Vos PFA préférés
#16
Le dernier paragraphe du bouquin, celui de la victoire, se finit de belle manière également.
C'est très cliché, mais bigrement efficace. Cool
Répondre
#17
Personnellement, mes PFA préférés sont :
  • Dans Loup*Ardent (les Cryptes de la Terreur, quand on coiffe une couronne magique qui nous chauffe la tête. Ca se termine par "Loup*Ardent s'écroule alors que son cerveau commence par couler par ses oreilles". Miam !
  • Dans le Marais aux Scorpions, quand on rampe devant Stratagus, qui nous transforme en araignée des champs.
  • Dans le Labyrinthe de la Mort, quand on se fait broyer par le plafond (le paragraphe se termine en parlant du craquement de nos os).
En un couloir où l'eau viendra couler,
Garde-toi bien de reculer.
Retiens ton souffle et va au fond,
L'épreuve dépend du plongeon.
Répondre
#18
Tiens, j'viens d'en trouver une marrante dans "La Forêt de la Malédiction." Si l'on a l'idée débile d'attaquer Yaztromo au début de l'histoire. (Après faut pas se plaindre qu'on vous a pas prévenu.)

"Vous vous précipitez sur Yaztromo, mais vous avez à peine atteint la première marche que le sorcier lève son bras droit d'un geste nonchalant et marmonne quelques mots. Le temps paraît alors s'arrêter tandis que jaillissent tout autour de vous des éclairs aveuglants. Votre corps vous semble soudain un liquide bouillonnant et lorsque toute cette agitation s'apaise enfin, vous êtes conscient qu'il vient de se passer quelque chose de terrifiant. Vous sentez contre votre corps la pierre froide de l'escalier, et vous allez devoir à présent vous habituer à un nouveau genre de vie : le sorcier vous a en effet transformé en grenouille! Se penchant vers vous, Yaztromo vous ramasse d'une main et vous déclare d'une voix de tonnerre : "Profite donc bien de ta nouvelle vie, piètre bretteur!" Puis il éclate d'un rire tonitruant et vous laisse presque tomber sur le sol. Il retourne ensuite vers la porte de chêne d'un pas traînant, l'ouvre, et vous jette parmi les hautes herbes qui entourent sa demeure."
Répondre
#19
De façon assez similaire, on peut se faire changer en salamandre par Nicodème dans Les Rôdeurs de la Nuit... Les magicien du bien de Titan sont beaucoup plus doués pour se débarrasser des héros mal avisés que pour lutter efficacement contre les forces du mal !
Répondre
#20
Peter Darvill-Evans a écrit :Vous émergez dans un endroit inconnu. Le miroir magique vous a transporté à travers d'insondables abîmes et, dans ce nouvel environnement, vous ne percevez que des vibrations hostiles. Il fait nuit. La brise est chargée de parfums étranges, et les arbres ont des formes inquiétantes. Quant à la lune, elle est trop grosse, trop brillante. Un sourire sardonique semble s'étaler sur sa large face... Vous errerez longtemps, comme une âme en peine, par les chemins de cette sinistre contrée, mais vous ne retournerez jamais à Khoul. Votre aventure s'arrête ici.

La Forteresse du Cauchemar, §4
Ce paragraphe est très bref, mais je trouve qu'il possède une certaine force : en quelques mots, Darvill-Evans nous fait comprendre que notre héros vient d'entrer dans un monde inconnu et maléfique, sans espoir de jamais revoir son pays. Assez lovecraftien dans l'idée (dommage que le reste de la Forteresse loupe le coche).
Répondre
#21
Un autre :
Paul Mason (et Steve Williams) a écrit :- Combien, celle-là ? demande le paysan déguenillé en pointant son ongle sale sur une épée constellée de rouille.
- Quoi, celle-là ? réplique le marchand en la tirant du bric-à-brac. N'est pas pour ta bourse, l'ami. Sûr que c'est pas fait pour égorger tes cochons. Pur acier de Fangtane. C'est moi qui l'ai trouvée dans les ruines de Kallamère, il y a des années de cela. L'a survécu à la grande catastrophe, on peut pas en dire autant de son dernier propriétaire. N'étaient pas jolis à voir, tous autant qu'ils étaient !
Bien des années ont passé depuis la chute de Kallamère. Vous avez partagé le destin de la cité et succombé à l'immense raz-de-marée qui l'a à tout jamais rayée de la carte. Vos restes reposent parmi les décombres et les débris, sans même une tombe ni personne pour venir vous pleurer...

