[Les Chroniques de Titan] La Main du Destin
#1
Ce 4ème tome de la série hommage aux DF qui recueille des AVH anglophones traduites par Bruenor est bien différent des trois premiers et, pour moi, largement supérieur.
En premier lieu, il est bien plus épais (près de 300 paragraphes) ce qui est toujours appréciable.

Le postulat de départ et le résumé laissent entendre qu'il s'agit d'une Citadelle du Chaos 2. Mais il y a tromperie sur la marchandise car il s'agit plutôt d'un Temple de la Terreur 2. Avant de vous enfuir d'effroi à l'évocation de ce titre qui contribue encore de nos jours à détourner les nouvelles générations de notre passion commune,  à leur induire des jugements du genre C'est à ça qu'ils s'occupaient mes parents plutôt que de faire des jeux vidéo??! Je veux bien les croire maintenant quand ils me disent qu'ils s'amusaient avec un bout de ficelle et trois cailloux..., attendez un peu de voir. D'un sinistre navet qui n'avait pour mérites qu'une belle couverture et un nom d'auteur connu, M. Kieran Coghlan a réussi à produire un bon livre-jeu non parodique tout en conservant le meilleur (?) de l'original si l'on excepte le Messager Fatal.

Notre aventurier a un vrai passé. Nous sommes le guerrier-sorcier qui a triomphé de la Citadelle du Chaos et vaincu Balthus le Terrible. Quand on connaît la difficulté de ce LDVELH, surtout dans la tour finale, ça impose déjà le respect.
Mais le sorcier maléfique au physique d'athlète avait une épouse (au physique tout aussi avantageux dans un style différent) et celle-ci réussit dès le départ à nous piéger et à nous capturer. On se réveille alors avec une main tranchée, ce qui nous prive définitivement de notre magie (adieu donc les espoirs d'avoir des règles de magie comme dans la Citadelle) et aux prises avec deux charmantes et vicieuses jeunes femmes : la veuve donc mais sa nouvelle et fraîche alliée : la grande prêtresse de Vatos. Les deux copines ont pour projet de réveiller le Juggernaut, un automate titanesque capable de ravager le continent entier si ce n'est plus, grâce à l'énergie dans notre main tranchée (là c'est un peu compliqué, lisez plutôt l'aventure pour avoir le détail).

Alors qu'on est attaché et à moitié nu, elles nous laissent en plan, prouvant par là-même leur haute connaissance des tortures féminines raffinées. En fait, elles partent pour la cité de Vatos dans le désert des Crânes, celle du Temple de la Terreur. Nous allons cependant pouvoir nous libérer grâce à un gangee, un petit démon sous verre profondément maléfique mais qui va nous être très utile. C'est pour ça que l'on a la possibilité de l'avoir comme compagnon tout au long de l'aventure, qui va consister à partir sur les traces de nos ennemies, traverser le redoutable désert des Cranes, pénétrer dans la cité en ruines de Vatos et avoir notre revanche pour empêcher la prêtresse et la sorcière de conquérir le monde.

Ce gangee qui peut nous accompagner, c'est LE point fort de cette AVH.  Il est toujours avec nous et, s'il ne peut pratiquement pas agir directement (hormis en tant que lanterne vivante), ne va cesser de parler, faire des réflexions, donner des conseils ou insulter les gens autour ou nous-même. C'est un vrai compagnon, délicieusement drôle, qui rend l'aventure encore plus immersive et vivante.
C'est un vrai démon cruel avec un sens de la répartie de haute volée. Son humour est grinçant, il n'a aucune sensibilité et joue en quelque sorte le rôle de mauvaise conscience. J'en étais même venu à me demander si l'on n'allait pas avor la possibilité de devenir aussi mauvais que lui tant il est attachant. Bref, ce compagnon si original est une expérience unique dans le domaine des LDVELH et, juste pour ça, il faut lire cette aventure.

