[m-yaz 2017] Un poignard dans le dos (Skarn)
#1
Vous vous souvenez du poignard spectral qui poursuit le héros à travers toute l'aventure dans les Chevaliers du Destin ?

Et bien voilà.

Sauf que vous jouez le poignard.
сыграем !
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#2
Attention gros spoils dans les phrases en blanc (balises spoilers ne fonctionnant pas aux dernières nouvelles), ne surtout pas lire si vous n'avez pas fait l'AVH.


Incarner un poignard, voilà qui est peu courant! Les Chevaliers du Destin fait partie des quelques DF qu'il me reste à faire donc je ne peux pas juger du lien avec ce livre mais d'après ce que j'ai compris il n'y a pas besoin de l'avoir lu pour faire l'AVH sans soucis de compréhension.

Contrairement à Incarnation, on est ici dans une AVH beaucoup plus portée sur le jeu. Les textes sont moins complexes mais se concentrent sur l'essentiel, l'aventure.

Le système de jeu est simple et suffisant pour une mini-AVH, 2 scores à gérer et des codes à noter. On a un peu d'aléatoire aussi avec quelques rares lancés de dé. La difficulté est bien dosée, ayant réussi à trouver ce que je suppose être la meilleure fin (le 50) à la quatrième tentative et cette fois le lecteur est vraiment mis à contribution.

J'ai bien aimé les réflexions du poignard qui se retrouve pour le coup doté d'une réelle personnalité malgré le fait que sa présence en ce bas monde ne soit due qu'à une invocation et une mission à remplir. Le dénouement est également intéressant et surprenant.

Quelques remarques :


Un petit soucis de cohérence au 21 où on peut lire : "il s’élance à la poursuite de son créateur", pas de problème si on vient du 36 mais si on vient du 8, le guerrier et le poignard ne savent pas que Yoztramo a créé le guerrier.

au 46 ne devrait-on pas perdre de l'énergie pour s'être matérialisé? Pas d'incidence sur le déroulement de l'AVH cependant.

bonne idée la section "pour les curieux", d'ailleurs je n'ai pas réussi à trouver : la fin dès le donjon et la fin où l'aventurier meurt en se rendant à la tour. Pour les 2 autres fins gagnantes je suppose que c'est le 37 et le 22 (cette dernière étant celle que j'ai eu à mes 2 premières tentatives)

Une AVH très plaisante où Skarn arrive à nous "mettre dans la peau" de ce poignard et qui dispose d'une très bonne rejouabilité pour une mini-AVH.
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#3
Merci pour ce retour.

Citation :Incarner un poignard, voilà qui est peu courant! Les Chevaliers du Destin fait partie des quelques DF qu'il me reste à faire donc je ne peux pas juger du lien avec ce livre mais d'après ce que j'ai compris il n'y a pas besoin de l'avoir lu pour faire l'AVH sans soucis de compréhension.

En vrai, l'aventure n'a rien à voir avec Les Chevaliers du Destin, en-dehors de ce concept d'un poignard fantôme qui poursuit le héros. J'était juste à court d'idées au moment d'écrire la description.

Citation :la meilleure fin (le…)

J'ignore si c'est la meilleure, mais c'est sans doute la plus spectaculaire.

Citation :au 46 ne devrait-on pas perdre de l'énergie pour s'être matérialisé? Pas d'incidence sur le déroulement de l'AVH cependant.

En théorie oui, mais comme il n'est plus possible de l'employer après, j'ai décidé d'épargner ce calcul inutile au lecteur.

Pour l'autre problème, tu as parfaitement raison. Je vais le corriger de ce pas (un mot à remplacer, pas de raison de faire traîner).

Pour la fin qui te manque, c'est presque une blague, car elle nécessite deux jets de dés chanceux et la bonne série de choix en prime. Elle n'apporte rien de plus, c'est juste une incongruité statistique dont j'ai tenu compte :

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#4
(07/06/2017, 18:44)Skarn a écrit : Pour l'autre problème, tu as parfaitement raison. Je vais le corriger de ce pas (un mot à remplacer, pas de raison de faire traîner).


Pour la fin qui te manque, c'est presque une blague, car elle nécessite deux jets de dés chanceux et la bonne série de choix en prime. Elle n'apporte rien de plus, c'est juste une incongruité statistique dont j'ai tenu compte :

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Oui vaut mieux le corriger d'autant que ça peut spoiler le lecteur involontairement si il suit ce cheminement.

