la fois et forcer l’autre à respecter une trêve et à ramener ses troupes chez lui. Il a donc facilement repris sa capitale. D’autre part, il est parvenu, presque par hasard car tout le monde les avait oubliés, à accomplir les deux derniers objectifs de Syracuse (le module), ce qui lui a permis d’obtenir deux cartes événement. Lyzi avait en fait réalisé l’un de ces deux objectifs avant lui, mais ne s’en était pas rendu compte à temps pour le réclamer… (Nous avons tous fait des erreurs au cours de cette partie.)

L’une de ces cartes lui permettait d’obtenir de nouvelles troupes et trirèmes. Il avait également fait l’acquisition d’Archimède, l’un des nouveaux héros de l’extension, qui lui assurait la supériorité dans les combats maritimes. Ayant perdu les ressources dans les marches à l’ouest de son empire, il s’est alors mis en tête d’aller envahir et occuper la capitale grecque afin d’obtenir suffisamment de jetons impôts pour obtenir la victoire en acquérant son cinquième héros (moins cher que les pyramides). Nous étions alors (mais nous ne le savions pas encore) à l’avant-dernier tour de la partie. Lyzi pouvait espérer une victoire militaire passant par la conquête de quatre capitales/cités légendaires, voire en obtenant la première place sur les trois pistes d’influence, car il avait réussi à cumuler les titres de maître politique et militaire depuis déjà quelques tours, sans parvenir à en jouer pour obtenir un avantage décisif. Skarn, de son côté, était paradoxalement celui qui craignait le moins la défaite (son empire défendu par ses forteresses et Nabuchodonosor était virtuellement inattaquable) mais restait le plus éloigné de la victoire, pouvant seulement espérer construire les pyramides avec ses ressources — c’est à dire difficilement, du moins dans l’immédiat. Quant à moi, je venais d’acquérir mon avant-dernier héros ce tour-ci, à savoir Didon (elle aussi de l’extension), dans l’espoir de récupérer des ressources défaussées par mes adversaires, ce qui n’est pas arrivé, chacun d’eux optimisant ses dépenses. J’ai donc envoyé mes troupes contre les Grecs, d’abord en Lybie, qu’ils étaient venus occuper, pour y reprendre ma précieuse huile d’olive, ensuite en Grèce, transportant mes troupes grâce à la seule unité maritime qu’il me restait pour aller piller une ressource que je ne produisais pas chez moi. Je n’avais alors plus qu’à prier pour espérer un tirage favorable sur mes deux ressources légendaires de Syracuse (décidément au cœur de la partie de ce soir !) et un tour de commerce offrant suffisamment de ressources que je ne pouvais pas produire pour l’emporter en obtenant mon dernier héros.

Et c’est finalement ce qui s’est passé. Tholdur n’a pas réussi à obtenir suffisamment d’impôts car ses trirèmes, pourtant dopées au feu grégeois, ne sont pas parvenues à couler celles de Lyzi, ce qui a permis à ce dernier de ramener des troupes de l’autre côté du détroit pour reprendre sa capitale. De mon côté, j’ai obtenu une ressource que je ne possédais pas par Syracuse, il m’en manquait alors deux autres pour compléter mon achat. Skarn ayant décidé de favoriser le commerce ce tour-ci, j’ai pu me les procurer. Pourtant, j’ai failli passer à côté, car je n’avais pas vu qu’il y avait bel et bien les deux ressources qu’il me manquait, n’en apercevant qu’une ! Heureusement, la deuxième était toujours en jeu lorsque je me suis rendu compte de mon erreur. Si je m’en étais aperçu immédiatement, j’aurais pu facilement m’emparer des deux en jouant la fameuse carte que j’avais acquise au premier tour, et qui obligeait un joueur à piocher une ressource chez moi (ce qui me permettait de rejouer immédiatement derrière).

Pour résumer, une partie intéressante, où la victoire doit plutôt aux erreurs des adversaires qu’à une stratégie sans faille du vainqueur… L’extension ne bouleverse pas la donne mais enrichit quand même le jeu. Je suis maintenant curieux de voir ce que peut donner le jeu de base, déjà bien bourrin, avec le module orienté militaire…
Répondre
#27
Troisième fois que je joue les Romains je crois (à moins que ce soit deux fois Rome et trois fois Carthage... en tout cas, je me retrouve le plus souvent à participer aux guerres puniques), et j'ai toujours du mal à savoir où placer le curseur entre empêcher les autres de gagner et progresser soi-même vers une des conditions de victoire.

