Les Enfants de Hurin (JRR Tolkien)
#1
John Ronald Reuel Tolkien, Les Enfants de Húrin (The Children of Húrin), Harper Collins (2007 pour l'édition originale), Christian Bourgois (2008), Pocket (2009)

Bon, ça y est, j'entends les clans qui aiguisent leurs fourchettes. Entre ceux qui vénèrent le Génie et ceux qui préfèreraient lire une romanisation des films de Peter Jackson (c'est vrai que je connais peu de gens pour regretter la coupe de Tom Bombadil...).

Bon, rangez les fourchettes, parlons du bouquin. À peine une page indigeste sur la généalogie, et on part sur cette tragédie, au sens antique : Morgoth est encore très influent sur la Terre du milieu, il a décidé de pourrir la vie de Húrin et de ses enfants, et ma foi, il est plutôt fort là-dedans.

Lecture agréable, chapitres courts, une carte eu début et les arbres généalogiques à la fin (comme d'hab' dans la série) pour ceux qui ont du mal à mémoriser (ou qui, comme moi, lisent le livre quand ils peuvent), quelques mots à chercher dans le dico -- 3 ou 4, ça ira --, donc style accessible, personnages attachants, situations dramatiques.

Est-ce qu'on peut lire Les Enfants de Húrin sans aimer Le Seigneur des Anneaux ? Oui, il échappe au principal écueil de l'Œuvre : la longueur et les digressions. Est-ce qu'on peut lire Les Enfants de Húrin sans savoir qui est Illúvatar ni la raison de la trahison des Ñoldor de Fëanor ? Oui, les situations se suffisent à elle-mêmes, quand on passe par Nargothrond, pas besoin de savoir comment la ville a été fondée.

Les Enfants de Húrin, c'est un bon moyen d'aborder la mythologie des Terres du milieu sans se taper Le Silmarillion ou Les Contes et légendes inachevées. Et un bon moment à passer.
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Vous êtes mort.
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