Théorie LNS
#1
Bonjour,

depuis les quelques mois que je fréquente le forum, je n'ai pas vu figurer ici la théorie LNS, et la fonction recherche reste également muette.

Il me semble pourtant que ça serait un critère pertinent de classement, chaque lecteur-joueur étant plus ci ou ça.

Par exemple, DestinyQuest a une composante très ludique (L) — le jeu pour le jeu, les défis aux lecteurs : optimisation du perso, choix stratégiques. De nombreux DF ont aussi une composante L importante : énigmes, trouver le chemin optimal.

Fabled Lands et Le Prisonnier semblent avoir une composante simulationnistes (S) forte : faire vivre un monde, évoluer dans un monde « bac à sable ».

Certains livres ont une composante narrative (N) forte : raconter une histoire. Par exemple les Loup* Ardent, qui sont plus proches de romans que de jeux, ou certains Aventure sur mesure de la Bibliothèque verte : pas de règles de simulation, des choix qui entraînent vers un déroulement différent et donc une multitude de scenarii possibles.

On discutait de la pertinence de donner une note ; plus qu'une note globale sur 20, je préfèrerai trois notes de 0 — aucun intérêt selon la composante X — à 3 — composante X prépondérante. Par exemple La Légion des Ténèbres (DestinyQuest) L3, N0, S1 — N0 ne signifiant pas que c'est mal écrit, mais que le récit construit ne présenterait pas d'intérêt si c'était un roman.

Des notes basses ne signifiant pas que le livre-jeu est inintéressant. Par exemple, Les Maîtres des ténèbres (Loup Solitaire) : L1 (peu de défis au lecteur-joueur), N2 (on a une histoire qui se tient, agréable à lire), S1 (on a un univers cohérent, mais qui sert de cadre, on n'a pas un bac à sable), ça ne veut pas dire qu'on a un livre-jeu moyen-moyen.

My two cents.
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Vous êtes mort.
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#2
Théorie intéressante.

La division des livres-jeux entre livre et jeu est assez courante, beaucoup de fans ayant une préférence pour l'un ou pour l'autre, mais je dois avouer n'avoir jamais pensé à diviser ambiance et scénario.

Si j'ai bien compris, le N correspond à la la qualité de l'histoire elle-même, tandis que le S correspond à la richesse et à la cohérence du monde où elle se déroule.

Par exemple, La Nuit du Loup-Garou serait un L3N1S3 : univers riche et prenant, avec sa logique propre, jeu dosé aux petits oignons, mais une histoire qui en elle-même n'a rien d'exceptionnelle.

En avh, on pourrait citer Labyrinthe comme un L1N3S3, étant un chef d’œuvre en terme d'ambiance et de déroulement, mais disposant d'une difficulté démente.

À noter que pour moi, LS1 est plutôt un L3 justement (très grande liberté de mouvements).
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#3
J'aime bien. Il serait sympa d'appliquer ce genre de notation à tous les LDVELH. Ainsi, on pourrait choisir un bouquin en fonction de nos goûts. Smile
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#4
Bon, après, on n'est pas obligé de rester des abréviations absconses et écrire en clair
«
Notation LNS :
  • ludique : 3
  • narratif : 1
  • simulationniste : 3
»
plutôt que « L3N1S3 ».

De même que l'on peut changer les termes. Par exemple, « simulationniste » fait surtout référence à des règles de simulation du fonctionnement de l'univers dans les jeux de rôle, héritage des wargames, et est plutôt inadapté aux livres-jeux (dont les règles, lorsqu'il y en a, tiennent en quelques pages).

On pourrait utiliser le terme « immersif », pour indiquer une immersion dans un univers cohérent ? Ou autre chose.

Après, on peut aussi multiplier les items, mais au risque de rendre la notation pénible. À mon humble avis, il vaut mieux par exemple écrire en clair « j'apprécie le style de l'écriture, les descriptions vivantes et l'originalité des rencontres » que « S3R2 ».
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Vous êtes mort.
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