Surtout à quatre où, en l'absence de voisin pour l'Égypte sur son front est, il leur est nécessaire de s'impliquer beaucoup plus en Orient, sous peine de voir Cléopâtre triompher tranquillement grâce à son économie supérieure. Tout en empêchant Carthage de devenir une usine à héros (ce qui s'est passé dans cette partie, et ce qui était aussi arrivé dans la partie où je l'avais joué et que Rome n'avait pas été assez agressif avec moi). Ah, et faut quand même surveiller les Grecs, qu'ils ne profitent pas que vous guerroyez au levant et au ponant pour s'installer dans vos vignes.

Bref, c'est pour l'heure la faction que je trouve la plus compliquée à piloter. J'irais même jusqu'à dire que c'est une faction contrôle, très lente (sauf coup de bol), qui ralentit le jeu des autres tout en grappillant peu à peu des éléments de victoire pour sa pomme.

Après, c'est probablement quelque chose qui dépend beaucoup des héros disponibles dans la partie, de la stratégie adoptée par les autres... et du nombre de joueurs.
Répondre
#28
Très bonne partie, en tout cas, très intéressante.
Et je me rends compte de plus en plus, que j'aime vraiment bien jouer les Grecs.

Comme Skarn j'aime moins les Romains. Déjà, parce que comme dit l'auteur, les Romains sont "la police du jeu", c'est à dire qu'ils ont la charge de péter la gueule à ceux qui ont des gros avantages économiques leur permettant d'approcher vite la victoire (Égypte et Carthage, essentiellement) - et c'est aussi ce qu'a l'air de dire Skarn quand il parle de "faction contrôle"-. Or, comme j'aime pas trop jouer agressif et préfère souvent me développer dans mon coin, la faction la plus militaire me met forcément hors de ma zone de confort.
La deuxième raison c'est qu'ils ont vraiment un début très difficile. La plupart des autres factions, sauf si le joueur se débrouille vraiment très mal pendant le tour de commerce, ou qu'on se lie contre lui, peuvent commencer le 1er tour en faisant 3 constructions à 3 ressources. Le Romain, lui, c'est l'inverse : il faut qu'il soit vraiment bon, ou chanceux, au 1er tour de commerce, pour pouvoir faire 3 constructions au 1er tour. Il a de fortes chances de commencer avec seulement 2 constructions à 3 ressources, et du gâchis.
Et même si vous jouez pur militaire, avec 2 constructions, vous n'allez pas loin. 2 légions, ça suffit pas à instiller la terreur ! Déjà parce que les autres, dans leurs trois constructions, auront probablement pris au moins 1 forteresse... mais surtout parce que 2 légions sans trirèmes, elle ne peuvent aller nulle part, même pas chez les voisins les Grecs.
Donc tu peux faire 1 légion et 1 trirème... Ce qui te porte soit chez les Grecs (et son bonus de défense), soit sur Syracuse. Si le Carthaginois y a posé un pion Influence sans protection, ça peut être une option, mais s'il y a posé une légion, ça devient une expédition risquée : une chance sur trois de perdre une légion, avec le Grec qui n'est pas loin derrière pour te piquer le titre de Maître Militaire...

