Quand souffle la tempête
#31
Je ne répondrais pas à ce feedback. Mon AVH, aimez-là ou quittez-là ! Tongue

Plus sérieusement, la difficulté semble assez variable puisque certains (VIC) ont réussi au premier coup et d'autres ont nettement plus souffert (Outremer, toi). Effectivement on ne peut pas atteindre les 30 points de Vie, mais c'était pour faire ressentir au lecteur que le héros était diminué dès le départ avec ce 20/30.

Pour l'erreur que tu soulèves c'est ma faute, en fait :
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Pour l'ambiance, tu es le premier à soulever le problème du bruit de la tempête, c'est un point qui m'avait énormément tracassé pendant l'écriture. Il fallait trouver une astuce pour que nos pérégrinations ne révéillent pas toute l'auberge et ça permettait en outre de rendre le scénario plus crédible, donc j'ai choisi la tempête mais effectivement cela cause quelques petites incohérences.

Pour l'argent, il ternit plutôt effectivement, merci de me le signaler !

Merci en tout cas pour tes commentaires !
Debout, debout cavaliers de Théoden!
Les lances seront secouées, les boucliers voleront en éclat,
Une journée de l'épée, une journée rouge avant que le soleil ne se lève !
Au galop ! au galop ! courez ! Courez à la ruine et à la fin du monde !
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#32
Quand j'étais gamin, j'adorais lire des Agatha Christie en essayant de démasquer le coupable parmi la liste de suspects. Mais une fois le bouquin achevé, son potentiel de relecture était quasi nul.
J'ai voulu en relire un quelques années après, pensant avoir oublié la solution. Peste! Il m'a suffi de quelques pages pour qu'elle me revienne en mémoire.

Aragorn, tu as réussi l'exploit de concevoir un Agatha Christie qui peut se relire six fois!

La présentation succincte des codes colorés est intrigante, voire désarmante pour le lecteur. On ne comprend pas trop l'intérêt, surtout au début de la seconde tentative avec une couleur différente et où l'on ne remarque quasiment pas de nuance avec la première lecture. Mais quand j'ai voulu attaquer derechef le coupable que j'avais identifié à mon essai précédent, quelle ne fut pas ma surprise de trucider un innocent! Et là, la lumière fut...

Le système est très ingénieux même s'il n'est applicable qu'à une version électronique puisque tout réside dans le fait que les renvois de paragraphes ne peuvent pas être anticipés grâce à leur numérotation.
Je n'y vois qu'un seul défaut : on relit en diagonale certains longs paragraphes afin d'y déceler quelques subtils changements par rapport à la fois précédente. Cela diminue la tension d'une histoire pourtant menée tambour battant.

Tu dis à la fin t'être inspiré de The Thing de Carpenter (excellente référence) mais l'histoire a pourtant sa propre identité. Mélanger la fantasy, le vampirisme et l'enquête policière dans un huis clos de courte durée était une excellente idée. Cela m'a plutôt rappelé le scénario pour Warhammer "l'Auberge des Trois Plumes" du supplément "Repose sans Paix" avec ses différents clients que l'on va connaître le temps d'une courte nuit.

Pour trouver quelque chose à redire sur l'intrigue, les personnages ne sont peut-être pas assez originaux (le nain, l'elfe et même l'aubergiste correspondent à des standards physiques et psychologiques de la littérature fantasy). Sinon, la disposition des lieux est très intéressante. Idem pour celle des objets utile ainsi que le placement des indices au fil des conversations et des attitudes. Quant au rebondissement final, il m'a agréablement surpris.
Malin le coup de renvoyer au paragraphe 120 après avoir neutralisé le coupable, le paragraphe que le lecteur s'imagine être le final vu le nombre de paragraphes de l'AVH.

L'enquête en elle-même est bien ficelée même si le coupable est à chaque fois plutôt évident à deviner. Mais le tout n'est pas de l'identifier à coup sûr. Il faut surtout le faire en très peu de temps, trouver les armes nécessaires pour notre survie et ne pas accomplir d'action inutile. En tout cela réside le véritable challenge.
Challenge d'ailleurs assez difficile puisqu'il m'a fallu quatre tentatives pour en parvenir au bout. Mais mes erreurs étaient logiquement condamnables par l'échec, aucun aspect du jeu ou du parcours à accomplir pour gagner ne m'a paru trouble, injuste ou abusé. Il est d'ailleurs possible de s'en sortir en utilisant plusieurs chemins.