Si on enlève Sussurus le gangee, il reste tout de même un DF un peu plus court que les autres mais très agréable. D'une part parce que le style est correct (donc au-dessus de la moyenne de la série) et d'autre part car la structure et le gameplay sont cohérents, à défaut d'avoir un scénario original.
L'histoire et son déroulement, pas besoin de s'y étendre, c'est du classique. Un voyage avec des objets à récupérer avant d'aboutir au duel final même si, ce Kill the Sorcerer offre des variations intéressantes (déjà, on a non pas un mais deux ennemis).
Surtout, le jeu est équilibré pas aussi frustrant que dans beaucoup de DF. Ce n'est pas un OTP mais il y a une foule d'objets bien planqués (trop parfois : faut de la chance et des choix contre-intuitifs pour trouver la bien fun hache de dévasation) et utiles à récupérer, un aspect toujours agréable. Les combats ne sont pas très difficiles mais le peu de moyens de regagner des points d'Endurance et les nombreuses pénalités de départ rendent la partie baston bien corsée quand même. Il m'a  fallu 7 tentatives pour en venir à bout, une aventure difficile donc mais on va dire dans la moyenne pour un DF...

Le plus gros défaut est peut-être un manque d'originalité dans les  rencontres, une fidélité un peu trop appuyée aux vieux DF connus. La liste des hommages est longue : hommes-rhinocéros, gangees, centaure, aigle géant nous prenant dans ses serres jusqu'à son aire, guérisseur isolé en haut d'une montagne, basilic, monture pégase, nomades du désert, ver des sables, sectateurs en robes noires, calacorm, eunuque sont des clins d'oeil  appuyés à des moments connus de plusieurs DF mais on peut en faire une indigestion.
Mais c'est à contrebalancer par de vraies trouvailles surprenantes et passages sympathiques comme Sussurus, la hache de dévastation, les hommes-poissons, la convocation d'un esprit défunt, le dialogue avec le calacorm, le final à quatre...

Un LDVELH de qualité, très agréable, qui va donc redorer l'image palote que l'on pouvait avoir de Zengis, du Désert des Crânes et de la cité de Vatos.

Question à Brunor : pourquoi n'as-tu pas traduit les trois wilis en roulards comme dans la Citadelle du Chaos?
Répondre
#2
Merci Fitz pour ton retour ultra détaillé et content que ça t'es plu.

Ce bon vieux Sussurus est effectivement une expérience assez inhabituelle dans les Ldvelh.

Je pense que je regarderai si Kieran Coghlan a écrit d'autres avh sympathiques dans le genre car j'avais lu l'excellent revenant rising le 4eme gamebook aventures de tin man games dont il est également l'auteur.

Pour les roulards merci de me l'avoir signalé car dans mes nombreuses tentatives pour faire la Citadelle du Chaos je n'en ai aucun souvenir et du coup je n'ai pas fait le lien. Grâce à toi ce sera corrigé sur le recueil de lulu.
Répondre
#3
Revenant rising où l'on joue un revenant?
Hum c'était pas mal mais pas du même niveau pour moi. Pas avec autant d'humour en tout cas ou alors, les traducteurs de Tin Man Games ont moins assuré. Wink

(hypothèse ne pas à exclure, je me souviens d'un ou deux Tin Man Games dont la traduction était horrible, même sans avoir lue au préalable la VO )
Répondre
#4
Disons-le tout de suite, je n’ai absolument pas accroché à cette AVH.

Nous sommes le vainqueur de Balthus qui a accumulé par la suite bien d’autres victoires, nous nous faisons piéger comme un bleu par la veuve du susdit alliée à Leesha de Vatos vu qu’elles ont besoin de notre main gauche pour mettre en route un robot gigantesque… ( si, si )
Le fait que Fang-Zen ( le Fang-Zen du Voleur d’Âmes ) soit leur homme de main fait monter aux narines les moins attentives une odeur de daube.
 
Mais le pire est la présence à nos côtés du Ganjee Sussurus*, enfermé dans son bocal.
Il est difficile d’exprimer avec suffisamment de vigueur à quel point cette idée coule l’AVH. Dans la Citadelle du Chaos, les Ganjees sont des créatures fascinantes non seulement parce qu’elles sont dangereuses mais parce qu’elles sont mystérieuses, autres. Là Sussurus… eh bien, il passe son temps à troller tout ce qui bouge, c’est vraiment consternant. Et pas moyen de s’en passer, il faut se le subir ou bien PFA.
 