Les Grecs, il est vrai, sont un peu la deuxième police du jeu quand les Romains font défaut (c'est bien pour ça que j'ai été obligé d'aller attaquer l'Égyptien à cette partie), et d'ailleurs, sont les seuls avec eux dont le bonus du héros de départ est militaire.
Mais leur force politique est quand même très importante, deuxième place derrière l'Égyptien. Et comme je suis encore un peu nul sur les tours de commerce, baser mon économie plus sur les Impôts, une valeur sûre, que sur les Marchandises, ça m'arrange bien.
Et puis les Grecs sont bons en tout. Quand le Babylonien n'est pas là, ils sont juste derrière les Égyptiens en puissance politique, et juste derrière les Romains en puissance militaire. C'est beaucoup plus facile pour eux de tenter une victoire aux trois titres, que pour certaines factions qui ont vraiment un énorme point faible en politique (les Romains et les Carthaginois ont une seule ville de départ -leur Capitale-, peuvent construire un seul Temple supplémentaire sur leur zone de départ, n'ont aucun moyen de construire de nouvelles Cités dans leurs territoires de départ, et dans les territoires proches d'eux, seul Syracuse, la Cité Légendaire, est constructible). Même si on est très faible en commerce ou en militaire, il y a toujours moyen de remonter : n'importe qui peut créer des unités, et c'est d'ailleurs plus facile pour quelqu'un qui a une grosse économie. Et partout où on peut s'étendre, il y a des ressources commerciales. Mais en politique, la seule façon de progresser, c'est de construire une Cité Légendaire, de construire une Cité à équidistance d'une autre civilisation (en Crète par exemple) ou d'occuper les Cités des autres...
On ne peut pas donc vraiment "jouer politique" quand on est le Romain ou le Carthaginois. Les Grecs peuvent jouer commercial (leur point faible), il suffit qu'ils s'étendent dans des provinces neutres environnantes, et l'Égypte et Babylone peuvent jouer militaire, au lieu de politique (leur point fort à tous les trois). D'ailleurs, même les Romains peuvent la jouer commercial au lieu de militaire (Skarn est resté maître du commerce tous les tours sauf le 1er). Même les Carthaginois peuvent jouer militaire au lieu de commercial (comme l'a démontré Serge Laget sur la vidéo Tric Trac).
Mais jouer politique avec les Romains et les Carthaginois ? Ça me parait impossible.
(À part peut-être avec le module Jérusalem -axé sur la politique et la religion- ?... Mais c'est douteux, parce que même s'il y a pas mal de Héros et d'Événements qui interdisent, découragent ou diminuent l'impact des Batailles, ça fait pas pousser des Cités de nulle part, non plus...)

Jehan a écrit :Pour résumer, une partie intéressante, où la victoire doit plutôt aux erreurs des adversaires qu’à une stratégie sans faille du vainqueur… L’extension ne bouleverse pas la donne mais enrichit quand même le jeu. Je suis maintenant curieux de voir ce que peut donner le jeu de base, déjà bien bourrin, avec le module orienté militaire…

La prochaine partie à 4 joueurs de Mare Nostrum, on prend Atlantis, Rome, Carthage et Grèce, sans l'Égypte et Babylone, avec le module Troie... Tongue
Ça va être super bourrin, il ne restera plus RIEN... ^^'


*Table des scores*
1ère partie (5j) : victoire de l'Égyptien (Aragorn) par la construction des Pyramides avec des Impôts.
2ème partie (4j) : victoire du Carthaginois (Skarn) par le recrutement d'un 5ème héros avec des Marchandises.
3ème partie (4j) : victoire du Grec (Outremer) par la construction des Pyramides avec des Impôts.
4ème partie : victoire du Grec (Lyzi) par la conquête militaire avec 2 capitales (Athènes et Rome) et 2 cités légendaires (Troie et Syracuse).
5ème partie (5j) : victoire à égalité de l'Égyptien (VIK) par la construction des Pyramides avec des Impôts et du Carthaginois (Skarn) par la construction des Pyramides avec des Marchandises.
6ème partie (6j) : match nul ou victoire du Carthaginois (Aragorn) par forfait des autres joueurs.
7ème partie (4j+Syracuse) : victoire du Carthaginois (Jehan) par le recrutement d'un 5ème héros avec des Marchandises.
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions. -mantra Psi
Répondre
#29
A "Mare Nostrum", j'ai bien cru que j'allais gagner. J'avais deux cités qui me fournissaient ensemble 6 jetons d'impôts, le temple d'Artémis qui m'en donnait un septième, deux jetons d'impôt d'économisés, et mon pouvoir spécial en tant qu'Égyptien me permettait de combiner un jeton de ressource avec des jetons d'impôts. J'avais déjà quatre héros ; avec neuf jetons d'impôt et un jeton de ressource, je pouvais acheter un cinquième héros et gagner la partie au tour suivant. Une forteresse et trois légions protégeaient chacune de mes deux cités, et mes forces militaires bénéficiaient par ailleurs du pouvoir de Ramsès.

Cela n'a malheureusement pas été suffisant face aux efforts conjugués de trois des quatre autres joueurs : Lyzi a alerté les autres sur le fait que j'étais en position de gagner, puis Alendir et Aragorn ont allié leurs forces pour me prendre ma capitale (une attaque suicide d'Alendir a suffisamment affaibli mes défenses pour qu'Aragorn achève ce qui en restait).

Le gag, c'est que c'est Skarn qui a construit son cinquième héros au tour suivant et ainsi remporté la partie. En fin de compte, même si j'avais conservé ma capitale, la victoire m'aurait échappé : étant maître politique à ce moment de la partie, il pouvait construire avant moi.
Répondre
#30
Ce soir, partie de Mare Nostrum, avec Alendir (le Carthaginois), Outremer (l'Égyptien), Skarn (le Babylonien), Aragorn (le Grec) et moi (le Romain).