J'ai pu retrouver la fin
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Autre petit bug que j'avais repéré mais que j'ai oublié de répertorier hier. Le code Forêt semble inutile tel quel, je pense qu'il devrait faire partie de la liste de codes des paragraphes 18, 42 et 49?
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#5
Oui pour le spoiler.

Corrigé pour le Code Forêt (il s'agit effectivement du code Bois avec une erreur de nomenclature). Merci.
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#6
SPOILERS ici et là

Tout est destiné à surprendre le lecteur-joueur dans cette AVH, à le bousculer dans ses habitudes.

En premier lieu le personnage incarné bien sûr. J'ai hautement apprécié la présentation en introduction. (un peu moins de trouver deux ou trois grosses fautes d'étourderie rapidement, auxquelles Skarn ne nous a pas habituées. Mais ce n'est vraiment pas grave surtout que c'est irréprochable ensuite à ce niveau).
Comment une dague peut-elle être pensante, que peut-elle savoir, que peut-elle percevoir et ressentir, quelles sont ses objectifs, voire même ses sentiments, comment physiquement son existence est probable, tout cela nous est expliqué de manière claire et réaliste... alors que ce n'était pas gagné d'avance vu le sujet! Résultat, j'y ai cru, j'étais cette arme spectrale et cerise sur le gâteau, j'étais motivé à trucider ce héros en armure pour regagner mon univers intangible.
(cela me fait vaguement penser à Bartiméus que je suis en train de lire. D'ailleurs, si tu lis ces lignes Albatur, merci pour m'avoir indirectement fait découvrir ces romans grâce à ton AVH. Fin de l'aparté)

La perception de l'aventure est donc très différente et intrigante car on découvre des éléments familiers (aventurier, dragon, château, orcs) du point de vue d'un esprit éthéré. Le vocabulaire change, tout comme la manière de décrire des choses simples. On s'amuse à comprendre le décor où l'on évolue, à deviner ce qu'est et ce que veut notre cible, des indices nous sont donnés au fur et à mesure. Immersif toujours.

Le système de règles simple, chiffré et avec une part d'aléatoire est adapté à ce format d'aventure tout en entretenant une vraie dynamique. La prise d'initiative est importante, je réfléchissais vraiment sur la bonne tactique à adopter, suis passé à un cheveu de la réussite dès le départ (enfin, le croyais-je), ai ensuite révisé ma stratégie... Seul le triple choix très généraliste patience - mitigé - agressif m'a semble bof, tous les autres sont prenants de même que la variété des situations.

C'est lorsqu'on commence à se dire que l'aventure va rester sur le même rythme jusqu'à la victoire ou l'échec que le final nous prend une fois de plus à rebrousse-poil. Le dernier paragraphe est vraiment réjouissant, surtout la dernière phrase lancée par le magicien à notre intention.

Alors j'ai recommencé car ça a un goût d'échec. Je l'avais bien amoché au premier coup ce cuistre.
Je me rends compte que mes choix n'avaient pas été si mauvais mais il faut en plus de la chance au dé. Le second essai n'est pas plus heureux. Finalement, je comprends que la "victoire" est possible mais si lapidaire qu'elle donne un goût d'exploration et donc de relecture aux plus chanceux. Car le secret est qu'on ne peut pas vraiment perdre, ni vraiment gagner puisque c'est l'échec le plus intéressant. Ingénieux!

En somme, une courte aventure originale, bien écrite, amusante et surprenante. Ecrite plus à l'instinct qu'à l'ambition ; ça marche souvent encore mieux comme ça.

EDIT : Le post de Bruenor m'a donné envie de trouver les fins alternatives et en effet, dans la tour, les autres sont vraiment sympas!
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#7
Merci de ce retour.

Citation :un peu moins de trouver deux ou trois grosses fautes d'étourderie rapidement

Sans doute des conséquences de changements de dernière minute. Je corrigerai ce soir.

Citation :Seul le triple choix très généraliste patience - mitigé - agressif m'a semble bof

J'appelle ça le choix « faire tenir l'aventure en 50 paragraphes » (c'est mon premier mini-Yaz' qui fait pile le compte d'ailleurs). Après, c'est vrai qu'il aurait pu être plus subtilement amené.