Pour ce qui est de l’aventure, elle est tout sauf inspirée, enchaîne les références gratuites à l’Allansia, les reprises intégrales de passages du Temple de la Terreur et les épisodes dépourvus d’intérêt et mis là pour rajouter des paragraphes ( sérieusement, les hommes-poissons. Sans parler du Calacorm qui sort tout droit d’un Brennan ). Et j’aimerais vraiment qu’on me dise pourquoi on ne peut explorer qu’une des trois portes dans la salle de l’eunuque.
Ce qu’il y a de plus aimable à en dire, c’est que ça n’est pas un OTP.
 
Je n’ai pas de reproche à faire à la traduction de Bruenor, sauf  que cette AVH n’avait pas à être traduite. Par contre, un certain nombre de liens ne fonctionnent pas
 
Ah et un grief supplémentaire: Kieran Coghlan baisse de sa propre autorité les stats des hommes-rhinos à H6E6 voire moins, pourquoi on se le demande. Si c’était pour avoir des sbires minables à H6E6 pas besoin d’hommes-rhinos, des orcs auraient suffi.
 
 
* Le Sussurus est un des monstres pour AD&D créés par les lecteurs de White Dwarf à l’époque où Livingstone écrivait dedans à l’occasion et il apparaît dans la première aventure AD&D publiée dans ce magazine, The Lichway.
Appartenant à la tranche des plus réussis ( ou des moins nazes ), il a fini dans le Fiend Folio.
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
Répondre
#5
Lu sur tablette un après-midi avec un café et le chat à côté de moi. Hélas je l'ai renversé. Pas le chat, le café. Le chat on s'en fout, il n'ira pas se plaindre à la SPA. Et oui, je sais que mes déboires conjugaux avec le café, vous vous en foutez aussi, donc enchaîne, Marcel.

DES ILLUSTRATIONS ET DE LA MISE EN PAGE
Alors, voyons voyons, qu'avons-nous... un DF-like faisant moult références aux DF canoniques, publié dans un magazine d'outre-Manche. Les illustrations viennent de là, je suppose. Style manga, un peu simplettes, y a de l'idée pourtant. Je les aurais aimé à la fois plus nombreuses, et un peu plus travaillées pour certaines. C'est un avantage net, je trouve, les AVH bien illustrées, bien mises en page ; le texte nu et au kilométre, à l'écran, c'est dur.

DES SUITES
Reprendre le héros de La Citadelle du Chaos, bien, très bien ! Bon, il me semble qu'il était apprenti magicien, là c'est devenu un héros guerrier, un coureur d'aventures, un condottiere (et les Hommes-Rhino, ces mastodontes, sont devenus des fillettes). La transition entre la première aventure du héros et cette suite aurait pu être meilleure, d'autant que l'intro et les premiers paragraphes manquent d'épaisseur narrative alors qu'ils posent une situation importante et originale (le coup de la main, de la « clé »...). Le charcutage à la Saw ne semble faire ni chaud ni froid au héros, là encore l'auteur aurait pu travailler cela.

DES HISTOIRES
Mais j'arrête de critiquer, car comme dit il y a quelques lignes, c'est ORIGINAL. Un traquenard, une main coupée, un complot complexe, un compagnon pas commun et pas tellement complice, ça fait beaucoup de mots commençant par com-. J'ai aimé, franchement. Et gagner des piécettes dans Zengis, et se confronter au juge façon Sceptre noir, bien, une suite de scènes parfois attendues mais surtout bien traitées, assez cinématographiques. La relation avec le Ganjee se met en place, une sorte d'anti-Excalibur Junior. Ça devient drôle à certains points du récit, j'aurais aimé être l'auteur de certaines scènes.