On retiendra :
-un Romain qui a joué "politique" (pour une fois), en début de partie, en construisant au 2ème tour une cité légendaire et un temple à Syracuse, puis au 3ème tour un temple à Rome.
-un Carthaginois qui a gardé le titre de "Maître du Commerce" pendant 6 tours d'affilé sans arriver à prendre un véritable avantage. C'est ensuite le Babylonien qui a gardé le "Maître du Commerce" pendant les deux derniers tours...
-une "cité fantôme" en Crète, qui est apparue sans que personne ne la construise, qui appartenait aux Grecs d'Aragorn, a été occupée par mes Romains, puis est revenue à son propriétaire légitime. (Notons aussi que les Grecs s'étaient installés sur ce territoire juste avant que les Égyptiens d'Outremer ne le puissent.)
-l'Égyptien qui est devenu "Chef Militaire" pour deux tours, sur un malentendu - uniquement parce que les Grecs et les Romains se sont entretués.
-en deuxième moitié de partie, l'armée monstrueuse du Grec (18 points militaires à son apogée : il a construit ses 7 légions, ses 5 forteresses et ses 5 trirèmes). Le héros Spartacus l'a bien aidé pour ça.
-l'Égyptien, qui, sans mon attention aurait gagné la partie avec 5 héros/merveilles aux impôts. Au final, il s'est fait raser la Cyrénaïque (comme Aragorn/Grec m'a laissé tomber, j'ai été obligé de sacrifier toute mon armée et toutes mes chances de gagner pour ça), puis l'Égypte (par un effort conjugué de l'attaque-suicide des Carthaginois d'Alendir et de l'attaque pyrrhique des Grecs d'Aragorn)
-une légion romaine perdue toute seule en Dacie, possiblement à combattre des vampires.
-un Carthaginois maître des mers grâce au Phare d'Alexandrie de Carthage.
-la cité légendaire de Troie qui a été babylonienne, puis grecque, puis babylonienne...
-les Babyloniens de Skarn qui sont restés faibles toute la partie (pas un seul bateau de construit, très peu de légions, toutes ses forteresses mais aucune à Troie, n'a jamais eu Jérusalem et a perdu assez vite Troie pour la récupérer assez tard, beaucoup de perte de marchandises), mais qui ont quand même gagné à la fin.

Skarn a récupéré le titre de "Maître du Commerce" sur les deux derniers tours (grâce à un héros et au commerce d'esclaves venus d'Arabie), ainsi que celui de "Maître Politique" après que le maître depuis 7 tours (Outremer l'Égyptien) se soit fait occuper toutes ses villes.
Grâce à son titre de "Maître du Commerce" ET la ressource légendaire doublée de Troie, il a réussi à acheter son 5ème héros/merveille. De plus, le fait d'avoir récupérer le titre de "Maître Politique" lui assurait que, même si Outremer parvenait lui aussi à acheter son 5ème héros/merveille, il pouvait trancher l'égalité en sa faveur et gagner seul.

*Table des scores*
1ère partie (5j) : victoire de l'Égyptien (Aragorn) par la construction des Pyramides avec des Impôts.
2ème partie (4j) : victoire du Carthaginois (Skarn) par le recrutement d'un 5ème héros avec des Marchandises.
3ème partie (4j) : victoire du Grec (Outremer) par la construction des Pyramides avec des Impôts.
4ème partie : victoire du Grec (Lyzi) par la conquête militaire avec 2 capitales (Athènes et Rome) et 2 cités légendaires (Troie et Syracuse).
5ème partie (5j) : victoire à égalité de l'Égyptien (VIK) par la construction des Pyramides avec des Impôts et du Carthaginois (Skarn) par la construction des Pyramides avec des Marchandises.
6ème partie (6j) : match nul ou victoire du Carthaginois (Aragorn) par forfait des autres joueurs.
7ème partie (4j+Syracuse) : victoire du Carthaginois (Jehan) par le recrutement d'un 5ème héros avec des Marchandises.
8ème partie (5j) : victoire du Babylonien (Skarn) par le recrutement d'un 5ème héros avec des Marchandises.
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions. -mantra Psi
Répondre




Utilisateur(s) parcourant ce sujet : 1 visiteur(s)