Citation :Ecrite plus à l'instinct qu'à l'ambition ; ça marche souvent encore mieux comme ça.

Remarque intéressante, mais sur laquelle je reviendrai plus en détails à froid, après la clôture des votes.
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#8
Je n'ai pas été très intuitif, parce qu'il m'a fallu une demi-douzaine d'essais pour réussir l'AVH (en employant une tactique radicalement différente qui m'a amené au 5). Avant ça, presque toutes mes tentatives se sont achevées au 22, qui n'est pas la pire des fins mais pas non plus très satisfaisante.

Le concept est indiscutablement original : on incarne une créature totalement inhumaine, dépourvue de but en-dehors de celui qui lui a été assigné, pas toujours doté d'une forme physique et seulement capable de se matérialiser sous l'apparence d'une dague.

J'ai aussi trouvé intéressante la façon dont cette AVH inverse l'aventure d'héroic fantasy normale. L'histoire reste centré sur le héros (on ne le quitte pas d'une semelle), mais notre point de vue est extérieur et hostile.

L'explication du contexte (qu'on trouve au 36) ne manque pas d'intérêt.


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Il est difficile de s'identifier fortement au protagoniste (pas tant parce qu'il est maléfique que parce qu'il est dénué de motivations humaines). On aborde plutôt l'aventure comme un défi intellectuel.

En-dehors de la fin, l'aventure consiste essentiellement en une succession d'occasions de nous en prendre à notre cible. J'ai eu l'impression que certains de nos choix tactiques auraient pu avoir un peu plus d'importance. Le nombre de Blessures que l'on peut infliger, par exemple, peut n'avoir qu'une très faible importance en fin de compte.


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A noter que j'ai l'impression qu'il y a une erreur au 26, où on nous dit de soustraire le total de Blessures de notre total d'Energie : on gagne si le résultat est suffisamment élevé, sinon on perd. Mais ça veut dire que le fait d'avoir un total de Blessures élevé (c'est-à-dire d'avoir précédemment bien amoché le héros) serait un handicap, ce qui n'a pas de sens.
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#9
Merci de ce retour.

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Tu veux dire, comme dans le Château du Sorcier ?

Outremer a écrit :Le nombre de Blessures que l'on peut infliger, par exemple, peut n'avoir qu'une très faible importance en fin de compte.

Les Blessures ont des conséquences directes assez fréquentes dans la première partie en intérieur (comportement de la cible qui change, et même possibilité de la trucider dès ce moment-là). Sur la fin, à l'approche de la limite des 50 sections, elles deviennent très (trop) secondaires par rapport à nos choix et à quelques codes importants.

Outremer a écrit :A noter que j'ai l'impression qu'il y a une erreur au 26, où on nous dit de soustraire le total de Blessures de notre total d'Energie : on gagne si le résultat est suffisamment élevé, sinon on perd. Mais ça veut dire que le fait d'avoir un total de Blessures élevé (c'est-à-dire d'avoir prédemment bien amoché le héros) serait un handicap, ce qui n'a pas de sens.