DU SABLE ET DES CITES PERDUES
Là où ça se gatte, c'est dans le désert. Même défaut que Le Temple de la Terreur, tu as l'impression que traverser un désert infini, c'est faire une journée de marche en campagne. Et puis désert, ça veut dire vide ; là tu croises du peuple à tous les coins de dune comme dans un labyrinthe perdu livingstonien. Il n'aurait plus manqué que le traditionnel marchand de saucisses frites et d'équipement d'aventurier, debout en pleine désolation sous son parasol rouge et blanc, avec un panneau « SOLDES MONSTRES, TOUT A 50% AUJOURD'HUI SEULEMENT !!! »
Exploration de la cité perdue de Vatos : j'ai loupé quelque chose quelque part, visiblement, car si j'ai bien trouvé le fantôme de Volgera Malstrom (si, si, celui de La Créature venue du Chaos, excellente trouvaille !) je n'ai pas trouvé Leesha pour la trucider, elle a donc pu m'attaquer en traître quand j'affrontai Lady Lucrèce. Combat scénarisé et avec une HABILETE réaliste, bien ! Elle compense par ses sorts, rassurez-vous, c'est un boss de fin quand même, hein. J'ai triché pour lire la suite. Retournement de situation final, je ne raconte pas pour ne pas vous gâcher la surprise, très bien trouvé ! Là encore il aurait fallu travailler davantage l'écriture, il y avait du potentiel.

DES TRADUCTIONS
Une traduction bonne, du français bien pesé et sans coquilles : bravo à Bruenor qui a su nous rendre dans la langue de Molière le dialecte de Shakespeare et nous faire partager cette pépite ! Je serais assez partisan qu'une version améliorée de cette AVH, portée à 400§, devienne un tome DF à part entière, comme c'était le cas du moins bien construit et moins original Œil d'Emeraude.
Répondre
#6
J'avais lu cette avh en anglais il y a un bail, et j'en avais le souvenir d'une histoire qui commençait bien, avec une idée de départ pas inintéressante même si dégoulinante de fan service... Et qui se terminait de façon complètement plate.

Je l'ai relu en français à l'occasion de ce Yaz'... Et je confirme cette impression. Je pense que toute cette aventure peut se résumer au constat suivant : Il y a plus de paragraphes dédiés à nos déboires avec des mendiants (la fuite, les égouts, la cour...) au tout début qu'au combat final contre le Juggernaut. Alors que la première série d'événements est totalement facultative, et sans grande importance narrative, tandis que le golem est monté en épingle durant toute l'aventure, pour finalement être expédié en deux coups de cuillère à pot.

Pour faire simple, pensez à Robin Waterfield au niveau de l'essoufflement, en meilleur quand même.

En fait, cela pourrait résumer mon impression générale de l'aventure. C'est un Défis Fantastiques de bonne facture, supérieur à la moyenne de la série. Mais ça ne reste qu'un DF, avec tous les défauts de cette série.

Cela commence donc avec les bonnes vieilles caractéristiques qui varient du simple au double (et comme d'habitude, avec H7E14C7, vous n'irez pas loin), continue avec des mâts, se prolonge avec des objets obligatoires à trouver dans les endroits les plus improbables...

La présence d'un cynique compagnon à nos côtés est plutôt une bonne idée, et il est assez agréable d'écouter ses réflexions malsaines. Cela est toutefois quelque peu tempéré par l'artificialité avec laquelle le texte s'efforce de nous le faire conserver, en s'appuyant sur la stupidité du héros.

Héros bien minable d'ailleurs, qui, malgré un historique supposément glorieux, se fait avoir comme un bleu dans l'introduction, a une moralité à géométrie variable (le 108 détonne potentiellement avec tout son comportement antérieur), et ne se pense même pas à prendre une carte et une boussole avant de partir dans le désert (l'eau et les vêtements couvrants sont facultatifs, mais au moins il a le droit d'en acheter).

Ah, et il ne peut pas utiliser la magie. Ce qui était pourtant l'intérêt principale de la Citadelle venue du Chaos.

Bref, c'est un DF, dans toute sa splendeur. Pas un mauvais DF. Mais juste un DF.