Les Esclaves de l'Éternité, §182
Une belle leçon de relativisme : au lieu de faire de notre mort un événement important, les auteurs n'en font qu'une parmi des dizaines de milliers d'autres, et en insérant ce dialogue totalement décalé au début du paragraphe (qui peut faire très facilement croire à une erreur de renvoi), ils nous montrent que la vie continue malgré tout, et que le destin du monde ne repose pas entièrement sur nos épaules. Ça change agréablement du « Votre vie et votre quête s'achèvent ici, l'Allansie est perdue » Smile
Répondre
#22
Ah oui, il est vraiment marquant celui-là. J'avais aussi cru à une erreur de renvoi et c'est sans doute le but recherché. Smile
Debout, debout cavaliers de Théoden!
Les lances seront secouées, les boucliers voleront en éclat,
Une journée de l'épée, une journée rouge avant que le soleil ne se lève !
Au galop ! au galop ! courez ! Courez à la ruine et à la fin du monde !
Répondre
#23
Idem. Lorsque je l'avais lu la première fois, quand j'étais gamin, j'avais cru à une erreur de renvoi et je m'étais dit : "Ce bouquin commence mal, c'est buggué".^^ Après vérification, j'en étais arrivé à la conclusion que ce PFA était bien celui prévu et je m'étais dit alors : "Un peu téléphoné, ce truc."

Maintenant, je l'adore.
Répondre
#24
Je n'ai pas mes précieux livres sous la main mais les PFA qui me reviennent en mémoire sont ceux du Manoir de l'enfer ou le bourreau nous laisse le choix entre la cage verticale et la cage horizontale....Twisted

Grosbill
Répondre
#25
Sur ce topic, ce sont nos esprits foncièrement masochistes qui s'expriment. Mrgreen
Répondre
#26
Tiens, un paragraphe très marrant tiré des Sceaux de la Destruction et qui reflète bien la qualité de l'oeuvre:

Citation :La porte s'ouvre avec fracas: votre dernière heure a sonné. Tout va tellement vite que vous ne pouvez pas même voir d'où vient la mort. Une chose est sûre: votre aventure est terminée.

Pas mal hein?^^
Debout, debout cavaliers de Théoden!
Les lances seront secouées, les boucliers voleront en éclat,
Une journée de l'épée, une journée rouge avant que le soleil ne se lève !
Au galop ! au galop ! courez ! Courez à la ruine et à la fin du monde !
Répondre
#27
Les Sceaux de la Destruction comprend un PFA encore plus ridicule :

Citation :Le miroir forme un tourbillon qui vous emporte.

Sept mots ! Qui dit mieux ?
Répondre
#28
Outremer ne sait pas compter.
Répondre
#29
Outremer a écrit :Les Sceaux de la Destruction comprend un PFA encore plus ridicule :

Citation :Le miroir forme un tourbillon qui vous emporte.

Huit mots ! Qui dit mieux ?

Miroir avale vous.

Trois mots, et le sens est conservé !
Répondre
#30
Oiseau a écrit :Outremer ne sait pas compter.

On ne va pas pinailler pour une erreur d'estimation inférieure à 10 %, si ?
Répondre




Utilisateur(s) parcourant ce sujet : 1 visiteur(s)