Dernière chose et ce n'est qu'un détail, je n'aime pas trop le titre qui pourrait s'appliquer à plein d'autres histoires sans rapport avec cette enquête sur un vampire.

Au final, il s'agit de mon AVH préférée d'Aragorn. Tu ne cesses donc de progresser, à la fois dans l'écriture et l'aspect ludique. Celle-ci de par sa taille n'a pas l'ampleur ni l'aspect épique de L'Ile des Ombres mais dans son format réduit, elle est diablement efficace. De plus, le fait que ce soit ta première aventure non adaptée d'un jeu PC se voit bien car tu sembles t'être plus lâché comme en témoigne l'originalité du système des couleurs et celui de l'affaiblissement dû au vampirisme. Sans oublier le rebondissement final qui m'a vraiment bien plu.

Avec les Noyés, Chrysalide et cette dernière, nous avons cette année trois AVH d'un type semblable à savoir courtes, stressantes et aux actions du héros très déterminantes. C'est à signaler car nous n'étions pas vraiment habitués à ce genre auparavant. Mais ça me va bien ^^
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#33
Fitz a écrit :Avec les Noyés, Chrysalide et cette dernière, nous avons cette année trois AVH d'un type semblable à savoir courtes, stressantes et aux actions du héros très déterminantes. C'est à signaler car nous n'étions pas vraiment habitués à ce genre auparavant. Mais ça me va bien
Ça dynamise la bibliothèque des avh's ! Et ça ouvre des possibilités pour les auteurs qui veulent se lancer : en faisant de l'original, du court et du maîtrisé on peut aussi faire une excellente avh. Même trois cette année ! Wink
lorsque chantent les cigales, sois sûr d'avoir des glaçons au congel... Proverbe provençal amateur de pastaga
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#34
Merci de ton feedback Fitz et heureux que tu ais apprécié cette AVH !

Je ne connais pas le scénario de Warhammer que tu cites et The Thing m'a inspiré l'idée de base de l'aventure (tout le monde peut être le coupable). Ensuite j'ai longuement hésité sur la nature de l'adversaire à combattre (j'avais d'abord pensé à un spectre changeant de corps, bien que n'ayant pas lu Night of The Necromancer) avant d'en arriver à la version finale.

Les personnages sont en effet assez classiques mais après tout il n'est pas forcément bon de prendre à contrepied tout ce qui a été fait auparavant dans le monde de l'héroïc fantasy.

Pour le rebondissement final :
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#35
J'ai beaucoup aimé le rebondissement final moi aussi, mais
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#36
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#37
Je savais qu'Aragorn avait développé un nouveau concept dans cet AVH avec son système de codes couleurs, et au coup d'oeil que je jetai aux premières pages, les règles courtes achevèrent de ma décider à m'immerger sans tarder dans cette aventure (songeant vaguement qu'à part la mienne (si, si), je n'ai encore lu aucune AVH du Yaz).

Les règles sont ici réduites à l'extrême, puisqu'on n'a qu'une unique caractéristique et a priori l'équipement sera très limité (remarque après l'écriture du feedback : elles marchent très bien, et tu as eu raison de en pas gérer les combats avec des règles spécifiques). On remarque cependant l'idée, déjà exploitée dans quelques AVHs mais souvent judicieuse, de ne pas commencer avec son total d'endurance de départ, avec en plus une explication scénaristique. Mais c'est surtout l'utilisation des codes couleurs qui est intéressante (je ne vais pas faire semblant de les découvrir, on m'a déjà dit qu'ils permettaient une meilleure rejouabilité de l'aventure en changeant certaines données). Par contre, je trouve dommage que le code soit choisi au hasard. J'aurais plutôt vu qu'on prenne le code Rouge pour la première tentative, l'Orange pour la 2ème, etc. D'une part parce que les choisir au hasard n'a il me semble pas d'intérêt, mais en plus parce qu'alors l'auteur aurait pu jouer vicieusement sur cet ordre (un détail changeant du rouge à l'orange mettant dans l'erreur un lecteur un peu naïf). On me sait éminent tricheur et paresseux des lancers de dés : je choisis donc de prendre les codes de couleur dans l'ordre donné par mon nombre de tentatives (en supposant qu'il ne m'en faudra pas 6). Ceci dit, le choix aléatoire des codes a peut-être un avantage ; celui de rendre encore plus perplexe le lecteur qui ne connaît pas l'idée, et qui sera bien surpris quand il comprendra.