Remarques en vrac :
  • Quelques liens cassés à la fin des paragraphes 15, 97, 224, 87 et 109.
  • Au 31, le premier lien renvoie vers le mauvais paragraphe (la numérotation est bonne).
  • Typo au 213.
  • Mauvais renvoi à la fin du 93.
  • La feuille d'aventure est à moitié traduite, avec des cases contenant Skill et d'autre Habileté. C'est assez déroutant.
  • Au 15, le « grand flacon d'eau » devient une grande gourde en cours de paragraphe
  • Le Javelot n'est pas obligatoire... et heureusement, car il est proprement introuvable, demandant un enchaînement d'actions totalement absurdes.
Répondre
#7
Merci pour vos retours

@ Dagonides : dommage d'avoir raté la rencontre avec Leesha, elle est plutôt intéressante, un des moments forts de l'AVH.

au passage avec quelle application lis-tu tes pdf sur tablette?

@ Skarn :  pour la feuille d'aventure partiellement traduite, je me suis rendu compte tardivement de cet oubli, la FA est entièrement en VF à partir des CdT n°6
les liens cassés j'en ai toujours une poignée qui vient se glisser lorsque je fais la manip pour les liens cliquables, je ne sais pas toujours à quoi c'est dû

au 93 il y a bien un problème, il ne mène pas au 173 et c'est d'autant plus ennuyeux que j'ai l'impression que le paragraphe auquel il devrait mener n'existe pas. En tout cas je ne le retrouve pas, si quelqu'un l'a déniché, qu'il n'hésite pas à me le signaler!

En attendant le mieux est que si l'on se rend au 93, il faut ensuite aller au 51, une fois le combat fini. Il y aura une petite rupture dans le récit mais ça permet de reprendre le cours normal de l'histoire, le paragraphe manquant pourrait ressembler à ça
Montrer le contenu


merci pour les signalements de bugs
Répondre
#8
(01/01/2016, 19:03)Bruenor a écrit : au passage avec quelle application lis-tu tes pdf sur tablette?
+

Avec l'application qui s'appelle "Lecteur" tout court, sur Surface 2. Sous-entendu lecteur de PDF. Pas ce qu'il y a de plus pratique, surtout pour AVH très longue.
Répondre
#9
Ma première partie s'était achevée assez près du but, par un PFA exclusivement dû au fait que j'avais un peu plus tôt pris à droite alors qu'il fallait aller à gauche (ou le contraire, peut-être). J'ai entamé la deuxième partie également à la loyale (mis à part le léger détail que je m'étais d'office mis 12/24/12), mais ça n'a pas duré extrêmement longtemps : alors que je voulais emprunter un téléporteur, des jets de dés malchanceux m'ont fait succomber sous des flèches elfes et je n'ai pas eu la patience de recommencer l'aventure du début (même si je l'avais eu, je n'aurais certainement pas eu celle de recommencer suffisamment de fois pour l'emporter).

Ce n'est pas que l'AVH soit dénuée d'intérêt : si elle était étoffée de manière à faire 400 paragraphes, elle pourrait faire un DF au-dessus de la moyenne. Mais j'ai du mal à apprécier encore la formule traditionnelle des DF. Écoper d'un PFA inévitable parce que j'avais affronté les méchantes dans un ordre plutôt que dans un autre ne m'avait guère plu lors de ma première tentative et découvrir que l'une d'elles bénéficiait de la même invulnérabilité sélective que la méchante du "Temple de la Terreur" non plus.

Notre compagnon obligatoire mais maléfique n'est pas une mauvaise idée (ça fait longtemps que j'ai joué à la "Citadelle" et j'avais donc complètement oublié ce qu'étaient les Ganjees). Quant aux rencontres en général, elles sont un peu inégales : certaines sont raisonnablement intéressantes et développées (comme la cité des hommes-poissons) tandis que d'autres sont trop succinctes.

Ca m'a amusé de découvrir que, contrairement à la coutume dans les DF, il est indispensable ici de commettre une mauvaise action pour gagner :

Montrer le contenu
Répondre




Utilisateur(s) parcourant ce sujet : 1 visiteur(s)