Bien vu, je me suis en effet bien emmêlé les pinceaux à cet endroit. Il faut plutôt faire la somme et atteindre 15 ou plus. C'est corrigé.
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#10
Je trouve qu'il y a vraiment un côté château du sorcier dans cette AVH, car on doit estimer quelles actions faire au moment que l'on juge le plus opportun. C'est tout l'intérêt, de supposer que tel moment est plus propice que tel autre pour frapper, en se demandant à chaque fois comment va pouvoir réagir le chevalier pour nous contrer car on se doute qu'il ne va pas se laisser faire! Et puis si on se laisse à vouloir frapper à tout bout de champ, on est très vite bloqué par le faible niveau d'énergie à disposition, ce qui est un bon moyen de contraindre - sans le frustrer - le lecteur de refaire plusieurs fois l'aventure. Il est en effet impossible de passer par tous les "moments de frappe" potentiels lors de la première tentative, et je pense qu'il faut un nombre assez élevé d'essais avant de pouvoir tous les expérimenter à la loyale.
Vers la fin, j'ai lu trop vite la première fois et j'ai pensé qu'on arrivait chez un autre personnage bien connu. Je ne comprenais pas ce qui était arrivé à son caractère! Puis j'ai relu attentivement le nom du personnage et j'ai compris mon erreur.^^
On passe un très bon moment de lecture(s). C'est assez vite terminé, mais il y a de quoi faire pour qui serait "curieux". Et je pense que ce sera le cas de bien des lecteurs, même s'il ne chercheront pas forcément les passages à la loyale. En tout cas il y a matière à faire plusieurs tentatives à la loyale même sans chercher à être "curieux".
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#11
Contrairement à ce que j'avais pu penser à la lecture du titre, cette AVH n'a donc rien à voir avec le dégagement d'Hugo Lloris à la 92eme minute de Suède-France...
Non, il s'agit ici d'incarner (quoique le terme est plutôt impropre) un poignard invoqué par un magicien pour tuer un héros surpuissant. Disons-le tout de suite, un élément délicieux de cette AVH pour moi est l'enchaînement de clins d'oeil ironiques aux Défis Fantastiques, et la description de l'aventurier que l'on est chargé de tuer et qui est en fait un héros Livingstonien... J'ai particulièrement souri à l'évocation de sa méthode incroyablement inefficace de tuer un dragon (des petits coups d'épée à -2PE chacun, c'est effectivement d'une bêtise incroyable).
C'est une petite AVH de gestion, puisque le fait de se matérialiser pour commettre son forfait coûte de l'énergie, avec un brin de hasard (tiens, je croyais que Skarn était allergique aux dés), qui tient toutes ses promesses. On passe un bon moment, on sourit comme je l'ai déjà dit, les choix sont assez cohérents. Bref, je dirais que c'est une friandise ! (Pas comme le dégagement d'un certain capitaine de l'Equipe de France...)
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#12
(05/07/2017, 20:32)gynogege a écrit : Contrairement à ce que j'avais pu penser à la lecture du titre, cette AVH n'a donc rien à voir avec le dégagement d'Hugo Lloris à la 92eme minute de Suède-France...
Pour les plus anciens le "coup" de David Ginola contre la Bulgarie en 93 reste aussi dans les mémoires^^

(05/07/2017, 20:32)gynogege a écrit : Disons-le tout de suite, un élément délicieux de cette AVH pour moi est l'enchaînement de clins d'oeil ironiques aux Défis Fantastiques, et la description de l'aventurier que l'on est chargé de tuer et qui est en fait un héros Livingstonien... J'ai particulièrement souri à l'évocation de sa méthode incroyablement inefficace de tuer un dragon (des petits coups d'épée à -2PE chacun, c'est effectivement d'une bêtise incroyable).
Moi c'est le clin d’œil aux stats pourries des gobelins qui m'a fait le plus sourire. Peut-être parce que j'ai un projet de mini-AVH parodique où on incarne le chef d'une bande de Gobelins avec de faibles stats qui voit son repaire envahi par un preux chevalier aux stats élevées venu délivrer sa dulcinée capturée lors d'un raid des peaux-vertes.
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#13
Citation :tholdur:
Pour les plus anciens le "coup" de David Ginola contre la Bulgarie en 93 reste aussi dans les mémoires^^

Les invocateurs bulgares sont extrêmement réputés en effet. Les suédois m'ont davantage surpris, mais j'imagine qu'aux confins de la Laponie on doit trouver des shamans très talentueux !
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#14
Une AVH au concept des plus originaux, et osons le dire, jouïssif. On est enfin l'assassin, la saleté qui pourrie la vie du héros, le méchant tapis dans l'ombre. L'idée est rafraîchissante, le concept bien emmené et, même si ça reste extrêmement basique, les règles réussissent à être cohérentes avec le concept et garder l'équilibre entre la toute-puissance et l'impuissance du couteau pensant.