[Attention, des spoilers vont arriver dans ce qui suit]
A la lecture de l'introduction, il me semble que le style d'Aragorn s'est considérablement enrichi. Le passage du "Il" au "Vous" est mené avec une certaine élégance.
Le concept scénaristique de départ (la victime en sursis enquête sur son assassin) est très original.
Je choisis de discuter avec les deux femmes présentes (vieux réflexe) et la jeune fille me parle de l'homme en blanc. Il me paraît plausible qu'il s'agisse d'un potentiel allié, un prêtre-guerrier qui piste le vampire, mais, plus vicieux, il pourrait s'agir d'une ruse (le vampire se faisant passer pour un chasseur de vampire).
Au cours du dîner (au 42), mes soupçons se portent plutôt sur Abraham et Arabella (elle se fait discrète, et vu que ses cheveux sont rouge, ça irait bien avec la couleur des codes ^^).
Je vais ensuite dans la chambre de Salam, et son allusion au fait que les vampires peuvent lire dans les pensées me laisse à penser que l'elfe l'a peut-être vaincu aux échecs grâce à cela. Je récupère un pieu et vais voir l'elfe : il peut toujours s'agir d'un potentiel allié, si ce n'est pas un ennemi. Après avoir récupéré la Lumière et a priori bien armé, je décide de monter à l'étage plutôt que d'ouvrir des chambres au hasard. Finalement, j'en ressors avec un miroir (j'ai déjà un pieu et la lumière, pas besoin de chandelier en argent). Pendant ce temps, le mal a progressé en moi...
J'utilise le miroir sur le nain, puis descend dans la salle commune. Je vais ensuite dans la cuisine : la rousse que je suspecte s'y trouve peut-être, ou quelque vampire peut y errer en quête de boudin. Finalement je fais passer à l'aubergiste le test du miroir sans trop y croire, et je perds la lumière. Je me rends compte qu'avec les codes révélations et confidences, si j'atteins une infection de 18, je suis mort. Finalement, le miroir m'aura fait perdre 3 points d'infection, je n'aurais dû l'utiliser que sur les suspects. Je me fais bloquer devant la chambre d'arabella par l'aubergiste. Difficile de dire s'il défend un enfant vampire. Le tuer aurait le mérite de faire disparaître Révélation de mes notes, mais il resterait les confidences faites au tueur de vampire de toutes manières. Finalement je me penche du côté d'abraham, sur lequel je n'ai aucun indice (je ne peux m'empêcher de jeter un coup d'oeils aux paragraphes sur la fille avant de partir, et je m'aperçois que la rousse est effectivement le vampire : mais je n'ai eu aucun indice tangible qui permette de le suspecter, à part sa discrétion et sa couleur de cheveux qui est celle du code....). J'explore la dernière salle adjacente à la cuisine et j'atteins les 18 points d'infection. Je sais alors, vu mes codes, que c'est la fin (j'aime bien le §107 avec le coupable qui sourit ^^).

Au final, je retiens de cette première lecture qu’il faut prendre des risques et se fier à son intuition (ne pas utiliser le miroir à tout-va : sa récolte et son utilisation m’ont bien coûté 6-7 points d’infection !). D’un autre côté, le suspect du code rouge m’a paru très difficile à être décelé (peut-être n’ai-je pas parlé à la bonne personne). Un petit problème lié à ces codes est que je peux dès lors éliminer un suspect de la liste (enfin si on n’est pas aussi curieux que moi ça n’arrive pas).


Deuxième lecture (code orange, je rappelle que je prends les codes dans l’ordre ^^).