(attention, à partir d'ici ça va SPOILER dur)

On se retrouve donc à devoir tuer un aventurier, et si la moitié de l'originalité de l'AVH est dans le fait d'être cette créature magique maléfique, l'autre moitié réside dans le personnage de cet aventurier.
On ne s'en rend pas compte tout de suite grace au ton qui reste sérieux, mais assez rapidement on réalise que cette AVH est une immense parodie du Défis Fantastique. Je n'aime pas la déconnade qui sort de l'immersion, mais j'adore l'humour qui sait rester discret, et donc là pour moi c'est du pain béni. On n'essaye pas de tuer "un héros", on essaye de tuer NOTRE PERSONNAGE des autres DF (avec un twist final particulièrement savoureux). On pourrait presque appeler ça une déconstruction, montrant l'absurdité des évènements que les règles du jeu des DF permettent et rendent même récurrents, mais ça reste en toile de fond formée de clins d'oeil complices.
On apprécie même à quel point l'aventurier (qui est, quelque-part, notre autre "nous") est inhumainement super balèze, et on peut imaginer sans problème le lecteur tombant sur un passage "lancez deux dés et comparez à votre Habileté" lorsqu'on lance une attaque (et réussir pratiquement à tous les coups vu les stat débilement hautes du héros. Enfin, l'AUTRE héros).

Et la fin, où la duplicité du magicien est révélée et où on s'amuse d'une lecture alternative de tout ce que l'on peut trouver dans les clichés des DF (incluant une magnifique liste de précautions parfaitement cohérences détournées de leur logique apparente) et qui n'apparaît qu'en bonus si l'on a effectué certaines actions, révéle dans ce qui semble être un pied de nez hilare les derniers détails confirmant l'aspect parodique.
Si certains pourraient penser que la "meilleure" fin est la plus "efficace" (celle où l'on tue l'aventurier dès le début, et la plus difficile à obtenir), je tiens pour moi que la meilleure est la plus vicieuse, celle de la section 37. Celle où l'on peut allier la réussite des deux personnages qui sont au final nos deux héros (l'aventurier typique, qui est quelque-part notre alter ego et celui qui nous représente dans tant d'aventures, et le poignard, héros de cette AVH), à la fois en vengeant notre manipulation par le vil magicien pour notre incarnation d'aventurier, et en réussissant techniquement parlant notre mission (même si uniquement en suivant la lettre du contrat) pour notre incarnation de poignard.

Si je devais faire des critiques, ce serait que l'aspect parodique ne laisse pas la place à avoir une histoire en tant que telle. La révélation finale est très bien pensée, mais pour le reste il s'agit plus d'une série de clins d'oeils que d'une aventure. Cela reste plaisant, drôle (d'une certaine manière) et, bien entendu, très bien écrit, mais cela limite forcément à un niveau "mineur", sans l'épaisseur psychologique ou l'immersion "prise aux tripes" d'une AVH plus classique.

Néanmoins, cela reste un moment exhutoire et ironique, qui vaut largement la peine d'être lu.
La violence n'est pas la bonne réponse !
La violence est la question. La bonne réponse est "oui".
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#15
Merci pour ces retours.

tholdur a écrit :Vers la fin, j'ai lu trop vite la première fois et j'ai pensé qu'on arrivait chez un autre personnage bien connu.

À l'origine, il devait avoir un nom un peu moins proche de celui qu'il parodie, mais n'en trouvant pas qui me convienne, j'ai abandonné toute subtilité.

gynogege a écrit :je croyais que Skarn était allergique aux dés

Oui, non, c'est compliqué. Je suis allergique à certaines utilisations abusives des dés, mais ils me paraissaient indiqués ici. Pour rebondir sur l'idée de double personnage soulevée par Akka, j'ai essayé d'imaginer les réactions de notre adversaire comme s'il avait été le protagoniste (« Vous entendez soudain un bruit étrange derrière vous. Si vous vous jetez aussitôt à terre, rendez-vous au A. Si vous vous retournez d'un bloc, l'épée au poing, rendez-vous au B. »), puis remplacé ce qui aurait normalement été au choix du joueur par un jet de dé.

Akka a écrit :
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L'une des ces idées est directement piquée à La Forteresse du Cauchemar, DF plutôt bancal dans l'ensemble, mais avec des fulgurances, dont le personnage de sa couverture (malheureusement totalement secondaire, et très facile à rater).

Akka a écrit :la "meilleure" fin

Je suis assez content d'avoir une aussi grande diversité d'avis sur quelle est la meilleure fin. D'une certaine façon, cela veut dire que j'ai réussi à les rendre toutes différemment intéressantes.

Akka a écrit :un moment exhutoire

Je pense que je reviendrai sur cet aspect après le Yaz'.
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