Dès mon premier interlocuteur (le nain), je détecte le coupable du fait de son changement de personnalité (le texte aide par ailleurs en insistant sur son agressivité).
Ensuite, je vais parler avec Abraham, que je n'ai jamais croisé dans la précédente lecture.
Je suis tenté de participer ensuite au concours de buveur de bière, mais ça ne me paraît pas bien raisonnable ^^
Avant d'affronter le nain, je passe voir l'elfe pour récupérer sa puissante arme. Je me dis qu'avant d'aller voir le nain, autant faire les deux dernières chambres jamais explorées (je en sais pas si c'est une bonne idée de garder les mêmes numéros de chambre indépendamment des codes), d'autant que si je ne m'abuse il y a une chambre de trop. Cela ne me mène pas à grand-chose, et même si un pieu pourrait m'être utilé, je décide que la lumière est suffisante (d'autant qu'obtenir un pieu fait se révéler à un des personnages) et je m'attaque au nain. J'avais oublié qu'il n'était pas dans sa chambre... Toutefois il semble qu'il y ait dans sa chambre une arme susceptible de faire officie de pieu. Après des recherches laborieuses sur google, il semblerait que c'est le pic à veine qui sera judicieux, un pic à tête étant une sorte de marteau.
J'ai fait un petit test, et il est dommage qu'attaquer le nain dans son lit n'octroie pas un bonus par rapport à l'attaque dans l'escalier. Le vampire m'échappe, et vu que c'est un nain, je le soupçonn d'être allé se terrer sous terre, dans le cellier ^^
Je suis bon car après avoir suspecté la rousse avec le code Rouge, le nain est effectivement là-bas (au passage, j'ai fait un petit test avant d'utiliser la lumière et je m'insurge sur le fait que le pic à veine ne peut pas faire office de pieu).
Pour le code de la lumière, je m'étais dit que tu te contenterais de seulement les initiales de la formule, mais non, il faut convertir toutes les lettres ^^ ah non il faut convertir le nom de l'objet, je me demande alors à quoi sert la formule (peut-être vérifier qu'on ne l'a pas volé). Bon, j'utilise un tableau excel pour avoir en-dessous de chaque titre de colonne le numéro associé à la lettre, et ça ne marche pas pour le mot Lumière... Peut-être que c'était Alliarien (j'ai triché pour trouver le §), ou finalement la formule (mais le texte parle de l'objet) ?
Je découvre par la suite qu'il vaut mieux garder la lumière pour plus tard et que le chandelier est sans doute l'objet le plus intéressant du grenier...
Au final, cette fin et cette seconde lecture me donnent l'impression que la recherche du coupable, assez aisée quand on a déjà fait une ou deux lectures, laisse place à l'optimisation des actions pour pouvoir survivre aux deux vampires. Peut-être aurait-il fallu davantage renforcer le côté enquête en ne faisant pas changer de personnalité les personnages coupables mais en donnant des indices plus subtils. D'un autre côté je vois mal comment tu aurais pu vraiment éviter cet écueil (à moins de faire incarner au lecteur l'un des personnages en changeant à chaque fois tout en faisant varier le coupable, là ça aurait peut-être totalement brouillé les pistes, à voir).



Au final, cette AVH propose une innovation absolument géniale pour augmenter la réutilisabilité d'une AVH (même si cette idée implique du travail supplémentaire de la part de l'auteur). Cela pousse même à ne pas tricher (eh oui, je n'ai pas triché –enfin je n’ai pu m’empêcher de regarder le coupable de ma première lecture, mais c’était pour les besoins du feed, hein, et surtout pour confirmer l’idée que je suis vraisemblablement passé à côté de tous les indices –enfin certes arabella pouvait mentir en attirant les soupçons sur l’homme en blanc, mais rien ne permettait de dire que c’était faux, par exemple lui demander s’il était monté dans sa chambre au moment où on dormait), car on sait que de toutes façons on va faire plusieurs lectures pour voir les variations. Rien que pour ça, j'aurais mis un point, même sans rien à côté. Vu que le style et le scénario sont également au rendez-vous, cette AVH se trouve actuellement tout en haut de mon classement. Les mauvaises langues diront que ça ne veut pas dire grand-chose puisque je n'ai lu qu'une AVH pour l'instant, mais bref j'ai vraiment bien aimé !
Le point négatif est qu’il s‘agit d'une aventure vraiment courte, ceci étant renforcé par le système de codes. Mais l’innovation majeure (que dis-je, historique !) dans le genre de la littéraction qu’apporte ici Aragorn (elle sera sans doute réutilisée pour tout ce qui est AVH de type enquête, et sans doute trouvera-t-on d’autres applications) rend cette AVH mémorable.


Erratum :
"milles damnés" à la 3ème ligne de l'intro (ça pique les yeux)
"cela [fait] bien longtemps"

PS : Une feuille d'aventure aurait été bienvenue, pour gérer les niveaux d'infection notamment (mais compliqué à mettre en place car au départ le lecteur ne s'est pas qu'il va se faire mordre). Il faudrait carrément créer un FA interactive où de nouveaux champs apparaissent...

PPS : Je feed pas souvent mais quand ça arrive, ça fait un pavé Mrgreen
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#38
Merci beaucoup de ton (long) feedback ! Big Grin

Concernant le choix aléatoire d'une couleur, et le fait de ne pas les imposer dans un certain ordre suivant les relectures, Zyx m'avait donné le même conseil. Mais je n'aime pas beaucoup ce concept de piéger volontairement le lecteur en jouant sur ses lectures précédentes. Le côté aléatoire me semble plus équitable et je tenais de plus, comme tu le soulignes, à rendre perplexe le lecteur aux premières lectures. Et puis ça permet à chaque lecteur d’avoir une première vision différente de l’AVH.

Concernant tes lectures :
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Pour la Feuille d’Aventure, je suis assez mauvais pour les créer d’où son absence. Mais ça ne m’a pas semblé indispensable étant donné la simplicité des règles.

Ravi en tout cas d’être en tête de ta liste d’une seule AVH. Mrgreen (inutile de lire les autres, tu peux passer directement au vote tu sais^^)
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#40
Voici ma critique post YAZ :

Dès les règles j'ai senti qu'il allait se passer quelque chose de particulier avec cette AVH. Rapidement on arrive à un choix, dans la salle à manger, où on doit choisir deux personnes à interroger parmi six. Et pour chacune le choix dépend de la couleur sélectionnée au début. A quoi sert cette usine à gaz me suis-je demandé ? Piqué par la curiosité, je clique comme un dingue sur tous les choix et m'aperçois que des couleurs renvoient au même paragraphe, et que d'autres non. Je m'arrête vite avant de dénaturer l'intrigue, encore sous le choc. Six suspects, six couleurs... Non, il n'a pas osé se lancer dans ce défi ? Et bien si...
J'ai fait une première couleur jusque tard dans la nuit : l'ambiance était excellente, surtout en sachant que c'était le hasard qui avait fait d'un PNJ le coupable. J'ai ensuite essayé d'autres couleurs, avec le même plaisir.
Le reproche que je pourrais faire c'est le style de l'enquête. J'ai l'impression qu'elle se limite à un test au miroir, ou des intuitions. Même si ces dernières ont été bien amenées, elles auraient pu être complétées avec des recoupements d'idée (vous récupérez un demi indice quelque part, un demi indice ailleurs, et l'ensemble vous donne un indice déterminant) qui constitueraient des preuves plus objectives. Par exemple, le manque d'intuition sur la piste bleue m'a forcé à tester tout le monde, et notamment le coupable, alors que sur la piste rouge j'ai attaqué la bonne personne quasiment tout de suite car les intuitions innocentaient les autres suspects. Mais cela n'est peut-être que mon ressenti...
J'ai adoré cette AVH car elle s'est avérée être un vrai jeu que l'on rejoue avec plaisir.

Positif :
Ingéniosité, rejouablilité, ambiance, style, règles simples et bien dosées, un vrai JEU

Négatif :
Le boss de fin dont j'ai eu du mal à croire au retour.
L'enquête aurait pu être plus élaborée.
Le miroir simplifie trop.
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#41
Merci de ton commentaire !

L'enquête aurait sans aucun doute pu être améliorée, et en outre cette AVH est sortie un peu à l'arrache pour le Yaz. Toutefois, je tenais à ce qu'elle reste courte, ce qui explique le manque de différence entre les scénarios car cela aurait fait exploser le nombre de paragraphes.

Pour le miroir, j'ai un peu paré le coup avec le fait qu'on doive choisir entre lui et le chandelier, qui est très utile pour les combats. Le miroir aide à l'identification mais on perd beaucoup plus de points d'Endurance, c'est un choix à faire pour le lecteur.
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#42
(08/03/2013, 19:28)Aragorn a écrit : Pour le miroir, j'ai un peu paré le coup avec le fait qu'on doive choisir entre lui et le chandelier, qui est très utile pour les combats. Le miroir aide à l'identification mais on perd beaucoup plus de points d'Endurance, c'est un choix à faire pour le lecteur.
C'est pas bête ! C'est vrai qu'à chaque fois j'ai opté pour le miroir alors que j'evitais en plus de m'en servir, et les points d'endurance baissent vite. Je n'ai jamais essayé avec le chandelier. Merci pour ton explication et le tuyau, je vais essayer !
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#43
Au sujet du miroir, pourquoi ne peut-on pas l’utiliser en douce sur quelqu’un qui dort ?… Personnellement, dans une telle situation, c’est la première idée qui me viendrait à l’esprit.
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#44
Je vais y réfléchir sur la version électronique. Flèche
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#45
Bien que débordé, j'ai pris un peu de temps pour parcourir cette avh. Mon retour sera un peu succint et je m'en excuse par avance, je tenterai une nouvelle lecture plus approfondie et détaillée ultérieurement. Alors :
Au niveau du style, de l'immersion, je suis tombé sur le cul ! Je n'avais lu de l'ami Aragorn que ses longues et détaillées critiques sur les LDVH. Je m'attendais à du solide, mais là, c'est du roc ! J'ai adoré. C'est profondément immersif, on y croit, on y est. L'introduction est une réussite, les descriptions sont soignées, riches sans être trop longues ou surchargées, l'atmosphère est vraiment bien rendue. Révérence.
En plus, Aragorn a visé juste (sans forcément le savoir, je pense) : j'aime énormément les atmosphères "grégaires", c'est à dire les histoires avec un groupe, une petite communauté, où chacun a sa personnalité, ses caractéristiques, ses défauts et qualités. J'aime bien aussi le côté "regroupés tous ensemble dans un refuge en milieu hostile" si je puis dire, genre groupe de survivants ou de naufragés devant s'entraider pour s'en sortir. Autant dire que là, je me suis régalé.
Donc, pour le style, l'atmosphère, l'immersion, c'est du bonheur.
Le côté "cluedo" ou "dix petits nègres" m'a bien plus également, un huis-clos interessant où il faut trouver le "coupable" parmi les autres. C'est bien mené et équilibré. Là aussi, bravo.

Pour les règles, par contre, j'ai beaucoup moins accroché... Je reconnais leur originalité, mais le système des codes de couleur m'a déconcerté, voire rebuté. Le système des points d'infection est sympa par contre, on se sent pris par le temps, ça fait monter la tension. Entre parenthèses, pour "De sable et de roc", j'ai prévu un passage un peu similaire, avec des pertes d'endurance régulières tant qu'on ne trouve pas un guérisseur, promis, c'est pas copié, je n'avais pas encore lu ton avh !
Je trouve un peu dommage de ne pas avoir de choix à effectuer dans les tout premiers paragraphes qui s'enchaînent les uns aux autres. Enfin, dernière critique, je dirais qu'il manque un côté épique, un souffle qui vous transporte. Mais bon, étant donné le style "enquête" de ton avh, c'est compréhensible. Cette dernière remarque vient de mon goût pour les grands espaces, les grandes péripéties, les chevauchées impêtueuses, les cités étincelantes et tout le bordel... Si j'ose dire, on va pas demander à Conan de prendre le thé avec Hercule Poirot.
Donc voilà, c'est du lourd, du bon, avec une atmosphère et un style qui m'ont scotché. Des règles auxquelles j'ai pas vraiment accroché, mais qui n'ont en rien diminué le plaisir que j'ai eu à te lire.
Bravo !
Anywhere out of the world
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